Le Qatar a appelé samedi à la création d’une nouvelle alliance régionale pour remplacer le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui a échoué à résoudre la crise opposant depuis un an et demi Doha à ses voisins.
L’Australie a annoncé samedi qu’elle reconnaissait Jérusalem-Ouest comme capitale d’Israël tout en précisant que le déménagement de sa mission diplomatique de Tel-Aviv devra attendre la conclusion d’un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens.
L’ONU a obtenu jeudi 13 décembre une trêve dans plusieurs régions dévastées du Yémen, pays au bord de la famine, à l’issue de consultations de paix en Suède qui ont permis un accord âprement négocié entre belligérants.
L’Organisation des Nations unis (ONU) a affirmé lundi être en quête de quatre milliards de dollars pour fournir en 2019 de l’aide humanitaire à quelque 20 millions de Yéménites, soit 70% de la population de ce pays dévasté par la guerre.
Le sommet réunissant les représentants des États du Conseil de coopération du Golfe (CCG), organisé dimanche 9 décembre à Riyad, a connu la présence du Qatar mais n’a rien réglé de la crise politique en cours dans la zone.
Pour la première fois depuis 2016, des pourparlers de paix inter-yéménites s’ouvrent jeudi en Suède, sur fond d’urgence humanitaire, entre le gouvernement, soutenu par l’Arabie saoudite, et la rébellion appuyée par l’Iran.
La chute est sensible. Depuis 2016, le nombre de morts liés à des actes de terrorisme a baissé de 27 %, pour atteindre 18 814 en 2017. C’est le fait saillant qui ressort de la sixième édition de l’Indice du terrorisme mondial, publié mercredi 5 décembre par le think tank « Institute for Economics and Peace ».
À trois jours du sommet de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Vienne, le ministre qatarien de l’Énergie Saad al-Kaabi a annoncé le retrait de son pays de l’organisation. La décision, qui prendra effet en janvier 2019, est fortement symbolique.
Originaires du Levant et du pourtour méditerranéen, les mezze se dégustent désormais aux quatre coins du monde. Un beau livre de recettes leur rend hommage.
S’intégrant dans une tournée du monde arabo-musulman, la visite officielle de Mohamed Ben Salman à Tunis, première d’un membre de la famille royale saoudienne depuis la révolution de 2011, s’est déroulée de façon convenue, même si elle a dû être écourtée en raison de l’hostilité manifestée par la société civile.
Les chefs des diplomaties congolaise et émiratie ont signé, en début de semaine à Abou Dhabi, un accord d’exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques. Une étape de plus dans le rapprochement entre les deux pays.
Il y a trente ans, Yasser Arafat annonçait l’indépendance de la Palestine devant le Conseil national palestinien réuni à Alger et initiait un processus qui allait aboutir aux accords d’Oslo.
Le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman a annoncé sa démission mercredi, plaçant le gouvernement de Benyamin Netanyahou dans la tourmente au lendemain d’un accord de cessez-le-feu avec les groupes palestiniens dans la bande de Gaza.
Le Marocain Ahmed Raïssouni, 65 ans, a succédé mercredi 7 novembre à l’Égyptien Youssef al-Qaradawi à la tête de la puissante Union internationale des oulémas musulmans (UIOM). Portrait d’un religieux proche du Qatar et de Tariq Ramadan, qui dérange à la fois les royaumes marocain et saoudien.
En brillant à Abu Dhabi sans avoir à cacher leurs couleurs, les judokas israéliens ont fait plus que créer la sensation, le 29 octobre. Leur triomphe sportif donne à l’État hébreu l’occasion inespérée d’assumer une normalisation de ses rapports avec le monde arabe. Principalement dans le Golfe Persique.
Médiateur incontournable, l’Egypte est plus que jamais à la manoeuvre avec Israéliens et Palestiniens pour négocier une trêve dans les violences qui secouent Gaza depuis des mois, tout en demeurant d’une discrétion absolue.
Les sanctions américaines contre les secteurs pétrolier et financier iraniens, entrées en vigueur lundi 5 novembre, sont jugées « illégales et injustes » par Téhéran, qui estime qu’elles vont « à l’encontre du droit international ».
Les membres de l’ONU procèdent lundi à Genève à l’examen de la situation des droits de l’homme en Arabie saoudite, en pleine tempête autour du meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
Après les États-Unis et le Guatemala, le Brésil pourrait être le troisième pays à reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, comme l’a confirmé le nouveau président, Jair Bolsonaro.
Avant les révélations de la presse turque sur l’affaire Jamal Khashoggi, le prince héritier Mohamed Ben Salman (MBS) incarnait l’ouverture à la modernité du régime saoudien.
Le procureur turc estime que le journaliste saoudien Jamal Khashoggi, disparu il y a près d’un mois après une visite au consulat saoudien d’Istanbul, a été tué par « strangulation » dès son arrivée sur les lieux. Son corps aurait ensuite été « démembré ».
Alors que l’enquête turque sur la mort de Jamal Khashoggi se poursuit, Ankara maintient l’attention publique depuis près d’un mois en diffusant chaque jour de nouvelles informations par l’intermédiaire de la presse locale et américaine. Et le président Recep Tayyip Erdogan en sort renforcé.
Le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed Ben Salman a qualifié mercredi de « crime haineux » le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat en Turquie, affirmant que Ryad coopérait avec Ankara et que « la justice prévaudra ».
Un important forum international sur l’investissement s’est ouvert devant une assistance clairsemée, mardi 23 octobre à Riyad. Face au tollé mondial suscité par le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, les conséquences économiques sont déjà lourdes pour l’Arabie saoudite.
Le roi Abdallah II de Jordanie a annoncé dimanche que son pays avait notifié Israël de sa volonté de récupérer ces zones prêtées à l’État hébreu pour une période renouvelable de 25 ans, en vertu de l’accord de paix de 1994.
La Turquie va révéler « toute la vérité » sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul, a promis dimanche son président Recep Tayyip Erdogan. De son côté, Ryad a assuré ignorer le « détail » des circonstances de sa mort, comme l’endroit où se trouve son corps.
À contre-courant de la vague d’indignation suscitée en Occident par la mort, confirmée par Riyad samedi 20 octobre, du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, les pays arabes n’ont pas officiellement réagi. La plupart d’entre eux semblent ne pas vouloir prendre le risque de défier leur partenaire saoudien…
Riyad a admis, samedi 20 octobre, que le journaliste saoudien Jamal Khashoggi avait bien été tué à l’intérieur du consulat d’Arabie saoudite à Istanbul. L’affaire, qui suscite un tollé mondial, a terni l’image du royaume au point que le prince héritier Mohamed Ben Salman (MBS) s’en trouve fragilisé.
La vague mondiale d’indignation suscitée par la disparition, mardi 2 octobre à Istanbul, du journaliste Jamal Khashoggi, pourrait coûter à Mohamed Ben Salman (MBS) son poste de prince héritier, et déclencher une crise politique en Arabie Saoudite. Analyse.
Le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé le 18 octobre qu’il ne se rendrait pas à Riyad, où il devait assister au sommet économique prévu du 23 au 25 octobre, en raison de la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.