Le chef d’état-major français des armées François Lecointre a annoncé mercredi que la force militaire française au Sahel serait renforcée, en supplément des 220 soldats déjà récemment envoyés pour supporter l’opération.
En rompant avec son ex-dauphin et successeur, Mohamed Ould Abdelaziz s’est plus que jamais isolé des sphères du pouvoir. Mais l’ancien président refuse de s’avouer vaincu.
Les deux associations de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) et Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA) saluent les réformes engagées par le président Mohamed Ould El Ghazouani, mais attendent de nouvelles avancées, sur la peine de mort et l’esclavage notamment.
Alors que se tient le sommet du G5 Sahel à Pau, le 13 janvier, l’opération Barkhane suscite une crise de légitimité au sein de l’opinion publique des pays de la région. Si on assiste effectivement à une flambée des attaques depuis 2018, l’action de l’armée française reste en accord avec les objectifs assignés dès la fin de Serval, en 2014.
La mainmise du président Mohamed Ould Ghazouani sur la Mauritanie a été consacrée lors d’un congrès de l’Union pour la République (UPR), ce dimanche à Nouakchott, en l’absence de son fondateur, l’ex-chef de l’État Mohamed Ould Abdelaziz.
Lors d’une conférence de presse organisée le 19 décembre à Nouakchott, l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a voulu prouver à son successeur Mohamed Ould Ghazouani que, dans leur bataille pour l’UPR, il ne comptait pas baisser les armes.
Le président Mohamed Ould Ghazouani ne semble pas disposé à partager la direction du parti avec son mentor et prédécesseur, Mohamed Ould Abdelaziz. Et s’affirme jour après jour comme le seul maître à bord.
Le Fonds monétaire international (FMI) accorde à la Mauritanie une nouvelle tranche du prêt signé en 2017. L’institution attribue à Nouakchott un satisfecit pour son pilotage macro-économique, moins pour sa gouvernance.
Afin d’aplanir ses différends avec son prédécesseur, le président Mohamed Ould Ghazouani a demandé à plusieurs personnalités de jouer les médiateurs. Les deux hommes se livrent toujours à une lutte d’influence au sein de l’UPR, le parti au pouvoir.
Les gardes-côtes mauritaniens ont intercepté vendredi une embarcation transportant 192 migrants gambiens en route pour l’Espagne, 48 heures après le naufrage d’une pirogue ayant fait 63 morts au large de la Mauritanie.
La Banque mondiale a demandé une audience urgente au gouvernement mauritanien, afin d’éclaircir le non-respect présumé d’une convention avec un partenaire privé concernant l’exploitation d’une mine d’or.
Le 28 novembre, Mohamed Ould Ghazouani comptait encore s’entretenir avec Mohamed Ould Abdelaziz le jour même, en marge de la fête de l’Indépendance, à Akjoujt. Mais l’ancien président a boycotté l’événement.
L’ancien et le nouveau président mauritanien sont-ils sur la même longueur d’onde, celle d’une re-passation éventuelle de pouvoir ? À l’inverse, le feu de la concurrence couve-t-il sous la bienséance ?
Au cours des derniers jours, le président Mohamed Ould Ghazouani a montré une volonté de s’émanciper de son prédécesseur Mohamed Ould Abdelaziz. Ce dernier a boycotté jeudi 28 novembre la célébration de l’Indépendance, confirmant la première grande brouille entre deux amis intimes qui désormais ne s’adressent plus la parole.
Le nom de l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz avait été proposé par plusieurs présidents africains pour occuper la fonction de médiateur conjoint ONU-UA en Libye.
En marge du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, Mohamed Ould Ghazouani s’est entretenu avec le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères français à propos des relations de son pays avec le Sénégal.
Si le nouveau président s’inscrit dans la droite ligne de son prédécesseur et ami Mohamed Ould Abdelaziz, les signes d’un changement de paradigme à la tête de l’État se multiplient. Une transition qui ne dit pas son nom ?
Les 18 et 19 novembre, le président sénégalais Macky Sall présidera le forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique. Y sont attendus le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, invité d’honneur, ainsi que le Premier ministre français Édouard Philippe.
50 billions de pieds cube de gaz, c’est l’ampleur estimée des réserves des champs gaziers découverts par Kosmos Energy au large des côtes mauritaniennes, à 2 500 mètres de profondeur.
Une vaste arnaque, dont le préjudice se chiffrerait à plusieurs dizaines de milliers d’euros, a provoqué l’effondrement du marché immobilier en 2018, et même fragilisé les banques. Le coupable ? Un saint homme, marabout très respecté et proche du pouvoir, murmure-t-on.
Depuis leur réouverture en décembre 2017, les circuits dans l’Adrar attirent de plus en plus de voyageurs, séduits par la beauté du désert et des cités anciennes.
En dépit des difficultés du secteur minier, les indicateurs s’améliorent, notamment grâce à des ajustements budgétaires et à la croissance du PIB non extractif. Mais beaucoup reste à faire en matière de climat des affaires.
Dans le camp de Mbera, des dizaines de milliers de réfugiés maliens vivent dépossédés de tout. Les populations locales, les autorités et les organisations internationales soulagent en partie leurs peines, mais l’incertitude demeure quant à leur hypothétique retour au pays.
Dans les rangs de l’Union pour la République (UPR), le parti du président Mohamed Ould Ghazouani, certains critiquent la faible présence de proches de Mohamed Ould Abdelaziz dans l’équipe gouvernementale, allant même jusqu’à soupçonner le nouveau chef de l’État de vouloir lancer son propre mouvement.
Après leurs résultats décevants à la présidentielle, deux des principales forces politiques, Tawassoul et l’Union des forces de progrès, tentent de surmonter leurs divisions.
Investi à la tête de l’État le 1er août, Mohamed Ould Ghazouani pose les premiers jalons de son programme, reçoit les représentants de la classe politique et rompt progressivement avec le style de son mentor et prédécesseur.