Au moins vingt-cinq personnes ont été tuées ce vendredi à Deraa, berceau de la contestation dans le sud de pays, et à Homs. Partout en Syrie, les manifestations ont rassemblées plusieurs dizaines de milliers de manifestants pour le « vendredi de la colère ».
Maître de conférences à l’Institut d’études politiques à Paris, Mohammed El Oifi est un politologue et un spécialiste des médias arabes qui s’est beaucoup intéressé à la chaîne de télévision qatarie, Al-Jazira, dans ses travaux.*
Un gazoduc égyptien alimentant Israël et la Jordanie a été rendu hors service par une attaque mercredi matin. C’est la deuxième du genre en moins de trois mois et elle risque de compliquer encore la révision des accords gaziers annoncées par le Premier ministre égyptien. L’État hébreu craint une rupture de son approvisionnement.
Loin de vouloir s’inféoder à Téhéran, les membres de la branche minoritaire de l’islam aspirent d’abord à une juste intégration à la vie sociale, économique et politique des pays où ils sont nés.
La révolte populaire contre l’autorité monarchique couvait à Bahreïn depuis plusieurs années. Au terme de plusieurs semaines de protestation contre la répression des manifestants réclamant des réformes, onze des dix-huit députés de l’opposition chiite ont présenté leur démission au Parlement.
Il comptait sur la désunion des Arabes, sur la lâcheté des Occidentaux et sur le soutien de la Chine. C’est raté. Alors qu’il s’apprêtait à lancer un assaut décisif sur Benghazi, le « Guide » libyen a subi un terrible revers : le vote, au Conseil de sécurité de l’ONU, d’une résolution autorisant le recours à la force… contre lui.
Les frappes aériennes de la coalition internationale se sont poursuivies en Libye dimanche. Les villes de Tripoli, Syrte et Sebha, fief du colonel Kadhafi, étaient notamment visées. L’armée libyenne continue sa répression à Misrata.
Le gouvernement français a annoncé que des frappes militaires contre la Libye seraient mises en œuvre dans les prochaines heures et que son aviation y participerait. Le Qatar de son côté a déclaré sa participation à l’établissement de la zone d’exclusion aérienne.
Selon le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, « plusieurs pays arabes » ont « assuré qu’ils participeraient » à une éventuelle intervention militaire internationale en Libye. Après l’attaque d’Ajdabiya mardi, les insurgés se sont retranchés à Benghazi, leur bastion assiégé.
Si Ben Ali et Moubarak ont dû jeter l’éponge d’abord sous la pression de la rue, les réseaux sociaux en ligne ont joué un rôle clé dans la mobilisation des peuples et l’exportation de la révolution. Voyage au cœur d’une cyber-résistance aussi insaisissable qu’unitaire.
L’Italie a refusé l’entrée dans ses eaux territoriales à un ferry affrété par le Maroc pour rapatrier ses ressortissants en Libye. Le commandement du navire avait demandé l’autorisation d’entrer dans un port pour faire le plein de carburant.
Depuis juillet 2009, le Franco-Algérien est le sélectionneur des Fursan, l’équipe nationale palestinienne de football, qui dispute, le 9 mars, son premier match officiel à domicile.
Après trois mois d’absence, le roi Abdallah accompagne son retour en Arabie saoudite d’une série de réformes portant sur les salaires, la lutte contre le chômage et l’aide au logement notamment.
Plusieurs soulèvements populaires ont eu lieu jeudi dans différents pays du Maghreb et du Moyen-Orient. En quarante-huit heures, on dénombre une vingtaine de mort et des dizaines de blessés. Bilan.
À travers le Maghreb et le Moyen-Orient, des mouvements de contestation populaire, d’abord timides, se sont radicalisés ces dernières semaines. La chute des régimes tunisien et égyptien a inspiré la jeunesse du Yémen, de la Libye, ou encore de Bahreïn. Les manifestants demandent plus de liberté, de meilleurs conditions de vie, voire même le départ de leurs dirigeants.
Selon des documents confidentiels rendus publics par Al-Jazira, les responsables palestiniens conduits par Mahmoud Abbas étaient prêts à faire d’importantes concessions lors des négociations de 2008, tout en affichant une fermeté de façade.
Cherche personnalité brillante, consensuelle et habile pour mission (presque) impossible… Tel est l’appel à candidature que devrait lancer très vite la coprésidence franco-égyptienne de l’Union pour la Méditerranée (UPM), après la démission, le 26 janvier, de son secrétaire général, Ahmad Massa’deh, tout juste un an après son entrée en fonction.
Avec plusieurs membres de sa famille, Leïla Trabelsi a quitté une première fois Tunis vers le 22 décembre à bord du Boeing présidentiel. Direction, Dubaï, où elle dépose dans un coffre loué à une banque de la place une importante quantité de lingots d’or transportés dans l’avion présidentiel, selon une source bancaire de Dubaï.
De retour en Irak après un exil de quatre ans en Iran, le leader radical chiite pourrait compliquer la tâche du Premier ministre Nouri al-Maliki, qui, paradoxalement, a besoin de son soutien pour gouverner.
La quatrième ville sainte du judaïsme est au cœur d’une vive polémique depuis que dix-huit rabbins y ont prononcé un décret visant sans détour la population arabe.
Deux nouveaux cas de tentative de suicide par le feu ont eu lieu en Égypte mardi. Le même jour, selon la presse algérienne, un jeune homme aurait aussi tenté de mettre fin à ses jours de la même manière. Après la révolution tunisienne, partie d’un geste de ce type, les pays arabes devront se pencher sur ses répercussions dans leurs sociétés lors d’un sommet à Charm el-Cheikh mercredi.
Si le Moyen-Orient passe pour « compliqué », c’est parce que son histoire est méconnue. Pour mieux l’éclairer, Patrick Seale a choisi d’écrire une biographie de Riad el-Solh, père de l’indépendance libanaise, qui a incarné le destin d’une région meurtrie par l’ingérence des puissances étrangères et la naissance de l’État d’Israël. Extraits.
Il y a vingt ans, le 17 janvier 1991, les États-Unis déclenchaient la première guerre du Golfe. Tractations, mots de codes secrets, stratégie… Redécouvrez comment l’Amérique et ses alliés ont préparé et lancé l’opération « Tempête du désert » contre l’Irak, à la faveur de la réédition d’un article de Hugo Sada paru dans Jeune Afrique n° 1569, daté du 23 au 29 janvier 1991.