Le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi était en quête d’un homme doué d’un grand sens du consensus afin d’assurer la cohésion d’un gouvernement extrêmement bigarré. Il semble l’avoir trouvé en la personne du nouvel hôte de la primature.
Le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi était en quête d’un homme doué d’un grand sens du consensus afin d’assurer la cohésion d’un gouvernement extrêmement bigarré. Il semble l’avoir trouvé en la personne du nouvel hôte de la primature.
Avec trois opérateurs pour trois millions d’habitants, le marché de la téléphonie mobile risque d’être saturé. Comment le dernier venu compte-t-il tirer son épingle du jeu ?
La première année du mandat de Sidi Ould Cheikh Abdallahi a permis d’aborder des questions de société sensibles. Mais l’économie peine à décoller et les effets des réformes se font attendre.
Gaston Kelman consacre son dernier livre, Les Hirondelles du printemps africain, à Ely Ould Mohamed Vall, l’homme qui a assuré la transition démocratique du pays de 2005 à 2007.
Plus des deux tiers des habitants ne sont pas connectés au réseau de distribution d’eau potable. La gestion des ressources et la desserte des zones rurales comme de la capitale sont, plus qu’une priorité, une urgence.
À l’heure où la hausse des prix des denrées alimentaires secoue la planète, la production céréalière, largement déficitaire, est plus que jamais « la » grande question nationale.
Essentiellement composé de technocrates, son gouvernement peinait à convaincre l’opinion. Un an après son arrivée au pouvoir,Sidi Ould Cheikh Abdallahi a donc décidé d’en changer. Et de promouvoir l’un de ses proches.
Un an après son investiture, le chef de l’État mauritanien fait le bilan de son action. Entre satisfactions et frustrations, il revient sur le lent apprentissage de la démocratie dans un pays longtemps dirigé par les militaires. Interview exclusive.