Avec cinq films en compétition pour le prix le plus recherché et des longs métrages dans d’autres sélections, le festival de Cannes a laissé une part belle aux films du Moyen-Orient. Une première.
Ils étaient sur le devant de la scène : Michel Kafando, ex-président de la transition burkinabè, et Muntadhar al-Zaïdi, le journaliste qui avait lancé ses chaussures en direction du président George W. Bush. Que sont-ils devenus ?
Encore et toujours le Moyen-Orient. Une terrible malédiction semble s’être abattue sur cette région du monde. Composée de nations fragiles, elle vient en tout cas de franchir un pas décisif vers une nouvelle guerre, dont nous avons annoncé ici même qu’elle était programmée.
Le président du Paraguay Horacio Cartes a inauguré lundi à Jérusalem la nouvelle ambassade de son pays en Israël, emboîtant le pas aux États-Unis dans une démarche de rupture diplomatique qui indigne les Palestiniens.
La mort d’une soixantaine de manifestants palestiniens vaut à l’État hébreu de vives condamnations internationales. Outre la polémique sur le recours à la force, la stratégie israélienne pose question dans un territoire au bord du désastre humanitaire.
Les violents heurts, qui ont éclaté lundi dans la bande de Gaza au moment où les États-Unis inauguraient leur ambassade à Jérusalem, ont coûté la vie à au moins 59 Palestiniens, selon un dernier bilan officiel.
À l’approche des élections législatives libanaise, le 6 mai prochain, Jihâd Gillon, journaliste à La Revue, dresse un portrait de la vie politique du Liban… entre résilience et incohérences.
Sous la pression de la droite nationaliste, Benyamin Netanyahou annule un accord sur les migrants subsahariens conclu avec l’ONU. Récit d’une volte-face aux allures de capitulation.
L’escalade verbale entre Tel-Aviv et Ankara après le massacre par l’armée israélienne de 18 Palestiniens qui manifestaient pacifiquement à Gaza, le 30 mars, est significative de l’état du dialogue dans la région. Le Moyen-Orient aurait-il depuis atteint son point Godwin ?
Frappes en Syrie, conflit israélo-palestinien, élections en Libye, guerre au Yémen… Les enjeux sont nombreux pour ce 29e sommet de la Ligue arabe se tient dimanche 15 avril, à Dammam et qui réunira 21 chefs d’État arabes.
L’État hébreu aura attendu onze ans avant de revendiquer la destruction in extremis du réacteur d’Al-Kibar, en Syrie. Récit d’une opération secrète qui aurait pu être celui d’un fiasco.
Le président français, qui recevait le prince héritier d’Arabie saoudite mardi à l’Élysée, a associé aux discussions Saad Hariri, Premier ministre libanais. Les trois hommes devaient notamment évoquer « la stabilité du Moyen-Orient ».
Le puissant héritier de la dynastie des Al Saoud est à Paris pour trois jours. Depuis quelques mois, il cherche à séduire, dans un contexte de crise régionale.
Israël s’apprête à ouvrir ses archives sur le traitement réservé aux juifs d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient dans les premières années qui ont suivi la création de l’État en 1948. Une histoire qui pousse la société israélienne à regarder en face le racisme qui la traverse et dont les juifs marocains sont largement victimes.
Le gouvernement de Benyamin Netanyahou a annulé lundi un projet controversé d’expulsion de migrants africains et signé un accord avec l’ONU pour la réinstallation d’une partie d’entre eux dans des pays occidentaux.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé dimanche Benjamin Netanyahou d’être « un terroriste » après que le Premier ministre israélien a rejeté les « leçons de morale » de la Turquie à propos des affrontements meurtriers qui ont eu lieu vendredi entre Gaza et Israël.
Voisins, jeunes et wahhabites l’un et l’autre, ils auraient pu être complices. Mais, depuis neuf mois, le prince héritier saoudien, Mohamed Ibn Salman veut faire rendre gorge à l’émir du Qatar, Tamim Ibn Hamad Al Thani, coupable de ne pas se soumettre à ses diktats.
Le Qatar est le seul autre État wahhabite similaire à l’Arabie Saoudite. Cependant, le premier a suivi une voie moins conservatrice que le second qui entend bien réformer la place du religieux dans la société.
Au Qatar, l’émir Hamad a officiellement abdiqué au profit de son fils en 2013. Cependant certaines rumeurs voudraient que ce soit toujours lui qui tienne les reines du royaume. Eclairage.
Mohamed Ibn Zayed (MBZ), régent des Émirats arabes unis, fait figure de maître à penser du prince saoudien Mohamed Ibn Salman, dont il influence les décisions.
La montée en puissance de Mohamed Ibn Salman s’accompagne d’une volonté proclamée de rénover la pratique religieuse. Coup de communication ou réforme réelle ?
Le journaliste et historien français répond ici à Francis Kalifat, président du Crif, qui demandait en novembre que la « définition qui prend en compte l’antisionisme comme forme nouvelle de l’antisémitisme soit transposée dans l’arsenal législatif français ».
Les dirigeants saoudiens, qui s’appuient sur les hydrocarbures – le pays détient 20 % des réserves mondiales de pétrole -, pèsent de tout leur poids dans les relations internationales. Allié des États-Unis, le royaume s’emploie à propager le wahhabisme et multiplie les fronts contre l’Iran, le Qatar, Gaza ou le Yémen. Son influence grandissante en Afrique inquiète.
Le fils du roi Salman, âgé de 32 ans, a promis un véritable aggiornamento du wahhabisme saoudien. Politologue expert de l’islam politique et professeur associé à Sciences Po Paris, Stéphane Lacroix revient pour Jeune Afrique sur la portée réelle et les conséquences de ce tournant annoncé.
Dans un livre récemment traduit aux États-Unis, le journaliste Ronan Bergman revient sur les assassinats ciblés menés par les services secrets israéliens. Principale révélation de l’ouvrage : le rôle de premier plan prêté à l’État hébreu dans l’affaire Ben Barka.
Le 10 février a marqué un tournant dans les relations entre Israël et l’Iran : pour la première fois depuis 30 ans, l’État hébreu a perdu un jet militaire, abattu par la DCA syrienne alors qu’il était en mission pour bombarder des positions iraniennes.