Un mois après avoir annoncé la « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel, Emmanuel Macron a livré les grandes lignes du futur dispositif à ses homologues ouest-africains. Et Niamey y occupe une place centrale.
Après le décès d’Idriss Déby Itno, le président nigérien a pris contact avec Mahamat Mahdi Ali, le chef des rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad. Mais l’initiative, dont « Jeune Afrique » vous dévoile les coulisses, n’a pas plu à N’Djamena.
Des hommes armés ont mitraillé dans la nuit de vendredi à samedi le domicile du président du Parlement du Niger, Seini Oumarou, tuant un de ses gardes du corps et blessant grièvement un deuxième.
Le président français a annoncé la fin de l’opération Barkhane « sous sa forme actuelle » et la « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel.
Le successeur de Mahamadou Issoufou s’est entouré d’une équipe fidèle à son programme, entre renouvellement et continuité, et entretient aussi son carnet d’adresses diplomatique.
Présents à Paris pour le sommet sur la relance des économies africaines, Mohamed Bazoum, Faure Gnassingbé et Nana Akufo-Addo ont poursuivi leur visite en Europe par une étape à Bruxelles. « Jeune Afrique » déroule le programme européen des présidents ouest-africains.
Pour endiguer le fléau extrémiste dans cette partie du Niger où les islamistes exploitent les tensions interethniques, l’État doit y restaurer sa légitimité. À défaut, les attaques et les contre-attaques risquent de se répéter.
Le 7 avril, Mahamane Sani Mahamadou Issoufou, dit Abba, a été nommé ministre du Pétrole et de l’Énergie. Le fils de l’ancien chef de l’État est un homme discret mais connecté, qui n’a jamais aimé jouer les « papamadit ».
Emaillée de tensions sous la présidence de Mahamadou Issoufou, la relation algéro-nigérienne devrait connaître un renouveau avec l’élection de Mohamed Bazoum.
Absence de déclarations de biens de certains ministres, flou dans les comptes des partis, mauvaise exécution des marchés… « Jeune Afrique » vous livre les détails du rapport de la Cour des comptes du Niger adopté le 4 mars.
En détention au Niger depuis le 1er mars, l’opposant Hama Amadou a été autorisé à quitter sa cellule de Filingué pour rejoindre la France. Il est actuellement soigné à Paris.
La confirmation du retour en grâce d’Hassoumi Massaoudou, les ministères stratégiques réservés au PNDS et une équipe sensiblement réduite… Ce qu’il faut retenir de l’équipe sur laquelle Mohamed Bazoum va s’appuyer.
Dans un rapport rendu public le 2 avril, la Commission nationale des droits humains (CNDH) du Niger a confirmé qu’une fillette et deux jeunes femmes avaient été violées par des éléments tchadiens du G5 Sahel au cours du mois de mars dans la région de Tillabéri.
Lors de son investiture, le nouveau président Mohamed Bazoum a dénoncé les « crimes de guerre » commis dans son pays par Al-Qaïda et l’État islamique au Grand Sahara, deux groupes dont il a jugé qu’ils menaient leurs attaques au Niger depuis des bases installées au Mali.
Le calme est revenu à Niamey après une nuit au cours de laquelle des tirs ont été entendus à proximité de la présidence. Plusieurs militaires ont été arrêtés après ce que des sources sécuritaires qualifient de « tentative de coup d’État ».
Les attaques de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) dans « la zone des trois frontières » s’intensifient. Malgré plusieurs offensives, les forces de Barkhane et du G5 Sahel ne semblent toujours pas parvenir à contenir l’avancée des jihadistes. Retour sur l’expansion du groupe en cartes.
Alors qu’il prendra officiellement les rênes du Niger le 2 avril, Mohamed Bazoum a déjà dû faire face à deux attaques terroristes très meurtrières et doit répondre à l’appel à la désobéissance civile lancé par l’opposition.
Venue éventuelle d’Alpha Condé, stratégie de communication… Si les résultats définitifs de la présidentielle n’ont pas encore été validés par la Cour constitutionnelle, le successeur de Mahamadou Issoufou prépare d’ores et déjà sa cérémonie d’investiture.
Les autorités nigériennes ont décrété un deuil national de trois jours à compter de ce mercredi 17 mars, deux jours après la mort de plus de cinquante civils dans des attaques jihadistes dans la zone des « trois frontières », près du Mali et du Burkina Faso.
Récompensé pour son « leadership exceptionnel » et pour n’avoir pas brigué de troisième mandat, le président nigérien sortant est le premier lauréat du prix Mo Ibrahim depuis trois ans.
Entre la détention de l’ex-Premier ministre et le rejet par Mahamane Ousmane de la victoire de Mohamed Bazoum à la présidentielle, le Niger est plongé dans un nouveau bras de fer entre le parti au pouvoir et l’opposition.
L’opposant nigérien Mahamane Ousmane, déclaré battu à l’issue de la présidentielle le 21 février, a exigé samedi « la libération de tous les détenus » interpellés lors des violences qui ont suivi la proclamation des résultats.
Alors que les tensions se poursuivent après l’annonce des résultats de la présidentielle, Hama Amadou s’est présenté de lui-même à la police, à Niamey. Depuis le 23 février, 468 personnes ont été arrêtées et deux autres sont décédées dans des échauffourées dans la capitale.
Le Niger a choisi le successeur de Mahamadou Issoufou : Mohamed Bazoum a battu Mahamane Ousmane, selon les résultats provisoires. Le nouveau président a désormais face à lui de nombreux défis, de l’éducation à la sécurité, en passant par la lutte contre la corruption.
Le candidat du parti au pouvoir, Mohamed Bazoum, a été élu lors du second tour de l’élection présidentielle, avec 55,75% des voix, selon les résultats provisoires de la Ceni. Il devance l’opposant Mahamane Ousmane.
Qualifié pour le second tour de la présidentielle nigérienne, qui aura lieu ce 21 février, Mahamane Ousmane n’est pas favori face à Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir. Mais l’ancien président espère déjouer les pronostics.
En marge du sommet du G5 Sahel qui s’est ouvert lundi à N’Djamena, le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé l’envoi de 1 200 soldats dans la zone dite des « trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, pour lutter contre les jihadistes.
Les chefs d’État membres du G5 Sahel vont se réunir dans la capitale tchadienne les 15 et 16 février. Le président français Emmanuel Macron, lui, participera au huis clos par visioconférence.