Le président nigérien a opéré ce 29 novembre des changements dans la composition de son équipe gouvernementale et notamment remplacé Alkache Alhada, à l’Intérieur, par un de ses proches.
Sécurité régionale, transitions militaires, alternance, Libye, Guinée, Tchad… Le chef de l’État nigérien, qui se définit comme un « militant de la démocratie », explique pourquoi son pays est un modèle à suivre.
Une croissance annoncée à près de 7 % pour 2021, une forte hausse des investissements, des avancées sociales notables… Malgré les crises sécuritaire et sanitaire, le pays tient le choc. Mieux : selon le FMI, son économie est la plus dynamique d’Afrique de l’Ouest.
Vergers, potagers, cheptel, forêt… Dans l’exploitation d’Aziz Mahamadou, tout est bio et bientôt certifié bio, y compris l’unité de transformation. Surtout, la société a misé sur le moringa, un arbuste dont les feuilles aux multiples vertus et usages devraient bientôt rapporter gros.
Que ce soit pour mettre de l’ordre et de la transparence dans le secteur minier ou défendre les droits des femmes et leur représentativité, Ousseini Hadizatou Yacouba ne s’en laisse pas conter. Rencontre avec la nouvelle ministre des Mines du Niger.
Depuis qu’il a passé la main à Mohamed Bazoum en avril dernier, l’ancien président nigérien consulte, voyage et se consacre à sa fondation. Avec, pour l’épauler, d’anciens collaborateurs, des cadres du parti au pouvoir mais aussi sa famille.
Elles sont médecin, réalisatrice, cheffes d’entreprise, artistes… De la chirurgienne Adama Saidou à la plasticienne Fatouma Akiné, portraits de Nigériennes qui prouvent que l’esprit d’initiative et la ténacité ne sont pas réservés aux hommes.
Élu en février, le président a hérité d’une situation sécuritaire difficile et profite du désengagement français au Sahel pour s’affirmer sur la scène diplomatique régionale. Mais ses détracteurs l’attendent aussi sur d’autres dossiers.
Abdourahamane Oumarou, le fondateur de l’Union des patriotes panafricanistes (UNPP-Incin Africa), n’a récolté que 0,43 % des voix à la dernière présidentielle. Mais l’opposant d’extrême-gauche compte bien gagner en visibilité sur la scène politique nigérienne. Interview.
Entre le départ à l’étranger de Hama Amadou et le rejet des résultats de la présidentielle par Mahamane Ousmane, les leaders de l’opposition ne semblent pas prêts au dialogue.
Le phénomène est né dans le pays il y a une vingtaine d’années, principalement en ville. Aujourd’hui, nombre de Nigériennes sont membres d’un foyandi. Un cercle de femmes d’une même famille, d’un même groupe amical ou professionnel qui, une ou deux fois par mois, passent une journée ensemble pour échanger, manger, s’amuser, et encaisser à tour de rôle l’argent de la tontine.
Le 13 août, 37 personnes, dont 13 enfants, ont été tuées par des hommes armés dans la région du Tillabéri, au Niger, près de la frontière malienne. Une énième illustration des violences sans fin, qui infligent d’immenses souffrances aux populations.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Niger, Hassoumi Massaoudou, explique à Jeune Afrique les priorités et aspirations du pays dans la sous-région comme au sein du G5 Sahel. Et se confie sur sa complicité avec le président Mohamed Bazoum.
Respectant la Constitution, Mahamadou Issoufou a passé la main et celui qu’il avait désigné comme son dauphin, Mohamed Bazoum, a été élu à la tête du Niger. Six mois plus tard, les relations entre les deux hommes semblent toujours au beau fixe.
Entre mars et juin 2021, Médecins sans frontières a vacciné plusieurs centaines de milliers d’enfants nigériens contre la rougeole et la méningite. Mais le Covid-19 a compliqué ces campagnes.
Alors que le Niger est en passe de devenir le pilier central de la stratégie militaire française au Sahel, Mohamed Bazoum s’est montré particulièrement offensif à l’égard d’Assimi Goïta. Bamako a protesté officiellement mais les autorités maliennes redoutant l’isolement ont appelé à unir les efforts contre le terrorisme.
Mohamed Bazoum a rencontré son homologue Abdelmadjid Tebboune dans un contexte de redéfinition du dispositif de lutte contre le jihadisme dans le Sahel.
Bamako a vivement « protesté » samedi contre des propos critiques envers les militaires maliens putschistes du président nigérien Mohamed Bazoum, jugeant qu’ils allaient « à l’encontre des relations d’amitié et de fraternité » entre les deux pays.
Un mois après avoir annoncé la « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel, Emmanuel Macron a livré les grandes lignes du futur dispositif à ses homologues ouest-africains. Et Niamey y occupe une place centrale.
Après le décès d’Idriss Déby Itno, le président nigérien a pris contact avec Mahamat Mahdi Ali, le chef des rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad. Mais l’initiative, dont « Jeune Afrique » vous dévoile les coulisses, n’a pas plu à N’Djamena.
Des hommes armés ont mitraillé dans la nuit de vendredi à samedi le domicile du président du Parlement du Niger, Seini Oumarou, tuant un de ses gardes du corps et blessant grièvement un deuxième.
Le président français a annoncé la fin de l’opération Barkhane « sous sa forme actuelle » et la « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel.
Le successeur de Mahamadou Issoufou s’est entouré d’une équipe fidèle à son programme, entre renouvellement et continuité, et entretient aussi son carnet d’adresses diplomatique.
Présents à Paris pour le sommet sur la relance des économies africaines, Mohamed Bazoum, Faure Gnassingbé et Nana Akufo-Addo ont poursuivi leur visite en Europe par une étape à Bruxelles. « Jeune Afrique » déroule le programme européen des présidents ouest-africains.
Pour endiguer le fléau extrémiste dans cette partie du Niger où les islamistes exploitent les tensions interethniques, l’État doit y restaurer sa légitimité. À défaut, les attaques et les contre-attaques risquent de se répéter.
Le 7 avril, Mahamane Sani Mahamadou Issoufou, dit Abba, a été nommé ministre du Pétrole et de l’Énergie. Le fils de l’ancien chef de l’État est un homme discret mais connecté, qui n’a jamais aimé jouer les « papamadit ».