Les autorités portuaires du Mozambique ont officiellement nié jeudi avoir eu connaissance du navire et de sa cargaison de nitrate d’ammonium qui a explosé à Beyrouth, faisant au moins 137 morts et 5 000 blessés. Des sources libanaises assurent que le bateau était à l’origine en route vers le port mozambicain de Beira.
L’ancien ministre algérien des Affaires étrangères Lakhdar Brahimi ne se résout pas à voir abandonnée la cause palestinienne face aux conséquences du « deal du siècle ».
Alors que la pire crise humanitaire au monde sévit au Yémen, des avocats britanniques demandent aux Américains d’arrêter les officiels émiratis mis en cause pour crimes de guerre dans ce conflit.
Les hospitalisations récentes du roi Salman, 84 ans, et de l’émir du Koweït, 91 ans, rappellent l’imminence de changements à la tête de plusieurs États du Golfe. L’axe Riyad-Abou Dhabi devrait en sortir renforcé.
Les négociations pour un cessez-le-feu durable semblent être au point mort et Le Caire a déployé des forces le long de sa frontière avec la Libye. Pour le chercheur Ahmed Kamel el-Beheiry, l’armée égyptienne a les capacités de repousser l’offensive turque.
Bien que le plan d’annexion de la Cisjordanie ne rencontre pas d’obstacles majeurs, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou l’a remisé au placard. Explications.
Longtemps confidentielle, la coopération entre les deux pays est peu à peu devenue publique, brisant un consensus arabe sur l’absence de relation avec l’État d’Israël. Mais le projet d’annexion des territoires palestiniens pourrait tout remettre en question.
Ce 1er juillet devait marquer le début du passage sous souveraineté israélienne d’une partie de la Cisjordanie. Mais face à la réprobation générale et aux risques d’embrasement, Benyamin Netanyahou semble contraint de repousser l’échéance.
« On ne choisit pas sa famille » (4/5). Dans la famille Al Thani, je demande… le cousin dissident. En exil depuis 2017, Sultan Ben Suhaim Al Thani ne cesse de clamer que le Qatar est manipulé par la Turquie et l’Iran, et exige la démission de l’émir, Tamim Ben Hamad Al Thani.
« On ne choisit pas sa famille » (2/5). Un temps richissime, Rami Makhlouf est depuis assigné à résidence et ses biens gelés. Mais l’homme d’affaires n’a peut-être pas dit son dernier mot, au vu de ses soutiens au sein de la communauté alaouite.
Prévu du 28 juillet au 2 août, le grand pèlerinage de La Mecque se déroulera dans des conditions drastiques. Dans la crainte d’une aggravation de la pandémie de coronavirus, seul un nombre limité de Saoudiens et de résidents du royaume sont autorisés à l’effectuer.
Les arrestations et les perquisitions visant les médias se multiplient en Égypte. Elle-même interpellée le 17 mai au Caire, Lina Attalah co-fondatrice de Mada Masr, raconte le quotidien de plus en plus difficile de ce site d’investigation et de sa profession.
Confronté à une crise économique et financière sans précédent, aggravée par la pandémie de coronavirus, le Liban demande l’aide du Fond Monétaire International (FMI).
La pandémie de Covid-19 a freiné les ambitions nucléaires de Riyadh. Mais le royaume saoudien tient toujours à diversifier son mix énergétique. Et les craintes d’un usage militaire de cette technologie, elles, s’affichent déjà.
Encouragé par le plan Trump, Israël se prépare à coloniser 30% de la Cisjordanie, le 1er juillet. Les Palestiniens, furieux, menacent d’une troisième Intifada. La dynamique de l’escalade est enclenchée.
Le report de l’exposition universelle « Dubaï 2020 » dû au coronavirus est une mauvaise nouvelle pour les Émirats arabes unis. Alors que leur modèle économique est plus que jamais fragilisé, ils peinent à redorer leur image à l’international et à consolider leur statut de puissance régionale.
Moins contagieux mais beaucoup plus dangereux que le Covid-19, le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers-CoV) sévit principalement dans la péninsule arabique.
Attirés par ses capitaux, de nombreux pays arabes ont signé des accords de partenariat stratégique avec Pékin. Et espèrent que la crise liée au Covid-19 ne remettra pas en cause les projets du géant asiatique dans la région.
Amir Peretz, Orly Levy, Aryé Deri, Miri Regev… Le gouvernement d’union présenté par Benyamin Netanyahou ce 17 mai compte pas moins de dix ministres originaires du Maroc.
Poursuivi en France dans un dossier de « biens mal acquis », Rifaat al-Assad, l’oncle du président syrien, a été condamné le 17 juin à Paris à 4 ans de prison, et son vaste patrimoine immobilier dans l’Hexagone, estimé à 90 millions d’euros, confisqué.
Avec « Falloujah », l’auteur franco-algérien Halim met en dessins le récit du Franco-Irakien Feurat Alani : son enfance, puis la guerre. Un récit familial, mais aussi une enquête journalistique sur les traces des armes de destruction massive utilisées par les Américains dans « la cité des mosquées ».
Si les Saoudiens croyaient vraiment ce qu’ils prêchent, ils se seraient contentés, face au coronavirus, d’appeler tout le monde à implorer la clémence du Créateur. Mais en fermant la Grande mosquée de la Mecque, ils prouvent qu’ils peuvent faire preuve de bon sens, au même titre que des gouvernants agnostiques ou déistes.
Hael Al Fahoum, l’ambassadeur de Palestine à Tunis, revient sur le plan de paix américain pour le Proche-Orient, contre lequel Tunis et Ramallah travaillent main dans la main.
Chercheure au CNRS (CERI-Sciences Po), Stéphanie Latte Abdallah décrypte les enjeux entourant la proposition du président américain Donald Trump pour résoudre le conflit israélo-palestinien. Et souligne l’influence qu’elle pourrait avoir sur les modes d’action de la lutte palestinienne.
Avec le « Deal du siècle » de Donald Trump, comment ne pas se rappeler du pronostic du président tunisien Habib Bourguiba ? Mais pendant que les États-Unis traduisent la victoire militaire et politique israélienne sur les Arabes dans un plan de paix, le président Recep Tayyip Erdogan affirme la Turquie comme une puissance globale reconnue.
Les Palestiniens et leurs alliés ont immédiatement désavoué le plan de paix pour le Proche-Orient du président Trump, présenté mardi 28 janvier, et favorable à Israël. Tour d’horizon des réactions.
Haitham Ben Tarek, ministre du Patrimoine et de la Culture et cousin du défunt sultan Qabous, a prêté serment début janvier comme nouveau sultan d’Oman.