Le procès des auteurs du rapt de trois Espagnols fin novembre 2009, dont deux sont toujours détenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a débuté mardi devant la cour criminelle de Nouakchott, en présence de quatre accusés sur onze
Treize pays africains ont défilé le 14 juillet sur les Champs-Élysées, à Paris. Leurs armées ont été créées de toutes pièces il y a cinquante ans, lors des indépendances. Et, depuis, ont connu des fortunes diverses. État des lieux.
Le responsable d’une organisation islamique a appelé les Etats africains à favoriser « la création d’écoles coraniques modernes » et à améliorer la formation de leurs maîtres.
Le gouvernement, depuis un an, combat la doctrine des terroristes en lui opposant une conception mauritanienne de la religion, faite de tolérance et de non-violence. Il s’appuie pour cela sur les imams et les érudits, avec des succès divers.
Les troupes africaines ont ouvert le défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées, dans la capitale française mercredi. Douze chefs d’État étaient présents dans la tribune avec le président français Nicolas Sarkozy.
En préambule au déjeuner réunissant douze chefs d’État africains à l’Élysée, le président français a annoncé l’alignement des pensions de retraite des anciens combattants des anciennes colonies résidant à l’étranger sur celles de leurs homologues français.
Douze chefs d’État africains seront présents le 14 juillet à Paris. Pour célébrer, à la fois, la fête nationale et le cinquantième anniversaire des indépendances. Reste à savoir s’il y a vraiment quelque chose à fêter.
Un responsable de la fondation Kadhafi, qui a affrêté un nouveau cargo humanitaire à destination de Gaza, a maintenu qu’il se rendrait directement à destination, contrairement à ce qu’avait affirmé le ministère israélien des Affaires étrangères samedi. Israël multiplie les efforts diplomatiques pour éviter un nouvel arraisonnement en pleine mer.
L’opposition mauritanienne accuse le chef de la diplomatie française d’avoir reconnu une « ingérence » dans le pays après le putsch de 2008. En cause, la « fierté » exprimée par Bernard Kouchner sur la gestion française des coups d’État en Mauritanie, au Niger et à Madagascar.
Alors qu’ils avaient, depuis quelque temps, abandonné les attaques de militaires, les combattants d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont mené une offensive particulièrement meurtrière, le 30 juin. Raison probable de ce changement de stratégie : la vengeance, suite à l’élimination de djihadistes internationaux par le Groupement des gardes-frontières.
Inféodés au pouvoir, instruments au service des puissants, marionnettes… Discrédités depuis plus de trente ans, les magistrats – et la justice en général – peinent à redorer leur blason. Reportage.
Nouakchott vient de lancer un vaste programme de recrutement de 500 imams. Dans le but de mieux encadrer l’islam et de lutter contre le fondamentalisme religieux.
Première destination africaine pour la délocalisation de services, le pays veut concurrencer l’Europe de l’Est. À condition d’investir dans la formation et les langues.
Il y a un an, l’accord de Dakar mettait un terme à la crise politique mauritanienne. Mais pour le président de l’Assemblée nationale et leader de l’APP, la bataille n’est pas terminée.
Onze pays d’Afrique, du Sénégal à Djibouti, relancent le projet de la Grande muraille verte, qui vise à enrayer l’avancée du désert en reboisant une longue bande de sable. L’infertilité du sol est déjà responsable d’une grave crise alimentaire dans la bande sahélienne.
Entre centres universitaires et lobbies, les cercles de réflexion se multiplient en Occident. Le Moyen-Orient, et plus encore le Maghreb, accusent un net retard.
Comment les djihadistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) se sont-ils adaptés pour survivre dans le Sahara ? De quels moyens bénéficient-ils ? De quelles complicités ? Quelle est leur structure et de quoi est fait leur quotidien ? Voici quelques éléments de réponse…
De nombreux élus islamistes maghrébins étaient présents sur la flottille humanitaire violemment arraisonnée par Israël. L’émotion provoquée par ce drame pourrait leur être politiquement bénéfique.
Lies Hebbadj, placé sous le feu des projecteurs depuis que l’une de ses compagnes a contesté une contravention pour port de niqab au volant, a été mis en examen mercredi pour fraudes aux aides sociales, escroqueries ou encore travail dissimulé, après six semaines d’enquête.
Né à Dakhla, nationaliste sahraoui de famille et de cœur, réfugié en Algérie à partir de 1976 et haut responsable du Polisario pendant – presque – toute sa vie, il a rejoint le Maroc en juillet 2009. Et va devenir l’ambassadeur du royaume en Espagne. Portrait-itinéraire d’un rebelle assagi.