Les États-Unis ont accusé jeudi à l’ONU l’Iran d’être responsable d’attaques menées contre deux pétroliers dans le Golfe. Téhéran a aussitôt dénoncé des « affirmations incendiaires » et une « campagne anti-iranienne ».
Alors que le « califat » autoproclamé du groupe État islamique (EI) a perdu son dernier réduit syrien autour de Baghouz, l’armée de Bachar al-Assad et ses alliés ont lancé depuis plus d’un mois une offensive contre les groupes rebelles et jihadistes de la région d’Idleb, située dans le nord-ouest du pays.
De plus en plus court-circuitée par l’influence des grandes puissances, la tâche de médiateur de l’ONU en zones de conflit est devenue presque « mission impossible ». Le Sahara occidental, la Libye ou encore le Yémen usent particulièrement vite les envoyés onusiens, dont plusieurs ont jeté l’éponge ou confié leur désarroi au cours des dernières semaines.
Sur fond de tensions entre pro-saoudiens et pro-iraniens, l’Arabie saoudite accueille du 30 au 31 mai trois sommets : le Conseil de coopération du Golfe (CCG) et la Ligue arabe, convoqués d’urgence par le roi Salman, et la 14e réunion ordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Si plusieurs chefs d’État participent aux sommets, d’autres ont envoyé leurs représentants.
Si le livre « Qatar Papers » met en lumière la problématique du financement du culte musulman en France, il pèche par de nombreuses approximations, notamment sur le rôle de l’émirat.
Le Parlement israélien a voté pour sa propre dissolution, mercredi soir, moins de deux mois après avoir été élu. Les électeurs seront de nouveau appelés aux urnes le 17 septembre. Un scénario inédit dans l’histoire du pays.
Au Moyen-Orient, où les États-Unis sont moins actifs depuis qu’ils extraient leur propre gaz de schiste et qu’Israël a gagné en puissance, la Russie est de retour au premier plan, notamment sur les théâtres de conflit en Syrie et en Libye.
Alors que les tensions montent dans le Golfe, Jeune Afrique vous présente les acteurs qui tentent d’apaiser la situation et ceux qui soufflent sur les braises.
Connu pour son approche réformiste, le cheikh Salman al-Awdah a été interpellé en septembre 2017, alors que le prince héritier Mohamed Ben Salman (MBS) lançait une campagne d’arrestation d’hommes d’affaires soupçonnés de corruption. Aujourd’hui, après des procès retardés à de multiples reprises, il risque d’être exécuté. Son fils explique à Jeune Afrique les raisons de sa mise en détention.
Le 16 mai 1916, il y a cent-trois ans, les accords Sykes-Picot étaient signés entre la Grande-Bretagne et la France, définissant ce qui constitue aujourd’hui encore la frontière entre la Syrie et l’Irak. Si pour certains ils appartiennent aux livres d’histoire, pour d’autres, la ligne de démarcation qu’ils ont créée – dénoncée notamment par Daesh – est toujours une source importante de conflit.
Des installations pétrolières ont été la cible d’attaques de drones mardi en Arabie saoudite, faisant monter d’un cran la tension dans le Golfe, deux jours après des « actes de sabotage » contre quatre navires dont deux tankers saoudiens.
Depuis mars, les Émirats arabes unis ont fait leur retour sur la liste noire de l’Union européenne (UE) en matière de paradis fiscaux. Une décision qui fait débat, notamment en France, avec qui les échanges sont nombreux.
Les Palestiniens ont accepté dans la nuit de dimanche à lundi un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, ont indiqué trois responsables égyptien et palestiniens après un grave accès de violences de deux jours qui a réveillé le spectre de la guerre dans l’enclave.
La rente associée à l’exploitation des hydrocarbures reste la principale source de revenu pour de nombreux pays arabo-musulmans. Si cette ressource est précieuse, elle n’est pas illimitée, et préparer l’après-pétrole s’impose comme une nécessité. La chercheuse Nassima Ouhab-Alathamneh décrypte les enjeux de cette urgente diversification.
Comme attendu, Donald Trump a mis mardi son veto à une résolution du Congrès qui l’exhortait à arrêter tout soutien américain à la coalition saoudienne dans la guerre au Yémen, s’opposant pour la deuxième fois en deux mois à une décision du parlement américain.
Après un coude-à-coude jusqu’à la dernière minute entre les deux candidats rivaux, Benny Gantz (centre) a reconnu sa défaite face au vétéran Benyamin Netanyahou, qui se dirige ainsi vers un cinquième mandat. Ofer Zalzberg, analyste politique à l’International Crisis Group, revient sur la « droitisation » du débat politique en Israël.
L’Irak a proposé aux pays membres de la coalition internationale antijihadistes de juger leurs ressortissants soupçonnés d’avoir rejoint le groupe État islamique (EI), en échange d’au moins deux milliards de dollars.
Les élections législatives anticipées en Israël auront lieu mardi 9 avril, après une violente campagne bousculée par le blocus de la bande de Gaza et les affaires de corruption du Premier ministre Benyamin Netanyahou.
Depuis la reconnaissance américaine de la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, le monde arabe s’interroge. Pour ce territoire convoité par les autorités syriennes et israéliennes, les conséquences de cette décision pourraient être lourdes sur le long terme, selon Barah Mikaïl, chercheur et spécialiste du Moyen-Orient.
Selon le « Washington Post », les enfants de l’éditorialiste, assassiné début octobre dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, auraient reçu des maisons à plusieurs millions de dollars chacune et des versements mensuels supérieurs à 10 000 dollars (8 900 euros).
Le pape François et le roi Mohammed VI ont appelé samedi à « préserver » Jérusalem comme « patrimoine commun des trois religions monothéistes », dans un texte commun signé lors de la visite du souverain pontife au Maroc.
L’Arabie saoudite a libéré jeudi trois des onze militantes des droits humains détenues depuis près d’un an à la suite d’une campagne de répression dans le royaume, ont indiqué un proche des détenues et l’ONG ALQST.
Le roi Abdallah II de Jordanie a annulé une visite en Roumanie, initialement prévue lundi, en signe de protestation après les propos de la Première ministre roumaine sur un possible transfert de l’ambassade de son pays en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem.
Le président des États-Unis Donald Trump s’est déclaré jeudi favorable à la reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan. Une décision en rupture avec la position américaine depuis des décennies sur ce dossier sensible.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a entamé mardi 19 mars une visite de cinq jours au Moyen-Orient. Une mini-tournée qui intervient alors que les États-Unis se désengagent de plus en plus de la région, privilégiant l’Europe et l’Asie.
Le conseil d’administration du légendaire opéra a renoncé à l’unanimité au partenariat avec Riyad, qui devait courir sur cinq ans. La salle, qui a déjà touché trois des quinze millions d’euros dans le cadre de cet accord, a décidé de les restituer.
Riyad a réitéré jeudi devant l’ONU son refus d’autoriser une enquête internationale indépendante sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, affirmant que son système judiciaire était tout à fait capable de traduire les coupables.
Le gouvernement des Émirats arabes unis a « regretté » la décision de l’Union européenne de l’inscrire sur une liste de pays peu coopératifs en matière de fiscalité, affirmant au contraire œuvrer progressivement pour se conformer aux exigences de l’UE.
Une nouvelle conférence des donateurs s’est ouverte mardi 12 mars à Bruxelles, avec l’objectif de mobiliser près de 8 milliards d’euros pour aider les réfugiés syriens. Les fonds promis ne devront pas servir à soutenir le régime du Bachar al-Assad dans sa reconquête, ont averti les Européens.