Le groupe nucléaire français et le gouvernement nigérien se sont renvoyé la responsabilité de la sécurité des expatriés dans la ville d’Arlit, où sept d’entre eux ont été enlevés jeudi. Paris a envoyé 80 militaires pour tenter de retrouver les otages.
Les combats de dimanche au Nord de Tombouctou contre Aqmi, dans lesquels un avion mauritanien était engagé, ont fait plusieurs morts, dont deux femmes. Simple « dommage collatéral » ou vraie bavure ?
La guerre continuait dimanche au Mali contre Aqmi. La Mauritanie, qui a engagé des moyens aériens, affirme que ses opérations n’ont rien à voir avec l’enlèvement au Niger de sept personnes, dans la nuit de mercredi à jeudi.
Des habitants du nord du Mali ont affirmé dimanche être « sans nouvelles » de plusieurs civils depuis les combats qui ont opposé l’armée mauritanienne et des unités d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), vendredi et samedi.
Les combats qui ont opposé, depuis vendredi soir dans le nord du Mali, l’armée mauritanienne et des unités d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi, soupçonnée du rapt au Niger de sept personnes), sont « terminés », a annoncé à l’AFP une source sécuritaire malienne samedi en fin d’après-midi. Deux mois après un raid franco-mauritanien dans cette zone, le bilan provisoire s’établit à 17 morts, dont cinq militaires.
Du Niger à la Mauritanie, en passant par le Burkina Faso et le Mali, les armées de la sous-région sont en alerte maximum ou en opération contres les djihadistes d’Aqmi. Les sept otages enlevés au Niger dans la nuit de mercredi à jeudi se trouveraient actuellement dans le désert malien.
L’ambassadeur de Mauritanie au Mali a regagné son poste, huit mois après avoir été rappelé par Nouakchott en signe de protestation contre la libération par Bamako de quatre détenus réclamée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Les 35 islamistes graciés la semaine dernière par le président mauritanien et libérés de la prison de Nouakchott où ils étaient détenus pour terrorisme veulent « tourner définitivement la page du passé ».
Prises d’otages ou attentats, peu importe le mode opératoire : c’est la présence même d’Al-Qaïda au Sahel et dans le Sahara qui a des répercussions de plus en plus sensibles sur la vie des opérateurs économiques ou des humanitaires.
Premier acte de ce qu’on pourrait appeler les (més)aventures de Sidi Mouloud, dont on ne sait s’il sortira victorieux du bras de fer qui l’oppose aux autorités du Polisario. Ces dernières ont menacé de l’arrêter s’il tentait de rentrer à Tindouf, ce qui ne semble pas refroidir ses ardeurs.
Après la « Nuit du doute » mercredi soir, l’Arabie Saoudite a fixé l’Aïd el-Fitr au vendredi 10 septembre, tout comme les autres pays de la région. Le ramadan atteint donc sa durée maximale de 30 jours.
À la veille de la fin du ramadan, le président mauritanien a prononcé une mesure de clémence envers des détenus et des condamnés pour complicité avec Aqmi. Une manière d’affirmer que la religion authentique n’est pas du côté des terroristes.
La stratégie contre Al-Qaïda, les relations avec la France, le Mali et les autres voisins, la lutte contre la pauvreté, le rôle de l’opposition, la place des Négro-Africains… Un an après son élection à la présidence, l’ancien général livre sa part de vérité.
Il a commencé les 11 et 12 août, pour une durée de trente jours et pour 1,5 milliard de musulmans. « Il », c’est le ramadan, ce jeûne qui est l’un des cinq piliers de l’islam. Petit tour du monde des innovations, et anecdotes savoureuses – si l’on peut dire !
Aqmi occupe encore le devant de la scène médiatique. Selon plusieurs sources concordantes, l’organisation terroriste a exécuté un douanier retraité du Sud de l’Algérie.
Alors que deux otages espagnols viennent d’être libérés, Aqmi vient sans doute de frapper une nouvelle fois en commettant un attentat suicide contre une caserne mauritanienne proche de la frontière avec le Mali. Le bilan est pour l’instant léger : quelques blessés mais pas de morts.
Le 24 août 1958, le général de Gaulle engage à Brazzaville la décolonisation de l’Afrique noire en proposant la création de la Communauté, creuset de l’indépendance des Etats de l’Afrique noire francophone deux ans plus tard.
Alors que les deux otages espagnols d’Aqmi ont été libérés, les autorités maliennes ont relâché l’un des auteurs de l’enlèvement. « Omar le Sahraoui », condamné en Mauritanie, purgeait pourtant une peine de 12 ans de prison.
Ils ne sont pas encore relâchés mais ils devraient l’être bientôt. C’est en substance ce qu’on affirmé les autorités espagnoles après avoir démenti les informations du journal en ligne « El Pais » annonçant la libération par Aqmi des otages Roque Pascual et Albert Vilalta.
Al-Qaïda au Maghreb islamique ne s’en prend pas qu’aux Occidentaux. Jeudi 12 août, le groupe de combattants salafistes a exécuté un homme dont la profession était de guider les douanes maliennes.