Sans se voir ni se rencontrer, des Palestiniens et des Israéliens commencent à échanger sur le net via Facebook. Créée il y a un peu plus d’un mois, et portée au grand jour par un article du « New-York Times » daté du 9 juillet, la page « Yala-Young Leaders » ambitionne de devenir un espace de travail et d’échanges qui obligerait les politiques à choisir la voie de la paix.
La tension monte entre Damas d’un côté, et de l’autre Paris et Washington. Après que les ambassadeurs français et américains se sont rendus dans une ville en proie à la contestation, les représentations diplomatiques des deux pays ont été la cible d’attaques des manifestants pro-Bachar el-Assad.
Au cœur des révoltes arabes, la chaîne qatarie a déçu certains auditeurs par le deux poids deux mesures dont elle a fait preuve selon les pays. La chercheuse Claire-Gabrielle Talon explique comment elle devient un enjeu géopolitique et une arme redoutable qui pourraient exacerber les tensions au sommet de l’État. Interview.
Pas question de partir. Dans son discours du 20 juin, le président syrien Assad a certes appelé à un dialogue national, premier pas vers d’hypothétiques réformes, mais il a justifié la poursuite de la répression en dénonçant un complot ourdi par l’étranger contre l’État.
Israël se dit déterminé à intercepter une nouvelle flottille humanitaire à destination de Gaza, dont le départ est prévu en fin de semaine. Les organisateurs dénoncent des pressions de l’État hébreu qui continue d’imposer un blocus condamné par l’ONU.
Au bout du rouleau, Tarek Haziz ne veut pas mourir en prison. L’ex-ministre de Saddam Hussein demande aux autorités irakiennes son exécution immédiate… ou sa libération.
Plusieurs milliers de Syriens sont à nouveau descendus dans les rues pour réclamer la chute du régime, après un discours du président Bachar al-Assad qui refuse de reconnaître l’ampleur de la contestation.
L’Italien Filippo Grandi est à la tête de l’UNRWA depuis le 20 janvier 2010. Rencontre avec le commissaire général de cette agence onusienne qui s’occupe des réfugiés palestiniens au Proche-Orient.
Rompant avec l’autisme de Benyamin Netanyahou, d’anciens membres de l’establishment sécuritaire ont décidé de militer pour une normalisation des relations avec le monde arabe.
L’histoire insolite d’un descendant de réfugié palestinien qui est parvenu à s’infiltrer dans l’État hébreu et à rejoindre la métropole israélienne… en transports en commun.
Jusqu’à présent, aucun chef d’État ne s’était rendu dans la capitale des insurgés libyens. Tranchant avec la frilosité de l’Union africaine, le président sénégalais Abdoulaye Wade a franchi le pas, le 9 juin.
Dans le deuxième tome de ses Mémoires, l’ancien président français multiplie les portraits de dirigeants africains et proche-orientaux. Certains pleins d’empathie. Et d’autres beaucoup moins.
L’historien et spécialiste du Maghreb publie un livre d’entretien autour du « printemps arabe ». Un bouleversement radical qu’il juge irréversible et qui traduit la volonté des citoyens de prendre enfin en main leur propre destin.
Amina Arraf, la blogueuse syrienne dont l’enlèvement avait ému la blogosphère il y a une semaine, avant de paraître douteux, n’est en fait pas réelle. Son créateur est Tom MacMaster, un étudiant américain en Écosse. Qui « s’excuse » de la supercherie – tout en estimant que « les faits relatés sur le blog sont authentiques ».
Les autorités égyptiennes ont arrêté un officier israélien travaillant pour les services de renseignements de son pays, le Mossad, a rapporté dimanche l’agence officielle égyptienne Mena.
Enjeu d’un éventuel accord de paix entre Israël et la Syrie, le plateau du Golan a été le théâtre d’incidents sanglants à l’occasion de l’anniversaire de la défaite arabe de 1967.
Incapable de tenir tête à Benyamin Netanyahou, un Premier ministre israélien avide de territoires, Barack Obama a amèrement déçu l’opinion arabe et musulmane. Et conforté sa conviction que Washington est vendu aux intérêts israéliens.
Que ce soit vis-à-vis de la Syrie ou de la Libye, où des révolutions populaires sont en cours, les dirigeants réunis en sommet à Deauville ont décidé d’appliquer une politique de fermeté. Mais les divisions demeurent.
Plus de cent jours après son élection par le Parlement, le nouveau Premier ministre libanais n’est toujours pas parvenu à former un gouvernement. Un blocage récurrent lié à un confessionnalisme politique obsolète.
Dans son discours très attendu sur le Proche-Orient, le président Barack Obama s’est prononcé pour la création d’un État palestinien sur la base de la ligne de cessez-le-feu de 1967. Malgré ses assurances que la paix ne peut pas être « imposée » de l’extérieur, Israël a immédiatement protesté.
Nabil Rajab, opposant, président du Centre pour les droits de l’homme de Bahreïn et secrétaire général adjoint de la FIDH, revient sur la contestation populaire à Bahreïn. Il en ressort que les chiites ne veulent plus être traités comme des citoyens de seconde zone. Selon lui, par ailleurs, l’Iran ne représente pas une menace pour le royaume.
Khaled Sid Mohand, journaliste algérien indépendant, a été libéré le 3 mai par les autorités syriennes, après trois semaines de détention. En conférence le 13 mai à Paris, il est revenu sur son expérience et son interprétation de la révolte syrienne.
Scellée le 4 mai au Caire, la réconciliation entre le parti de Mahmoud Abbas et le mouvement islamiste rapproche un peu plus les Palestiniens d’une proclamation unilatérale de leur État. Mais elle condamne aussi les deux factions rivales à s’entendre durablement.