Directeur adjoint de Paris Match et grand reporter, Régis Le Sommier, est également l’auteur de Assad, un livre dans lequel il raconte notamment ses deux rencontres avec Bachar al-Assad.
Le gouvernement de Benyamin Netanyahou avait posé un ultimatum aux migrants subsahariens en situation irrégulière : soit ils quittent le territoire avant fin mars, soit ils sont emprisonnés. Les premières incarcérations ont démarré, provoquant manifestations et grèves de la faim dans les centres de rétention.
Inconnu du grand public il y a encore quelques années, Avi Gabbay dirige désormais d’une main de fer le Parti travailliste. Et multiplie les appels en direction de l’électorat nationaliste.
Les combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), branche militaire du Parti de l’union démocratique (PYD), lui-même lié au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), sont parvenus à eux seuls à séduire les opinions occidentales. Une situation qui rappelle l’engouement pour les moudjahidine qui a débouché sur la guerre civile en Afghanistan. La Tribune de Jihâd Gillon.
Le procès de l’adolescente, nouvelle icône de la cause palestinienne, s’est ouvert près de Ramallah ce mardi. Malgré les nombreuses mobilisations en sa faveur, elle pourrait écoper d’une lourde peine.
À l’heure où les dirigeants nationalistes d’Israël déploient une politique de colonisation qui hypothèque la possibilité d’un État palestinien, les réactions des pouvoirs arabes sont aussi rares que maigres, parfois ineptes.
Mouvement social, complot extérieur, contestation politique… Chacun y va de son analyse pour décrypter les manifestations qui ont secoué le pays. Explications, au-delà des fantasmes.
Depuis le 28 décembre dernier, une vague de protestation s’est répandue dans plusieurs dizaines de villes d’Iran. Pour Azadeh Kian*, sociologue franco-iranienne, il ne s’agit pas d’un début de révolution.
Six jours après la décision de suspendre les vols émiratis aux ressortissantes tunisiennes, la tension est toujours vive entre les deux pays. Si le langage diplomatique demeure aseptisé, les actions de la société civile et des partis politiques, elles, ne faiblissent pas.
Dans tous les pays du monde arabe, les lignes sont en train de bouger en faveur des femmes. Mais les éducateurs, les États et surtout les imams doivent accompagner ce vent de changement.
Le point de passage entre l’Égypte et la bande de Gaza, généralement fermé, a rouvert partiellement samedi pour quatre jours, a indiqué le ministère de l’Intérieur du Hamas, au pouvoir dans l’enclave palestinienne.
Tous les trois sont des hommes neufs : ils se sont hissés au pouvoir suprême dans leurs pays respectifs il y a moins d’un an. Depuis, les médias du monde entier accordent à leurs moindres faits et gestes une attention toute particulière. Pas un jour ne passe sans que se révèle quelque chose de nouveau et d’intéressant sur eux.
Lors du sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération Islamique (OCI), à Istanbul, les leaders musulmans ont appelé la communauté internationale à reconnaître Jérusalem-Est comme capitale d’un État palestinien en riposte à la décision de Trump de considérer la ville sainte comme capitale d’Israël.
Qui aurait cru que, dans les années 1970, le Maroc tenait son James Brown en la personne du chanteur Fadoul ? Qu’il existait un Fela soudanais dénommé Kamal Keila ?
Plusieurs dirigeants ont manifesté leur inquiétude face à l’annonce d’une déclaration potentiellement explosive de Donald Trump qui doit s’exprimer, mercredi, sur le statut de la ville de Jérusalem. Le président américain pourrait reconnaître Al Qods (« Jérusalem », en arabe) comme la capitale d’Israël.
Le roi du Maroc interpelle le président américain après que ce dernier a annoncé son intention de transférer l’ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. Mohammed VI, dont les compatriotes soutiennent largement la cause palestinienne, préside aussi un puissant comité de solidarité avec la ville de Jérusalem, bras armé de l’action diplomatique marocaine dans la région.
Après trois semaines d’un périple épique, le Premier ministre a fait un retour applaudi à Beyrouth et annoncé suspendre sa démission. Mais la crise est encore loin d’être finie.
Cible numéro 1 du prince hériter Mohammed Ibn Salman, le prince a recouvré se liberté après avoir déboursé un milliard de dollars. Les autres croupissent toujours dans leur prison dorée du Ritz Carlton Riyad.
En signant la réconciliation avec un Hamas discrédité, le président de l’Autorité palestinienne, lui-même politiquement affaibli, tente de sauver ce qui peut encore l’être, du moins à court terme.
Présentée comme une opération anticorruption, la purge sans précédent décidée par le roi et le prince héritier s’apparente à un véritable coup de force. Objectif : s’arroger tous les pouvoirs.
Parmi les princes et autres nababs interpellés dans la nuit du 4 au 5 novembre dernier, certains sont particulièrement connus sur le continent pour leurs activités économiques et leurs réseaux d’influence. Portraits.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a réclamé mercredi à la coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen la fin du blocus imposé depuis deux jours à ce pays, menacé de subir « la plus grande famine » des dernières décennies.
L’Égypte a récupéré auprès des Émirats arabes unis 354 objets antiques présumés volés de diverses périodes, a indiqué le ministère égyptien des Antiquités.
Onze princes et des dizaines de ministres, anciens et actuels, ont été arrêtés samedi soir en Arabie saoudite, selon des médias, au cours d’une purge sans précédent qui doit permettre au jeune prince héritier de consolider son pouvoir.
Le Premier ministre libanais Saad Hariri a annoncé samedi, à la surprise générale, sa démission en accusant le Hezbollah chiite et son allié iranien de « mainmise » sur le Liban et en disant craindre pour sa vie.
Du projet de musée de Leïla Mezian à Casablanca à l’exposition sur les Chrétiens d’Orient, en passant par le Louvre d’Abu Dhabi, le président de l’Institut du monde arabe (IMA), bientôt trentenaire, balaie l’actualité culturelle du Maghreb au Moyen-Orient.
Une fois de plus, si l’on en croit les prévisions qu’a publiées le mardi 30 octobre le Fonds monétaire international (FMI) pour les 23 pays du Maghreb et du Moyen-Orient, la cassure est franche entre les pays exportateurs de pétrole et les pays qui l’importent. Même si leur point commun est que le pire est passé.