D’un côté, une rébellion houthiste, soutenue par l’Iran. De l’autre, Tempête décisive, une coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite. Au milieu de ce champ de bataille entre chiites et sunnites, un État au bord de l’explosion.
Spécialiste du Moyen-Orient à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), Karim Bitar analyse le conflit au Yémen et l’intervention directe de l’armée saoudienne contre les miliciens chiites houthis. Interview.
Les chefs d’Etat de la Ligue arabe ont annoncé dimanche leur intention de créer une force militaire conjointe pour combattre les « groupes terroristes », notamment l’Etat islamique (EI), se donnant quatre mois pour s’accorder sur ses modalités et sa composition.
Les chefs d’État arabes ont clamé samedi à l’ouverture de leur sommet annuel en Égypte leur intention de créer une force unie pour combattre les « groupes terroristes », considérant comme un « test » l’opération militaire conjointe en cours au Yémen.
La création d’une force multinationale va dominer le sommet des chefs d’Etat de la Ligue arabe qui s’est ouvert samedi en Egypte, au moment où l’intervention militaire d’une coalition arabe au Yémen contre une rébellion chiite est perçue comme un « coup d’essai » de ce projet.
Alors que la confusion règnait sur le sort du président Abd Rabbo Mansour Hadi, ce dernier est arrivé jeudi en Arabie saoudite, le jour même où la coalition menée par Ryad commençait à frapper le Yémen.
Déjouant tous les pronostics, Benyamin Netanyahou est sorti vainqueur des législatives anticipées du 17 mars, accentuant même l’emprise de son parti, le Likoud.
L’Arabie saoudite a lancé mercredi une opération militaire au Yémen impliquant « plus de 10 pays » pour défendre le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi. Ce dernier a fui le pays en bateau mercredi devant l’offensive des rebelles chiites houthis.
Pendant des mois, les Occidentaux ont fait du départ de Bachar al-Assad un préalable. Mais après quatre ans de guerre, son régime est toujours debout et sa cruauté est éclipsée par la menace Daesh. Faudra-t-il se résoudre à négocier avec lui ?
Au moins 142 personnes ont péri lors de la grande prière du vendredi dans un triple attentat suicide contre deux mosquées à Sanaa. L’Etat islamique a revendiqué les attaques.
Le texto d’une agence de recrutement d’employés de maison au Liban, proposant une « promotion » sur les employées de nationalité éthiopienne et kényane, a suscité un tollé sur internet. Le ministère du travail a demandé l’ouverture d’une enquête.
Le mystère entourant la mort en 2004 de l’ancien leader palestinien reste entier après la publication, lundi, des conclusions d’une étude menée par une équipe d’experts mandatés par la justice française. Yasser Arafat n’aurait pas été empoisonné au polonium comme l’affirme sa veuve.
Au coude-à-coude dans les sondages avec le Likoud de Netanyahou à l’approche des législatives du 17 mars, la gauche nourrit l’espoir de revenir enfin au pouvoir. Avec le concours de Tzipi Livni, voire celui – une première ! – des partis arabes.
Le secrétaire d’État américain John Kerry a admis que Washington devra négocier avec le président syrien Bachar al-Assad pour mettre fin au conflit qui entre dimanche dans sa cinquième année et qui a fait plus de 215 000 morts.
Le conflit syrien entre dimanche dans sa cinquième année avec un bilan humanitaire dramatique et un régime toujours aussi brutal, enhardi par l’inertie d’une communauté internationale davantage préoccupée par les atrocités du groupe État islamique (EI).
Le Premier ministre israélien, en difficulté dans les sondages à deux jours des législatives, a lancé dimanche une offensive médiatique pour séduire le centre qui doit culminer en soirée avec un rassemblement de la droite à Tel Aviv.
Des images satellites, publiées par des chercheurs de l’université de Wuhana, en Chine, ont révélé une diminution de 83 % en quatre ans des lumières nocturnes visibles dans le ciel syrien.
Avigdor Lieberman, ministre des affaires étrangères et chef de l’extrême-droite israélienne, a déclaré mardi 10 mars, dans le cadre d’un meeting électoral, qu’il fallait « décapiter » les arabes qui s’opposent à Israël. L’Autorité palestinienne dénonce une provocation raciste.
Les jihadistes de l’État islamique ne se contentent pas d’égorger les vivants : ils s’en prennent aussi avec une rare violence à la culture et à l’Histoire, tentant de détruire un passé de création qui ne correspond pas à leur vision mortifère du monde.
La coalition internationale contre l’État islamique (EI) a effectué des frappes aériennes dimanche sur des raffineries tenues par les jihadistes. Le bilan serait d’au moins 30 morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Laëtitia Eïdo joue la résistante kabyle Fadhma N’Soumer dans le film du même nom qui a remporté samedi 7 mars l’Étalon d’argent au Fespaco, à Ouagadougou. Une belle récompense pour l’actrice franco-libanaise qui est également à l’affiche dans « Mon fils », d’Eran Riklis. Portrait.
Qui est Al-Mahdi, « le sauveur de tous les musulmans » dont de nombreuses vidéo de propagande jihadiste prophétisent la venue prochaine ? Décryptage de l’islamologue Soheib Bencheikh.
Selon son épouse, Ensaf Haidar, le blogueur saoudien Raif Badawi, déjà condamné à 1 000 coups de fouet et à dix ans de prison, risque désormais la peine de mort pour apostasie. Celle-ci s’est confiée à « Jeune Afrique ».
Ignoré par Tel-Aviv, décrédibilisé aux yeux de son peuple, le président de l’Autorité palestinienne tente vaille que vaille de sauver la face. Mais la question de sa succession se pose plus que jamais.
Khalid al-Fawwaz, un Saoudien présenté comme un fidèle lieutenant d’Oussama Ben Laden, a été reconnu coupable de complot en lien avec les attentats contre les ambassades américaines à Nairobi et Dar es-Salaam en 1998, qui avaient fait 224 morts et des milliers de blessés.
Un jeune Sud-Africain, se présentant sous le nom d’Abu Hurayra Al-ifriki, assure avoir rejoint les rangs de l’État islamique en Syrie. Une information qui n’a pas encore été confirmée par les autorités de son pays. Mais le récit de l’intéressé se révèle d’une impeccable crédibilité.