Hamad Ibn Jassem Al Thani, Premier ministre du Qatar, qualifie la répression ménée par le régime de Bachar al-Assad contre la rébellion syrienne de « guerre d’extermination » contre son peuple. Doha fustige également l’immobilisme de la communauté internationale.
Au menu de la tournée moyen-orientale du roi du Maroc Mohammed VI, les investissements et la crise syrienne. Avec un fil rouge : renforcer le partenariat entre Rabat et le Conseil de coopération du Golfe.
Alors que l’idée d’un État binational unique progresse dans une frange de la classe politique israélienne, un sondage publié par « Haaretz » montre qu’en cas d’annexion d’une partie de la Cisjordanie par l’État d’Israël, ses ressortissants juifs seraient en faveur d’une politique discriminatoire à l’égard de leurs compatriotes arabes. En un mot : pour l’établissement d’un régime d’apartheid.
Derrière le conflit armé qui oppose le pouvoir syrien à la rébellion ressurgit la vieille hostilité des islamistes sunnites à l’égard d’un régime dominé par un parti laïque et dont les dirigeants sont issus de communautés minoritaires.
Ce serait une grande première. Le « peuple syrien » est l’un des favoris pour l’obtention du prix Nobel de la paix. Une dizaine de personnalités de plusieurs pays, dont les écrivains libanais Ziad Majed et Élias Khoury, ont lancé un manifeste allant dans ce sens, lui témoignant de leur « admiration » pour « sa vaillance et sa détermination en faveur de la liberté ». Le Prix Nobel, dont le Lauréat sera révélé le 12 octobre, doit-il, selon vous, aller au « peuple syrien » ? Peut-on considérer ce dernier comme une entité à part entière ? Exprimez-vous dans les commentaires.
Washington compte retirer le mouvement des Moudjahidine du peuple iranien de sa liste des organisations terroristes. Un énième moyen d’accentuer la pression sur Téhéran…
Conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre, Uzi Arad n’a qu’une obsession : bombarder l’Iran pour l’empêcher de contester la suprématie militaire de l’État hébreu.
Les habitants de la Cisjordanie multiplient les manifestations contre la vie chère. Ils réclament le départ de leurs dirigeants, tenus pour responsables de la dégradation de leurs conditions de vie.
Crises malienne et syrienne, nucléaire iranien, film anti-islam et manifestations anti américaines… Les sujets les plus brûlants de l’actualité ont été abordés par les dirigeants du monde, lors de la 67e Assemblée des Nations unies, le 25 septembre à New-York. Le président français, François Hollande, a notamment exhorté ses pairs à une action urgente au Mali, mais aussi en Syrie, où l’émir du Qatar pense qu’une intervention militaire arabe est désormais souhaitable.
Le lancement de l’internet national iranien, le 22 septembre, suscite de vives inquiétudes dans les rangs des défenseurs de la liberté d’expression. Officiellement, il ne s’agit pourtant que de renforcer la sécurité du système informatique…
Dernier rebondissement en date dans « l’affaire Innocence of Muslims » : Cindy Lee Garcia, une des actrices ayant joué dans le film, a porté plainte pour « tromperie » contre le producteur présumé du film, Nakoula Basseley Nakoula, avant d’être déboutée. Se disant la cible de menaces de mort, elle répète que les acteurs ont été bernés. Dans le même temps, le script tel qu’il a été fourni aux acteurs vient d’être publié.
S’il n’entend pas renier le partenariat avec les États-Unis ni le traité de paix avec Israël, le nouvel homme fort égyptien souhaite en tout cas reconquérir une certaine marge d’indépendance.
Liban, Égypte, Soudan, Tunisie, Yémen, Pakistan… Dans la foulée de l’attaque du consulat américain de Benghazi, le 11 septembre, qui a entraîné la mort de quatre fonctionnaires américains, dont l’ambassadeur Christopher Stevens, de nombreuses manifestations – plus ou moins violentes – étaient en cours dans l’après midi du vendredi 14 septembre. Toujours pour protester contre le film anti-musulmans « Innocence of Muslims ». On compte six morts à travers le monde.
