« Ventes d’armes : les derniers barons du marché africain » (1/3) Résidences de luxe, puissant réseau du Golfe de Guinée à l’Europe de l’Est, sociétés florissantes… Mais qui est donc Aboubacar Hima, le jeune entrepreneur au centre de l’affaire de l’audit du ministère nigérien de la Défense ?
Le président nigérien a réuni ce 25 février une « conférence des cadres » à Niamey, pour évoquer la sécurité au Sahel. Il en a surtout profité pour préparer ses troupes au redéploiement à venir des forces françaises et européennes.
Une feuille de route pour ce projet de gazoduc de 4000 km, s’étendant du Nigéria jusqu’en Algérie en passant par le Niger, a (enfin) été approuvée. Mais beaucoup reste à faire.
D’abord accueillis par Niamey puis en voie d’expulsion, huit Rwandais, jugés par la justice internationale pour leur rôle dans le génocide de 1994, sont sur le point d’être reconduits vers la Tanzanie.
Niamey vient de renoncer à se constituer partie civile dans l’une des procédures concernant les fausses factures du ministère de la Défense qui ont fait scandale il y a deux ans. Une décision que le porte-parole du gouvernement a expliquée à « JA ».
Il y a un mois et demi, en accord avec le Mécanisme international, le Niger avait accepté d’accueillir huit ressortissants rwandais condamnés pour leur rôle dans le génocide de 1994 ou acquittés par le TPIR. Mais il y a quelques jours, un arrêté ministériel a officialisé leur expulsion définitive du territoire nigérien.
Réunis dimanche 5 décembre à Nouakchott, les dirigeants sahéliens, accompagnés de la Banque mondiale, promettent « une action concertée et courageuse » sur le front de l’éducation.
Le président nigérien a opéré ce 29 novembre des changements dans la composition de son équipe gouvernementale et notamment remplacé Alkache Alhada, à l’Intérieur, par un de ses proches.
Sécurité régionale, transitions militaires, alternance, Libye, Guinée, Tchad… Le chef de l’État nigérien, qui se définit comme un « militant de la démocratie », explique pourquoi son pays est un modèle à suivre.
Une croissance annoncée à près de 7 % pour 2021, une forte hausse des investissements, des avancées sociales notables… Malgré les crises sécuritaire et sanitaire, le pays tient le choc. Mieux : selon le FMI, son économie est la plus dynamique d’Afrique de l’Ouest.
Vergers, potagers, cheptel, forêt… Dans l’exploitation d’Aziz Mahamadou, tout est bio et bientôt certifié bio, y compris l’unité de transformation. Surtout, la société a misé sur le moringa, un arbuste dont les feuilles aux multiples vertus et usages devraient bientôt rapporter gros.
Que ce soit pour mettre de l’ordre et de la transparence dans le secteur minier ou défendre les droits des femmes et leur représentativité, Ousseini Hadizatou Yacouba ne s’en laisse pas conter. Rencontre avec la nouvelle ministre des Mines du Niger.
Depuis qu’il a passé la main à Mohamed Bazoum en avril dernier, l’ancien président nigérien consulte, voyage et se consacre à sa fondation. Avec, pour l’épauler, d’anciens collaborateurs, des cadres du parti au pouvoir mais aussi sa famille.
Elles sont médecin, réalisatrice, cheffes d’entreprise, artistes… De la chirurgienne Adama Saidou à la plasticienne Fatouma Akiné, portraits de Nigériennes qui prouvent que l’esprit d’initiative et la ténacité ne sont pas réservés aux hommes.
Élu en février, le président a hérité d’une situation sécuritaire difficile et profite du désengagement français au Sahel pour s’affirmer sur la scène diplomatique régionale. Mais ses détracteurs l’attendent aussi sur d’autres dossiers.
Abdourahamane Oumarou, le fondateur de l’Union des patriotes panafricanistes (UNPP-Incin Africa), n’a récolté que 0,43 % des voix à la dernière présidentielle. Mais l’opposant d’extrême-gauche compte bien gagner en visibilité sur la scène politique nigérienne. Interview.
Entre le départ à l’étranger de Hama Amadou et le rejet des résultats de la présidentielle par Mahamane Ousmane, les leaders de l’opposition ne semblent pas prêts au dialogue.
Le phénomène est né dans le pays il y a une vingtaine d’années, principalement en ville. Aujourd’hui, nombre de Nigériennes sont membres d’un foyandi. Un cercle de femmes d’une même famille, d’un même groupe amical ou professionnel qui, une ou deux fois par mois, passent une journée ensemble pour échanger, manger, s’amuser, et encaisser à tour de rôle l’argent de la tontine.
Le 13 août, 37 personnes, dont 13 enfants, ont été tuées par des hommes armés dans la région du Tillabéri, au Niger, près de la frontière malienne. Une énième illustration des violences sans fin, qui infligent d’immenses souffrances aux populations.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Niger, Hassoumi Massaoudou, explique à Jeune Afrique les priorités et aspirations du pays dans la sous-région comme au sein du G5 Sahel. Et se confie sur sa complicité avec le président Mohamed Bazoum.
Respectant la Constitution, Mahamadou Issoufou a passé la main et celui qu’il avait désigné comme son dauphin, Mohamed Bazoum, a été élu à la tête du Niger. Six mois plus tard, les relations entre les deux hommes semblent toujours au beau fixe.
Entre mars et juin 2021, Médecins sans frontières a vacciné plusieurs centaines de milliers d’enfants nigériens contre la rougeole et la méningite. Mais le Covid-19 a compliqué ces campagnes.
Alors que le Niger est en passe de devenir le pilier central de la stratégie militaire française au Sahel, Mohamed Bazoum s’est montré particulièrement offensif à l’égard d’Assimi Goïta. Bamako a protesté officiellement mais les autorités maliennes redoutant l’isolement ont appelé à unir les efforts contre le terrorisme.
Mohamed Bazoum a rencontré son homologue Abdelmadjid Tebboune dans un contexte de redéfinition du dispositif de lutte contre le jihadisme dans le Sahel.
Bamako a vivement « protesté » samedi contre des propos critiques envers les militaires maliens putschistes du président nigérien Mohamed Bazoum, jugeant qu’ils allaient « à l’encontre des relations d’amitié et de fraternité » entre les deux pays.