La dernière rencontre entre Faure Gnassingbé et Benyamin Netanyahou, début juin à Monrovia lors du sommet de la Cedeao, avait été précédée par une bagarre entre leurs gardes du corps respectifs – ce qui n’était pas la meilleure manière de préparer le premier sommet Afrique-Israël, prévu à Lomé fin octobre.
L’Iran pourrait quitter l’accord nucléaire avec les grandes puissances très rapidement si les Etats-Unis continuent leurs politiques de « sanctions et coercition », a menacé mardi le président iranien Hassan Rohani.
Pour éviter l’embrasement, l’État hébreu a renoncé au nouveau dispositif de sécurité aux abords de l’esplanade des Mosquées, à Jérusalem. Mais les Palestiniens et le monde arabe ne décolèrent pas.
Carla Del Ponte, 70 ans, a annoncé via un journal suisse sa démission de la commission d’enquête des Nations Unies sur la Syrie. Elle y critique fortement le travail de la commission en question et accuse le Conseil de sécurité de « ne pas vouloir établir la justice » dans le pays en guerre depuis plus de six ans.
La crise qui déchire les monarchies du Golfe depuis près de deux mois se calme quelque peu. Chaque partie fait montre d’une volonté de détente, sur fond de possible médiation américaine.
Encore un pèlerinage sous haute tension. Cette fois-ci, c’est la crise du Golfe qui s’invite dans la plus importante célébration musulmane. Mais pas seulement…
Le président soudanais, sous mandat d’arrêt international, est venu rencontrer le roi Salmane d’Arabie saoudite jeudi à Tanger, où celui-ci a pris ses quartiers d’été. Une visite vivement contestée par les défenseurs des droits de l’homme au Maroc.
Dix ans après avoir fui Gaza tombé sous la coupe du Hamas, l’ancien chef de la sécurité du Fatah, Mohammed Dahlan, pourrait revenir diriger le territoire. Son atout ? Sa proximité avec certaines puissances arabes de la région.
En cédant aux pressions de ses alliés orthodoxes opposés à la création d’une zone mixte de prière au Kotel, Netanyahou s’est attiré les foudres du courant libéral, majoritaire dans le monde juif.
Les autorités israéliennes sont sous pression après la mort de huit personnes dans une flambée de violences engendrée par les nouvelles mesures de sécurité sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, qui ont déclenché la colère des Palestiniens.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé dimanche à Jeddah, dans l’ouest de l’Arabie saoudite, première étape d’une tournée dans le Golfe pour tenter de déminer les tensions entre le Qatar et quatre pays arabes qui l’accusent de soutenir des extrémistes islamistes.
Intrigues, tensions, faux pas, crises de nerfs, rebondissements… La dispute qui oppose depuis le 23 mai le Qatar à ses ennemis émiratis, saoudiens, bahreïnis et égyptiens aurait tout d’un vaudeville si elle ne venait pas aggraver des tensions déjà paroxystiques au Moyen-Orient.
Le 16 juillet dernier, un mannequin saoudien a publié sur Snapchat une courte vidéo d’elle marchant dans une ruelle, vêtue d’une jupe courte, les cheveux et bras apparents. Rapidement relayé sur les réseaux sociaux, le post a suscité de vives réactions. Ce mardi, la jeune femme a été interrogée par la police, et risque des poursuites en justice.
Partisan résolu de la diplomatie de la canonnière, le très ambitieux maître des Émirats arabes unis manœuvre dans l’ombre sur plusieurs fronts, du Maghreb à l’Asie centrale. Et serait même derrière la nomination du nouveau prince héritier saoudien.
Selon le « Washington Post », les Émirats arabes unis auraient orchestré le piratage de sites internet qataris pour y insérer de fausses déclarations du prince Tamim. Des déclarations considérées comme étant à l’origine de la crise diplomatique que traversent actuellement les pays du Golfe.
Agressif, ambitieux, pressé, populaire… À 31 ans, le nouveau prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salman, se rêve en futur maître du Moyen-Orient. Enquête sur l’homme le plus puissant du royaume wahhabite.
Son parcours s’est fait dans les pas de son père, Salman, dont il est devenu l’élève, le conseiller, le favori. Aujourd’hui, Mohamed Ibn Salman, 31 ans, est le nouveau prince héritier du royaume saoudien.
Le chef du groupe État islamique (EI) Abou Bakr al-Baghdadi est mort, a annoncé ce mardi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), au lendemain de la proclamation par le gouvernement irakien de sa victoire à Mossoul, bastion de l’organisation jihadiste.
Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a proclamé dimanche la victoire dans Mossoul « libérée » à l’issue d’une bataille de près de neuf mois contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), a indiqué son bureau dans un communiqué.
Trois chercheurs en sciences sociales, dont deux anciens militants marocains du Mouvement du 20 Février, dénoncent les exécutions extrajudiciaires de Français partis se battre dans les rangs des jihadistes qui seraient, selon le Wall Street Journal, commanditées par les autorités françaises auprès de l’armée irakienne.
Les révélations du journal allemand Bild sur les conditions d’attribution de la Coupe du Monde 2022 au Qatar ont convaincu la Fifa de publier intégralement mardi dernier le rapport Garcia, rédigé en 2014. Le nom du Guinéen Amadou Diallo y figure en bonne place. La CAF et son congrès de Luanda en 2010 également…
Pris en étau entre le mécontentement de leurs administrés, la perte de leurs alliances et le discours agressif d’Israël, le Hamas tente de sortir de son isolement.
Quelques États africains ont entrepris des actions de médiation entre Riyad et Doha, alors même que le conflit entre les deux pays ne les concerne pas. Sans grand résultat jusqu’à maintenant…
Sur fond de crise du Golfe, le prince Mohammed Ben Salmane est devenu le numéro deux de la monarchie saoudienne. Le trône est désormais accessible à la deuxième génération de la dynastie des Al Saoud.
Le patron du football saoudien s’est excusé vendredi après que l’équipe nationale a snobé une minute de silence pour les victimes de l’attentat de Londres lors du match de qualification pour le Mondial 2018 qui l’opposait à l’équipe australienne, à Adelaïde, dans le sud de l’Australie.
Les auteurs des attaques quasi-simultanées qui ont frappé la capitale iranienne mercredi, faisant 13 morts, sont des nationaux iraniens qui avaient rallié le groupe terroriste État islamique (EI), selon un haut responsable iranien.
L’Arabie saoudite et ses alliés ont rompu lundi avec le Qatar qu’ils accusent de soutenir le « terrorisme », provoquant une crise diplomatique majeure au Moyen-Orient quinze jours après un appel de Donald Trump à l’unité des Arabes face à l’extrémisme.
Quand Crésus reçoit le roi du monde, seuls les plus désintéressés peuvent se permettre de négliger la convocation. D’Asie et d’Afrique, les chefs d’États comptant au moins une minorité sunnite ont accouru à Riyad. Et même d’Amérique du Sud, d’où est venu David Granger, président du Guyana, membre de l’Organisation de la coopération islamique depuis 1998.
C’est par le royaume wahhabite que le président américain Donald Trump a commencé sa première tournée diplomatique. À la clé, des contrats mirobolants… en échange d’une bienveillance complice.