Après plus de 200 jours d’affrontements, la guerre à Gaza ne donne aucun signe de répit, pendant que le Sénat américain donne son feu vert à des milliards d’aide militaire à Israël.
Le général Aharon Haliva est le premier haut responsable israélien à quitter son poste à la suite de l’attaque du Hamas. Estimant que son service « n’a pas rempli sa mission », il dit en tirer les conséquences.
Benjamin Netanyahou s’est engagé dimanche 21 avril à accroître la « pression militaire » sur le Hamas « dans les prochains jours », sans évoquer un assaut sur la ville surpeuplée de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qu’il s’est dit à maintes reprises déterminé à lancer.
La tension était brusquement montée au Moyen-Orient le 13 avril, lorsque Téhéran a mené une attaque sans précédent contre Tel Aviv, en réponse à une attaque attribuée à Israël le 1er avril. La riposte israélienne survenue le 19 avril a été minimisée par le ministre iranien des Affaires étrangères.
Les appels au calme de nombreux pays se multiplient pour éviter une escalade après la première attaque directe de l’Iran contre Israël, perpétrée le 13 avril dernier.
L’armée israélienne poursuit lundi 15 avril ses opérations dans la bande de Gaza et affirme que l’attaque iranienne ne la fera pas dévier de ses objectifs face au Hamas.
L’Iran a lancé dans la nuit de samedi à dimanche plus de 200 drones et missiles contre Israël, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas. Une attaque directe iranienne inédite qui « a atteint tous ses objectifs », selon le chef des forces armées iraniennes, et que l’armée israélienne affirme avoir « déjouée ».
Des menaces de représailles font monter la tension ce 12 avril au Proche-Orient, suscitant des appels internationaux des alliés d’Israël et de l’Iran, au moment où des progrès en vue d’une trêve dans la bande de Gaza se font attendre.
Le chef de l’organisation islamiste a dit que celle-ci ne fléchirait pas dans les négociations pour une trêve, après qu’une frappe israélienne dans la ville de Gaza a tué trois de ses fils et quatre de ses petits-enfants.
Benyamin Netanyahou a annoncé qu’une date avait été fixée pour une offensive sur Rafah, malgré l’opposition de Washington, à l’heure où le Hamas et Israël tentent de se mettre d’accord sur une trêve.
Les négociations entre le Hamas et Israël se poursuivent via les médiateurs internationaux que sont l’Égypte, les États-Unis et le Qatar. En parallèle, Tsahal s’est retirée de Khan Younès pour préparer son offensive sur ce qu’elle estime être le dernier bastion de l’organisation islamiste.
Israël a annoncé vendredi 5 avril autoriser la livraison « temporaire » d’aide dans la bande de Gaza, assiégée et menacée de famine, via le port d’Ashdod et le point de passage d’Erez, au lendemain d’une mise en garde inédite de son grand partenaire américain.
Le dernier échange entre le Premier ministre israélien et le président des États-Unis remonte au 18 mars. La mort dans une frappe israélienne de sept travailleurs humanitaires de l’ONG World Central Kitchen a encore accru le mécontentement américain.
L’armée israélienne a reconnu le 3 avril une « grave erreur » après la frappe qui a tué sept collaborateurs de l’ONG humanitaire World Central Kitchen dans la bande de Gaza, un drame qui suscite la consternation internationale.
Un texte voté le 1er avril au Parlement israélien permet d’empêcher la diffusion de médias étrangers portant atteinte à la sécurité de l’État. L’Union européenne et les États-Unis ont fait part de leur préoccupation.
Onze personnes ont été tuées dans le raid israélien sur un bâtiment diplomatique iranien en Syrie. Tous étaient des combattants selon une ONG. Téhéran et ses alliés, dont la Russie, appellent à une réaction internationale.
Frappes israéliennes dans le Sud, difficultés à acheminer de l’aide, système de santé anéanti… Les pressions internationales en faveur d’un cessez-le-feu se font plus insistantes.
En dépit de l’adoption lundi de la première résolution des Nations unies pour un « cessez-le-feu immédiat » dans le territoire palestinien, Israël poursuit son offensive meurtrière.
Le 24 mars, les autorités israéliennes ont fait savoir à l’Unrwa, l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, que ses convois ne pourraient plus faire parvenir des vivres aux Gazaouis dans le nord de l’enclave.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a qualifié l’ONU d’« organisation anti-israélienne », après la visite en bordure de la bande de Gaza du secrétaire général António Guterres, qui a appelé à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat ».
Antony Blinken s’est entretenu avec le prince héritier Mohammed Ben Salman pour évoquer le conflit à Gaza, mais aussi les relations bilatérales entre les États-Unis et le royaume.
Pour la première fois, les États-Unis ont présenté un projet de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU sur un « cessez-le-feu immédiat lié à la libération des otages » retenus à Gaza depuis le début de la guerre.