La Russie a indiqué samedi qu’elle pousserait le Conseil de sécurité de l’Onu à approuver l’accord de Genève sur les principes d’une transition en Syrie, mais Washington a prévenu qu’il n’accepterait une résolution que si elle prévoyait des sanctions.
Les services de renseignement français affirment que des armes auraient récemment été livrées, via le Burkina Faso, au Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).
Al-Jazira a été victime d’une cyber-attaque, mardi 4 septembre. Les différents sites de la chaîne qatarie, tant la version arabophone (Aljazeera.net) que la version anglophone (Aljazeera.com), mais aussi les sites sportifs de la chaîne, ont été visés.
L’habit vert des immortels : l’écrivain Amin Maalouf ne pouvait rêver plus bel uniforme pour effectuer sa rentrée littéraire que celui de sa récente réception à l’Académie française. Une rentrée marquée par la parution de son roman « Les Désorientés ». Le maître y fait une rare incursion dans le XXe siècle et évoque son Liban natal en guerre, sujet douloureux qu’il n’avait fait qu’effleurer jusqu’à présent. Parti au début du conflit, Adam est resté à Paris une fois la paix revenue. La mort d’un ancien ami le décide à se rendre au pays de son enfance et à réunir son cercle d’amis jadis inséparables mais que le conflit, les opinions ou le destin ont dispersés, brouillés, désorientés. En voici un extrait en avant-première.
Très contestée au sein d’un Conseil national syrien (CNS, opposition extérieure) dominé par les Frères musulmans, l’universitaire Bassma Kodmani a démissionné le 28 août.
Contrarié par le maître de Damas, dont il a longtemps été proche, l’émir qatari Hamad Ibn Khalifa Al Thani a fait de la chute de son ancien ami syrien une affaire personnelle.
Une cour d’appel de Bahreïn a confirmé, mardi 4 septembre, les peines prononcées à l’égard de treize opposants bahreïnis. Des militants qui avaient occupé une place centrale au moment du soulèvement populaire de février-mars 2011.
Profitant du retrait de l’armée loyaliste, les forces kurdes se sont emparées de plusieurs villes frontalières avec la Turquie. Et caressent le rêve, sinon d’une indépendance, du moins d’une autonomie sur le modèle irakien.
La récente décision du gouvernement sud-africain de bannir les étiquettes « made in Israel » des produits provenant des Territoires occupés a déclenché la fureur de l’État hébreu. Le ministre israélien des Affaires étrangères est allé jusqu’à accuser l’Afrique du Sud de continuer à appliquer l’apartheid.
Avant son départ d’Iran, l’impératrice Farah Pahlavi avait rassemblé des pièces maîtresses de l’art contemporain. Elles étaient récemment présentées à l’exposition « Pop Art & Op Art » organisée à Téhéran.
Le diplomate algérien Lakhdar Brahimi pourrait succéder à Kofi Annan au poste d’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU en Syrie. Mais d’autres noms circulent pour une mission qui paraît presque impossible.
Un rapport de la Commission d’enquête de l’ONU, publié mercredi 15 août, accuse les forces gouvernementales syriennes de crimes contre l’humanité et les rebelles syriens de crimes de guerre.
Non, ce n’est pas de la science-fiction. L’Arabie saoudite a donné son accord à la construction d’une ville industrielle réservée exclusivement aux femmes de manière à ce qu’elles puissent gérer leurs entreprises sans la contraite des lois de ségrégation des sexes en vigueur dans le royaume. Objectif : l’émancipation par l’exclusion. Contradictoire ?
En chantant en persan, la langue de son enfance, la reine de la pop israélienne fait un énorme carton à Tel-Aviv, à New York et… à Téhéran. Du jamais vu.
Plus de 12 000 Syriens fuyant les violences dans leur pays se sont réfugiés depuis un mois en Algérie, a-t-on appris dimanche de source proche du ministère de l’Intérieur.