Le dirigeant du plus grand parti d’opposition en Mauritanie, Ahmed Ould Daddah, 66 ans, a été officiellement investi lundi soir par son parti comme candidat à l’élection présidentielle du 18 juillet.
« Aziz » a-t-il perdu ? Ses adversaires ont-ils gagné ? Il est encore un peu tôt pour répondre, mais une chose est sûre : l’accord arraché in extremis à Dakar, le 2 juin, et signé à Nouakchott le 4, a bouleversé le scénario du général Ould Abdelaziz.
Le colonel Ely Ould Mohamed Vall a annoncé samedi sa candidature à la présidentielle du 18 juillet. L’ancien chef de junte espère « travailler à la construction d’un pays réconcilié, politiquement et économiquement viable et stable ».
Le colonel Ely Ould Mohamed Vall participera à la prochaine élection présidentielle mauritanienne, prévue le 18 juillet. Le militaire avait laissé planer jeudi le doute sur ses intentions.
Un accord de sortie de crise politique en Mauritanie a été solennellement signé jeudi à Nouakchott, en présence du meneur du coup d’Etat militaire du 6 août et de ses adversaires de l’opposition, sous l’égide de la communauté internationale.
L’élection présidentielle prévue samedi en Mauritanie, boycottée par l’opposition, a été reportée au 18 juillet pour permettre la participation de toutes les forces politiques et mettre un terme à la crise née du coup d’Etat du 6 août, a annoncé un médiateur sénégalais.
L’ex-chef de la junte mauritanienne, le général Mohamed Ould Abdelaziz, mène tambour battant sa campagne pour être élu à la présidentielle du 6 juin, alors même qu’à Dakar, ses émissaires participent à des négociations incertaines sur un éventuel report du scrutin.
Le général Mohamed Ould Abdelaziz poursuit sa campagne présidentielle pour le scrutin du 6 juin, en dépit du report de l’élection annoncé mardi. Son porte-parole a expliqué qu’il n’avait pas été « officiellement saisi » de la nouvelle date fixée.
La cérémonie de signature d’un accord de sortie de crise en Mauritanie, prévue mercredi en fin de journée en présence de nombreux représentants de la communauté internationale, a été reportée à jeudi, a-t-on appris de source diplomatique à Nouakchott.
Le groupe international de contact sur la Mauritanie et les différentes parties mauritaniennes ont accéléré samedi leurs négociations à Dakar, dix mois après le coup d’Etat, laissant espérer un accord sur un report de la présidentielle prévue dans une semaine.
Sauf improbable coup de théâtre, la présidentielle mauritanienne se déroulera bien le 6 juin prochain. Et c’est le tombeur de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, Mohamed Ould Abdelaziz, qui, faute d’adversaire crédible, devrait l’emporter haut la main.
Le général Mohamed Ould Abddel Aziz, à la tête de la Mauritanie depuis un coup d’Etat en août dernier, a accusé l’opposition de faire obstruction à la démocratie en refusant de dialoguer.
Le rédacteur en chef du quotidien El Wattan a été victime d’une tentative d’assassinat, indique Reporters sans frontières. L’association dit craindre pour la sécurité des journalistes en Mauritanie en cette période électorale.
Réunis au sein du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), ils s’opposent à la tenue de la présidentielle du 6 juin. Et au plébiscite annoncé du chef des putschistes.
Le Sénégal a entrepris depuis avril dernier, sous l’égide de l’Union Africaine, de servir de médiateur dans la sortie de crise politique en Mauritanie. Sa feuille de route, ambitieuse, a peu de chance de rencontrer le succès escompté.
La police mauritanienne a dispersé, lundi après-midi devant l’Assemblée nationale à Nouakchott, un rassemblement de manifestants opposés au coup d’Etat du 6 août, venus soutenir des députés anti-putsch en sit-in dans l’hémicycle, a-t-on appris de sources concordantes.
La police a dispersé une manifestation anti-putsch qui se déroulait mercredi devant la cour suprême. Les marcheurs demandaient entre autres la libération du Premier ministre déchu lors du coup d’Etat du 6 août dernier.
Ba Mamadou M’Baré devient, pour soixante jours, le premier chef de l’État noir depuis l’indépendance. Un événement historique, tempéré par les circonstances de sa désignation.
À la présidentielle du 6 juin, le général Ould Abdelaziz ne sera pas seul en lice. Pour ce scrutin qu’une partie de la classe politique promet de boycotter, le jugeant taillé sur mesure pour lui, quatre cases devraient pouvoir être cochées sur les bulletins de vote : une pour chacun des candidats retenus par le Conseil constitutionnel, qui a publié leur liste provisoire le 23 avril, après avoir rejeté deux dossiers.
Plusieurs dizaines de Mauritaniens opposés au coup d’Etat du 6 août, dont des parlementaires, ont organisé mercredi un sit-in à l’Assemblée nationale pour dénoncer le programme « électoral unilatéral » de la junte qui prépare un scrutin présidentiel pour le 6 juin, a constaté l’AFP.
Mohamed Ould Abdelaziz démissionne de l’armée et quitte la tête de la junte au pouvoir pour s’ouvrir les portes de la présidentielle du 6 juin. Si les plus démunis, qu’il a pris soin de choyer, s’en félicitent, une partie de la classe politique craint une élection « sur mesure ».
Mohamed Ould Abdel Aziz a quitté la tête de la junte militaire, mais c’est pour mieux revenir au pouvoir. Le général a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi qu’il se présentait à la présidentielle anticipée mauritanienne, prévue le 6 juin.
Le chef de la junte militaire qui dirige la Mauritanie a annoncé mercredi qu’il démissionnerait avant le 22 avril. Le général Mohamed Ould Abdelaziz a précisé que la date de l’élection présidentielle, à laquelle il pourrait se présenter, restait fixée au 6 juin.
Réagissant à l’arrestation d’un journaliste, le chef de la junte au pouvoir s’est dit profondément attaché à la liberté de la presse.À deux mois d’une élection présidentielle à laquelle il va vraisemblablement se présenter, sa prise de position tombe à pic.
Maghreb, Françafrique, crises malgache et soudanaise, élection ivoirienne, « affaire Péan », relations avec l’Élysée… À la veille du voyage de Nicolas Sarkozy, le ministre français des Affaires étrangères fait le point sur les rapports entre Paris et le continent.
Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine (UA) a annoncé mardi qu’il maintenait ses sanctions contre les putschistes qui ont renversé Sidi Ould Cheikh Abdallahi le 6 août dernier. Cette décision contraste avec la position du président de l’UA et médiateur de la crise, Mouammar Kadhafi, dont les propos marquent une reconnaissance de la junte au pouvoir.
APA-Nouakchott (Mauritanie) L’initiative mauritanienne pour la défense des journalistes salue la libération de leur collègue El Abass Ould Braham après une détention à Nouakchott, suite à un article qu’il avait publié sur le site « Teghadoumy ».