Alors que la délégation de la Cedeao chargée de mener une médiation avec les putschistes à Niamey a pour le moment échoué, le président nigérian continue de brandir la menace d’une intervention militaire au Niger pour rétablir Mohamed Bazoum au pouvoir. Mais est-ce si simple ?
Alors que le bras de fer se durcit entre les auteurs du coup d’État au Niger et la Cedeao, plusieurs pays, notamment le Nigeria et le Sénégal, ont déjà indiqué qu’ils mobiliseront des troupes en cas d’intervention militaire vers Niamey. Jeune Afrique fait le point.
Depuis le début du coup d’État au Niger, la question de l’influence de la Russie et du groupe Wagner est posée avec insistance. Le général Tiani bénéficie-t-il de l’aide de Moscou ou de ses supplétifs ?
Toujours aux mains des putschistes, le président nigérien vit des heures difficiles, comme l’ont dénoncé, le 3 août, le PNDS et le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. Jeune Afrique a obtenu de nouvelles informations sur sa captivité.
Le président mauritanien a fermement condamné le putsch du général Abdourahamane Tiani, mais il ne devrait pas apporter d’appui à la Cedeao. Explications.
Les membres de l’organisation sous-régionale arrivés jeudi soir à Niamey pour tenter de trouver une sortie de crise sont repartis quelques heures plus tard, sans avoir rencontré le chef de la junte.
Dans une tribune publiée par le Washington Post, le président nigérien, toujours séquestré par les putschistes dirigés par le général Tiani, appelle à la mobilisation de l’ensemble de la communauté internationale et met en garde contre les conséquences « dévastatrices » du coup d’État.
Le Conseil national de sauvegarde de la patrie a, selon nos informations, procédé à la coupure des signaux de RFI et France 24 ce jeudi 3 août dans l’après-midi.
Après avoir condamné le putsch contre le président Mohamed Bazoum, l’Algérie réitère son soutien à ce dernier tout en mettant en garde contre une opération de force pour déloger les putschistes.
Le 26 juillet, Abdourahamane Tiani a renversé le pouvoir avant de créer un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, et de se proclamer chef de l’État. Qui est ce haut gradé, taiseux et calculateur, dont personne ne soupçonnait l’ambition ?
À trois jours de l’échéance de l’ultimatum fixé par la Cedeao aux putschistes nigériens pour rendre le pouvoir à Mohamed Bazoum, le général Abdourahamane Tiani déclare qu’il « refuse toute ingérence dans les affaires intérieures » de son pays.
Banques, électricité, pétrole, denrées alimentaires… La Cedeao a décidé de sanctions financières inédites à l’encontre des putschistes au Niger. Explications.
Indispensable au fonctionnement des centrales nucléaires, l’approvisionnement en uranium est au cœur des préoccupations françaises après la prise du pouvoir par la junte du général Tiani.
Un petit avion de liaison a décollé de Niamey ce 2 août avec, à son bord, plusieurs officiers chargés de réfléchir à un renforcement de la coopération avec le Mali.
Les frontières terrestres et aériennes du Niger avec cinq pays ont été rouvertes, près d’une semaine après leur fermeture lors du putsch du général Tiani.
L’organisation présidée par Bola Tinubu a fixé un ultimatum au général Tiani, qui a mené le coup d’État contre Mohamed Bazoum : soit l’ordre constitutionnel est rétabli au Niger d’ici le 6 août, soit la Cedeao envisagera « toutes les options », y compris militaires. Cinq questions pour comprendre pourquoi la menace est crédible.
Dans un communiqué conjoint, les juntes malienne et burkinabè ont menacé l’organisation régionale d’entrer en guerre au Niger si une intervention militaire y avait lieu pour réinstaller le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
L’ambassade de France à Niamey a indiqué que l’opération devrait durer toute la journée, et qu’elle est organisée en coordination avec les forces nigériennes.
Dans un communiqué, les colonels putschistes précisent qu’ils refusent d’appliquer les sanctions décrétées par la Cedeao et qu’ils pourraient quitter l’organisation de la sous-région.
Le putsch qui a renversé le président Bazoum signe l’échec des coopérations militaires occidentales au Sahel et met en lumière les difficultés auxquelles se heurtent les présidents africains désireux de réformer leur appareil sécuritaire.
Alors que la Cedeao accentue la pression sur les membres du Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP), ces derniers ont procédé à de multiples interpellations pour décourager les tentatives de résistance. Sani Mahamadou Issoufou, ministre et fils de l’ancien président, figure parmi les personnes arrêtées.
La Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest a décidé d’un blocus, et donné une semaine aux putschistes pour libérer de Mohamed Bazoum. Une intervention armée n’est pas exclue.
Cette accusation de la junte nigérienne survient au lendemain d’une manifestation pendant laquelle des milliers de partisans du coup d’État contre Mohamed Bazoum ont ciblé l’ambassade de France à Niamey.
L’ex-président nigérien Mahamadou Issoufou a annoncé ce dimanche 30 juillet qu’il poursuivra ses efforts pour tenter de trouver une sortie de crise négociée afin de « libérer » Mohamed Bazoum, son successeur renversé par un coup d’État.
Le sommet extraordinaire de la Cedeao sur la situation au Niger s’est achevé à Abuja, ce 30 juillet, par un discours de fermeté : l’organisation régionale donne une semaine à la junte pour rendre le pouvoir à Mohamed Bazoum. Le Tchadien Mahamat Idriss Déby Itno se trouve à Niamey en tant qu’émissaire.
Alors que se tient à Abuja un sommet extraordinaire de la Cedeao sur la situation au Niger, la junte qui a renversé Mohamed Bazoum dénonce une menace « d’intervention militaire imminente ». À Niamey, des milliers de manifestants ont convergé devant la représentation française.
Les militaires qui ont renversé le président Mohamed Bazoum ont dénoncé une menace « d’intervention militaire imminente à Niamey » fomentée selon eux par la Cedeao, alors que l’organisation ouest-africaine se réunit ce dimanche à Abuja.
L’Union Africaine exige le « rétablissement de l’autorité constitutionnelle » sous 15 jours au Niger et menace la junte de sanctions, après le coup d’État contre le président Mohamed Bazoum.