Du champ de ruines qu’est en train de devenir Gaza émergent deux profiteurs de chaos : la Russie de Vladimir Poutine et l’Iran de l’ayatollah Ali Khamenei.
En visite aujourd’hui en Israël, le président américain a affirmé sa volonté de travailler avec Israël pour éviter « davantage de tragédie » touchant les civils. Il a également tenté d’obtenir le passage des convois humanitaires actuellement bloqués à la frontière égyptienne.
Alors que les affrontements font rage entre Israël et le Hamas, retour sur la guerre du Kippour qui, il y a un demi-siècle, faillit emporter l’État hébreu.
Visite du président Biden en Israël, départ de l’aide humanitaire vers Rafah : les soutiens se pressent dans la région alors que l’Iran menace d’une « action préventive » si l’offensive terrestre israélienne a bien lieu.
Israël massait ses troupes dimanche pour une offensive terrestre dans le nord bombardé de la bande de Gaza, résolu à anéantir le Hamas au neuvième jour de la guerre.
Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir le 13 octobre pour aborder la situation à Gaza après avoir appelé à l’annulation de l’ordre d’évacuation.
S’il n’a été créé qu’à la fin des années 1980, le mouvement islamiste palestinien a rapidement su s’imposer à Gaza en s’inspirant des méthodes des Frères musulmans égyptiens, dont il est issu. À rebours des tentatives de paix et de la normalisation en cours, son objectif demeure la destruction d’Israël.
Comment la préparation d’une attaque aussi massive que celle lancée le 7 octobre par le Hamas a-t-elle pu échapper aux nombreux services secrets actifs dans la région ? Plongée au cœur d’une guerre de l’ombre.
L’ONU a rappelé que le siège total de la bande de Gaza était « interdit » par le droit international humanitaire. Le bilan humain de la guerre dépasse maintenant les 2 000 morts et les 7 000 blessés.
Bientôt quatre jours après le lancement de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » par le Hamas, les réactions internationales permettent déjà de dessiner certaines tendances et évolutions possibles. Entre les défenseurs inconditionnels d’Israël et ceux qui appellent à ne pas cesser d’aider les Palestiniens, la polarisation est à son comble.
Ancien artificier, l’homme de 58 ans, aujourd’hui en fauteuil roulant, est le chef de la branche militaire du Hamas responsable de l’attaque lancée ce 7 octobre contre Israël.
Des contrats en discussion aux projets XXL déjà amorcés, la major algérienne et le géant du Golfe luttent pour renforcer leur statut de partenaire incontournable du Vieux continent à l’approche de l’hiver. Mais qui aura le dernier mot ?
Avec « Alam » (« Le Drapeau »), Firas Khoury réalise à la fois un premier long-métrage politique sur la difficile affirmation de soi quand on est Palestinien en Israël et une comédie douce-amère sur une adolescence aux élans entravés. Un film tendre et militant.
Des centaines de migrants éthiopiens auraient été abattus en tentant de franchir la frontière qui sépare le Yémen de l’Arabie saoudite, selon Human Rights Watch. Addis-Abeba annonce une enquête conjointe avec Riyad.
Riyad continue de jouer son « rôle pivot » en soutenant le pays en proie à une crise économique profonde. L’enveloppe allouée à Tunis se partage entre don et prêt concessionnel.
Le grand pèlerinage commencera le 26 juin mais déjà, les rues de la ville sainte sont bondées. On annonce deux millions de pélerins, soit autant qu’avant la pandémie.
Recep Tayyip Erdogan, dont nombre d’observateurs pronostiquent la réélection ce 28 mai, a fait de la Turquie un acteur majeur sur le continent, tant sur le plan économique que diplomatique, et même militaire. Décryptage en infographies.
Initialement prévue en mars dernier au Maroc, la deuxième édition de ce sommet des pays signataires des accords d’Abraham ne cesse d’être reportée. Aujourd’hui plus rien n’est sûr : ni le lieu envisagé, ni même le nom du sommet.
Les ministres arabes des Affaires étrangères ont décidé le 7 mai au Caire de réintégrer le régime syrien à la Ligue arabe après l’avoir écarté en 2011 pour la répression du soulèvement populaire ayant dégénéré en guerre sanglante.
À l’invitation du président syrien, son homologue iranien s’est rendu à Damas le 3 mai. En soulignant la « victoire » de Bachar al-Assad, le chef de la République islamique réaffirme le soutien indéfectible de Téhéran.
Politique étrangère du Maroc, influence des États-Unis, alliances passées par Israël… Le rétablissement des relations diplomatiques entre Riyad et Téhéran rebat les cartes au Moyen-Orient, et au-delà.
Prévue aujourd’hui, la visite sera la première en Syrie pour un responsable saoudien depuis le début de la guerre en 2011. Elle intervient dans un contexte diplomatique régional intense, marqué notamment par le rapprochement entre Téhéran et Riyad.
La question de la réintégration de Damas à la Ligue Arabe ne fait toujours pas l’unanimité, notamment au Qatar qui reste hostile à une normalisation avec le régime de Bachar al-Assad.
La question de la normalisation avec le président Assad sera le sujet principal des discussions du Conseil de coopération du Golfe. La réintégration de la Syrie à la Ligue arabe devrait aussi être examinée.
Après l’intervention de la police israélienne sur l’esplanade des Mosquées, à Jérusalem, la spirale de violence a repris à coups de menaces verbales et de roquettes.
La police israélienne dit avoir voulu déloger des « émeutiers » de la mosquée. Des roquettes lancées à partir de la bande de Gaza ont répondu à ces heurts.
Le séisme qui a frappé la Syrie a provoqué un certain réchauffement entre Damas et ses voisins arabes. L’arrivée de Sameh Shoukry dans la capitale syrienne ce 27 février est une première après une décennie de froid diplomatique.
Depuis la normalisation des relations diplomatiques entre Israël et le Maroc en décembre 2020, Alger ne cesse de reprocher à Rabat son désengagement de la cause palestinienne. Pourtant, les projets du Comité Al-Qods, présidé depuis sa création par le roi du Maroc, laissent penser le contraire. Qu’en est-il réellement ?