En décidant de renouer avec Damas, Washington reconnaît l’importance régionale de la Syrie, qui récolte ainsi les fruits d’une politique étrangère fondée sur la préservation de ses intérêts vitaux et de sa sphère d’influence.
Longtemps présenté comme un technocrate du sérail, l’ex-Premier ministre de Khomeiny continue de rejeter les résultats tronqués de la présidentielle du 12 juin. Et apparaît désormais comme un leader opiniâtre et charismatique.
Amnesty International a passé au crible les 22 jours de l’opération meurtrière baptisée Plomb Durci par Israël et menée en janvier dans la bande de Gaza contre le Hamas. L’organisation internationale dénonce les pertes civiles et réclame un embargo immédiat sur les armes, ainsi qu’une condamnation des responsables.
Yemenia est formelle : le crash de son A310, mardi, au large des Comores, n’est pas la conséquence d’une défaillance technique. Le ministre yéménite des Transports a pour sa part précisé que l’avion avait été révisé en mai par Airbus. Reste que les Comoriens qualifient d’ »avions poubelles » les vols de Yemenia assurant la liaison Sana’a-Moroni…
Le Hezbollah s’est farouchement opposé à la venue de Gad Elmaleh pour une tournée au Liban. Il a mené une véritable campagne de désinformation contre l’artiste, l’accusant de soutenir Israël auquel le mouvement chiite armé est officiellement hostile. Le comédien a annulé ses spectacles.
Le siège de l’Irena, la première organisation mondiale dédiée aux énergies renouvelables, sera situé à Abou Dhabi, aux Emirats Arabes Unis. C’est la française Hélène Pelosse qui dirigera cet Institut, voué à faire prévaloir les nouvelles énergies sur les énergies fossiles.
S’estimant bâillonné, l’ancien patron de Reporters sans frontières démissionne de son poste de directeur du Centre de Doha pour la liberté de l’information.
Un Airbus A310 de la compagnie Yemenia, transportant des passagers en provenance de Paris et Marseille, a disparu dans la nuit de lundi à mardi entre le Yemen et les Comores avec 147 personnes à bord, a-t-on appris de source aéroportuaire.
Face au gigantesque mouvement de protestation déclenché par la réélection douteuse du président Ahmadinejad, l’aile conservatrice du régime choisit la manière forte. Quitte à se discréditer un peu plus aux yeux de la population. Une chose est sûre : rien ne sera jamais plus comme avant.
L’Iran vient de libérer 5 des 9 membres du personnel de l’ambassade britannique arrêtés dimanche. le régime affirme vouloir maintenir ses relations avec l’Occident, mais multiplie les tentatives d’intimidation.
Saad Hariri a été chargé samedi de former un gouvernement d’union. Le chef de la majorité libanaise s’est engagé à rassembler les forces rivales, y compris le Hezbollah.
L’Iran a arrêté huit employés locaux de l’ambassade du Royaume-Uni à Téhéran. Il leur est reproché d’avoir encouragé les manifestations de rue contestant la réélection, le 12 juin, du président sortant Mahmoud Ahmadinejad.
En dehors des Emirats Arabes Unis, qui ont jugé toute ingérence dans les affaires intérieures iraniennes « inacceptable », les voisins arabes de la République islamique n’ont pas pris position sur la contestation qui fait rage en Iran. Karim Pakzad, chercheur associé à l’IRIS, explique les raisons de ce silence.
Du 23 juin au 22 novembre, l’Institut du monde arabe, à Paris, présente le travail de dix-neuf artistes palestiniens contemporains. Des œuvres qui témoignent du poids de l’occupation israélienne sans être exemptes d’humour, d’optimisme et d’espoir.
Sur les neufs étrangers enlevés le 12 juin, huit résident dans le pays, dont cinq travaillent à l’hôpital de Saada. Les considérant comme des leurs, la population s’est mobilisée pour exiger leur libération.
En assortissant la création d’un État palestinien d’une série de conditions restrictives qui le vident de sens, le Premier ministre de l’État hébreu s’oppose frontalement à la volonté du président américain.
Le président russe Dmitri Medvedev a affirmé mardi au Caire vouloir organiser à Moscou d’ici fin 2009 une conférence de paix sur le Proche-Orient, recevant l’appui du président égyptien Hosni Moubarak.
Le Conseil des Gardiens de la constitution a décidé de maintenir le statu quo et de confirmer les résultats de l’élection présidentielle iranienne, n’ayant constaté « aucune fraude majeure » dans la réélection de Mahmoud Ahmadinejad. Ils ont menacé les partisans de Mir Hossein Moussavi de répression s’ils continuaient à manifester leur désaccord.
La victoire très douteuse de Mahmoud Ahmadinejad à la présidentielle du 12 juin a jeté des millions d’Iraniens dans les rues. Pour la première fois depuis 1979, la cohésion de la classe dirigeante vole en éclats. Et maintenant ?