Dix ans après le début des Printemps arabes, le prince héritier des Émirats arabes unis est désormais à la tête d’une puissance régionale militaire mais aussi idéologique, vent debout contre l’islam politique.
L’Arabie saoudite a laissé planer la possibilité de mettre fin à la crise du Golfe et au blocus contre le Qatar. Une évolution en partie liée au changement d’administration américaine.
Iran, Yémen, Qatar, droits de l’homme, vente d’armes… L’élection de Joe Biden peut initier un changement de cap dans les relations entre Washington et Riyadh. Décryptage au lendemain du G20.
Fervent défenseur de la solution à deux États, le secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) s’est éteint ce 10 novembre, victime du Covid-19.
Sur la chaîne Al-Arabiya, l’ex-ambassadeur d’Arabie saoudite à Washington a fustigé les Palestiniens, auxquels il attribue la responsabilité de l’échec des négociations de paix au Proche-Orient.
Dans la foulée des accords de normalisation avec Israël, les Émirats arabes unis cherchent à acheter des F-35 aux États-Unis. Un objectif plus politique que militaire.
Désireux de remporter un succès en politique étrangère avant la présidentielle, le président américain pourrait décider prochainement de régler le différend entre les pays du Golfe.
Les Noirs sont plusieurs millions dans ce pays souvent présenté comme le berceau de l’arabité. Et la grave crise politique qui y sévit depuis 2015 a encore aggravé leur sort, déjà peu enviable.
Chercheur en histoire afro-arabe à l’université Johns Hopkins, aux États-Unis, Faisal Abualhassan analyse pour Jeune Afrique les origines du racisme anti-noir dans les pays du Golfe.
À Beyrouth, Emmanuel Macron a pointé à juste titre le confessionnalisme du système libanais. Un mode de gouvernance que Paris a pourtant largement contribué à mettre en place et à maintenir.
Le député libanais et neveu du président Michel Aoun revient sur la crise de confiance entre la population et sa classe politique, notamment depuis l’explosion, le 4 août, de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium dans le port de Beyrouth.
Plus de 640 bâtiments historiques de la capitale libanaise ont été touchés par la double explosion du 4 août. Entre les décombres, les promoteurs immobiliers flairent la bonne affaire.
Après les Émirats, d’autres pays arabes sont tentés d’amorcer un rapprochement diplomatique avec Israël. Mais cette évolution encouragée par Washington se heurte au tabou de la question palestinienne.
L’explosion meurtrière survenue au port de Beyrouth est un symptôme des nombreux dysfonctionnements qui affectent le pays selon le professeur Karim Émile Bitar. Près de vingt jours après le choc, la population libanaise, encore groggy, attend des réponses.
Le prince héritier saoudien a assez démontré qu’il était un danger pour la stabilité régionale, et la complaisance internationale face à MBS doit cesser.
Entre les ventes d’armes, l’opposition à l’islam politique et à l’activisme turc, Paris et Abu Dhabi ont développé des relations privilégiées. Une amitié qui se cultive au sommet du pouvoir, dans un tout petit cercle : « La cellule diplomatique de l’Élysée, Jean-Yves Le Drian et le président ».
Des autorités portuaires au président Aoun en passant par les ministres de la Justice et du Transport, tous ont eu entre les mains le dossier des 2750 tonnes de nitrate d’ammonium entreposées dans le port de Beyrouth. Et tous se renvoient aujourd’hui la responsabilité du drame du 4 août.
Négocié sous l’égide de Donald Trump, l’accord entre Tel-Aviv et Abou Dhabi risque de remodeler le contexte politique de la région. Il prévoit notamment qu’Israël suspende l’annexion d’une partie des territoires palestiniens occupés.
Alors que le pays est confronté à une crise sans précédent, les forces politiques appellent à la tenue de législatives anticipées. Pourtant, en l’état actuel des choses, rien ne permettrait l’expression institutionnelle d’une société civile pourtant engagée
Moins d’une semaine après la double explosion survenue à Beyrouth, le Premier ministre libanais Hassan Diab a annoncé la démission de son gouvernement, sous la pression de la rue qui accuse la classe politique d’être responsable de ce drame.
Comment vivre, respirer et se révolter après avoir subi la troisième plus grande explosion de l’Histoire moderne ? L’écrivain Abdellah Taïa rend hommage aux Libanais, peuple intense et vibrant qui, même au fin fond du trou, continue de donner au monde des leçons de courage et d’humanité.