Cinq ans après l’euphorie née de la découverte de plusieurs gisements, la « nouvelle ère pétrolière » est loin d’avoir tenu ses promesses. Retour sur un rêve – pour le moment – déçu.
Comme on pouvait le prévoir, l’otage français a été relâché par ses ravisseurs d’Al Qaïda au Maghreb islamique. Mais les conditions de cette libération mettent à mal les relations diplomatiques du Mali avec ses voisins.
Comme la Mauritanie, l’Algérie a réagi vigoureusement à l’égard du Mali après la libération de quatre islamistes, réclamée par AQMI en échange de l’otage français Pierre Camatte. Visiblement obtenue sous la pression de Paris, la décision de Bamako risque de compliquer encore la coordination des pays de la région contre la nébuleuse terroriste.
Nouakchott a condamné la libération par les autorités maliennes de quatre islamistes, condition sine qua non imposée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) pour relâcher un otage français. La Mauritanie a rappelé son ambassadeur au Mali.
La cour criminelle de Nouakchott a condamné jeudi à 15 ans de prison ferme six Mauritaniens et un Français, reconnus coupables de trafic international de cocaïne, lors du plus important procès de la drogue organisé dans le pays. Un représentant de l’organisation policière internationale Interpol a été condamné à 7 ans de prison ferme.
Très affaiblie par neuf ans de harcèlement militaire, la nébuleuse terroriste n’est vraisemblablement plus une organisation structurée. Mais ses multiples émanations régionales, voire individuelles, sont aussi dangereuses qu’insaisissables.
Le président malien Amadou Toumani Touré s’est dit optimiste au sujet des six otages européens – trois Espagnols, deux Italiens et un Français retenus dans le nord de son pays par la branche maghrébine d’Al-Qaïda – en excluant néanmoins toute opération militaire malienne pour les libérer.
Depuis son arrivée au pouvoir, Mohamed Ould Abdelaziz s’emploie, du moins dans le discours, à déconstruire l’héritage de celui qu’il a renversé en août 2005. Et dont il a été l’homme de confiance pendant de longues années.
Un Malien a été inculpé par la justice mauritanienne pour son « implication » dans le rapt de deux Italiens en décembre. Les autorités lui reprochent également d’appartenir à Al-Qaïda au Maghreb Islamique.
Au cours de l’année 2010, Jeune Afrique accompagne les célébrations du cinquantenaire des indépendances dans dix-sept pays africains, dont quinze francophones . Cette semaine, nous vous proposons une petite sélection – non exhaustive, bien-sûr – de vidéos d’archives.
Le Premier ministre a annoncé une « vaste réorganisation de l’armée » pour lutter contre « le trafic de drogue, le terrorisme et la migration clandestine ». Les rapts de ressortissants occidentaux s’étaient multipliés fin 2009.
L’opposition mauritanienne a vivement critiqué lundi les amendements à la loi antiterroriste, qui doivent être soumis au Parlement, dénonçant une « dérive dictatoriale visant à légitimer des violations des droits et des libertés ».
Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a publié le cinquième volet de son « Rapport arabe sur le développement humain ». Les pays de la région souffrent toujours du chômage, de la pression démographique et peinent à faire respecter les droits de l’Homme. Des problèmes auxquels s’ajoute désormais la menace du changement climatique.
Alors que dix-sept pays du continent fêtent en 2010 les 50 ans de leur indépendance, Jeune Afrique a choisi de revenir sur les enjeux et les symboles culturels d’une époque emplie d’espoir: celle des années 1960.
En 1960, Nouakchott n’est qu’une petite ville de quelques milliers d’habitants. Et pour cause: la décision d’en faire la capitale du nouvel Etat indépendant n’est intervenue que quatre années plus tôt.
Alors que dix-sept pays du continent fêtent en 2010 les 50 ans de leur indépendance, Jeune Afrique a choisi de revenir sur les enjeux et les symboles culturels d’une époque emplie d’espoir: celle des années 1960.
Le président américain Barack Obama a supprimé Madagascar, la Guinée et le Niger de la liste des pays africains pouvant bénéficier d’un partenariat commercial privilégié avec les Etats-Unis, mais réintégré la Mauritanie, a annoncé mercredi la Maison Blanche.