Le président élu et déchu mauritanien, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, a affirmé dans un document publié dans le journal indépendant « Calame», qu’il a usé « de tous les moyens pour épargner (son) pays d’une crise politique ».
Le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), opposé au putsch du 6 août 2008, a réitéré par la voix de son président en exercice, M. Bodjel Ould Homeid, son refus de participer aux états généraux sur la démocratie, prévus pour le 27 décembre.
Les états généraux de la démocratie, préparant le retour de la Mauritanie à l’ordre institutionnel, seront organisés le 27 décembre prochain, a annoncé à Nouakchott, le Premier ministre mauritanien, M. Moulaye Ould Mohamed Leghdhaf.
Transféré dans son village natal, où il est toujours en résidence surveillée, le président déchu n’envisage pas ouvertement de compromis avec la junte au pouvoir.
Le général au pouvoir en Mauritanie depuis le putsch d’août s’est engagé à libérer « sans conditions » le président déchu, un « premier élément de réponse » aux exigences de la communauté internationale, ont indiqué vendredi l’Union européenne et l’Union africaine.
Yahya Ould Ahmed El Waghef, ex Premier ministre du dernier gouvernement du président déchu de Mauritanie M. Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, a refusé de payer une caution pour obtenir une liberté provisoire ont annoncé jeudi à la presse ses avocats.
Le nouvel administrateur-directeur général de la Snim est fermement décidé à maintenir les investissements de la première entreprise du pays. Crise politique ou pas.
Le Conseil constitutionnel mauritanien a rejeté des amendements au règlement intérieur de l’Assemblée nationale destinés à destituer le Président Messaoud Ould Bulkheir, ont annoncé à APA, des sources parlementaires à Nouakchott.
Quatre mois après avoir renversé Sidi Ould Cheikh Abdallahi, le chef de l’État autoproclamé a trouvé une légitimité auprès des plus démunis. Mais ses mesures populistes n’ont convaincu ni la communauté internationale ni le front de soutien au président déchu.
L’ex premier ministre de Mauritanie M. Yahya Ould Ahmed El Waghef, poursuivi dans deux affaires actuellement devant la Justice, devra verser 105 millions d’ouguiyas soit 327. 000 euros pour bénéficier d’une liberté provisoire.
La justice mauritanienne a fixé une caution de 327. 000 euros pour remettre en liberté provisoire le Premier ministre mauritanien renversé par le putsch du 6 août, Ould Ahmed Waghf, écroué le 20 novembre dans le cadre de deux affaires, a indiqué une source judiciaire.
APA-Nouakchott (Mauritanie) Une délégation conjointe de l’Union africaine, des Nations Unies, de l’Union européenne, de l’Organisation internationale de la Francophonie, de la Ligue Arabe et de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), est arrivée samedi à Nouakchott dans le cadre de la recherche de solution à la crise née du coup d’Etat du 6 août 2008.
APA-Nouakchott (Mauritanie) Une délégation conjointe de l’Union africaine, des Nations Unies, de l’Union européenne, de l’Organisation internationale de la Francophonie, de la Ligue Arabe et de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), est arrivée samedi à Nouakchott dans le cadre de la recherche de solution à la crise née du coup d’Etat du 6 août 2008.
Le général Abdel Aziz, aux commandes de la Mauritanie depuis le coup d’Etat mené il y a quatre mois, recherche le soutien des populations en affichant une politique de proximité favorable aux pauvres, que le Front anti-putsch dénonce comme un « populisme éhonté ».
173 militants de l’APP (Alliance populaire progressiste) de Messaoud Ould Boulkhair au niveau de la circonscription de Méderdra, dans la région du Trarza (165km au sud de Nouakchott), ont annoncé jeudi à Nouakchott, leur démission collective de cette formation politique et leur adhésion à la majorité soutenant les autorités militaires, au pouvoir depuis le 6 août 2008.
La tentative de destituer le président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkair par les parlementaires soutenant le putsch du 6 août 2008 constitue un second coup d’Etat, a déclaré le député Khalil Ould Tiyib, vice-président de l’APP (Alliance Populaire Progressiste) à APA, à Nouakchott
Transféré dans son village natal, où il est toujours en résidence surveillée, le président déchu n’envisage pas ouvertement de compromis avec la junte au pouvoir.
Le nouveau pouvoir militaire en Mauritanie cherche à se rapprocher des populations, en décidant de mieux prêter attention à leurs préoccupations et doléances, a-t-on dans une déclaration faite mercredi, par le Général Mohamed Ould Abdel Aziz.
Le numéro deux du département d’Etat américain, John Negroponte, a appelé le président déchu mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi pour lui faire part du soutien des Etats-Unis et de leur souhait qu’il revienne rapidement au pouvoir.
Amnesty international affirme que « la torture a été érigée en véritable système d’enquête et de répression » en Mauritanie, « cautionné au coeur même de l’Etat », ces dernières années et depuis des décennies, dans un rapport.
Le Regroupement des Forces Démocratiques (RFD) de M. Ahmed Ould Daddah s’est dit « indigné » des propositions et « réserves figées » du Front National de Défense de la Démocratie (FNDD, anti-putsch) sur la question du dialogue avec le pôle majoritaire à l’Assemblée Nationale.
Les anti- putschistes regroupés en Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD), en Mauritanie viennent de perdre un membre en la personne de Wane Saidou Hamet, qui a annoncé mardi, qu’il quittait le Parti du Président du Parlement pour respecter « la tendance générale » dans sa circonscription électorale.
Le procureur de la République à la cour régionale de Nouakchott a démenti ce qu’il a qualifié « de tromperie ouverte » faisant allusion à une lettre du ministre de la justice publiée dans certains sites portant la marque « confidentiel» dans laquelle il incite le procureur général à inculper d’anciens dirigeants.