Emaillée de tensions sous la présidence de Mahamadou Issoufou, la relation algéro-nigérienne devrait connaître un renouveau avec l’élection de Mohamed Bazoum.
Absence de déclarations de biens de certains ministres, flou dans les comptes des partis, mauvaise exécution des marchés… « Jeune Afrique » vous livre les détails du rapport de la Cour des comptes du Niger adopté le 4 mars.
En détention au Niger depuis le 1er mars, l’opposant Hama Amadou a été autorisé à quitter sa cellule de Filingué pour rejoindre la France. Il est actuellement soigné à Paris.
La confirmation du retour en grâce d’Hassoumi Massaoudou, les ministères stratégiques réservés au PNDS et une équipe sensiblement réduite… Ce qu’il faut retenir de l’équipe sur laquelle Mohamed Bazoum va s’appuyer.
Dans un rapport rendu public le 2 avril, la Commission nationale des droits humains (CNDH) du Niger a confirmé qu’une fillette et deux jeunes femmes avaient été violées par des éléments tchadiens du G5 Sahel au cours du mois de mars dans la région de Tillabéri.
Lors de son investiture, le nouveau président Mohamed Bazoum a dénoncé les « crimes de guerre » commis dans son pays par Al-Qaïda et l’État islamique au Grand Sahara, deux groupes dont il a jugé qu’ils menaient leurs attaques au Niger depuis des bases installées au Mali.
Le calme est revenu à Niamey après une nuit au cours de laquelle des tirs ont été entendus à proximité de la présidence. Plusieurs militaires ont été arrêtés après ce que des sources sécuritaires qualifient de « tentative de coup d’État ».
Les attaques de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) dans « la zone des trois frontières » s’intensifient. Malgré plusieurs offensives, les forces de Barkhane et du G5 Sahel ne semblent toujours pas parvenir à contenir l’avancée des jihadistes. Retour sur l’expansion du groupe en cartes.
Alors qu’il prendra officiellement les rênes du Niger le 2 avril, Mohamed Bazoum a déjà dû faire face à deux attaques terroristes très meurtrières et doit répondre à l’appel à la désobéissance civile lancé par l’opposition.
Venue éventuelle d’Alpha Condé, stratégie de communication… Si les résultats définitifs de la présidentielle n’ont pas encore été validés par la Cour constitutionnelle, le successeur de Mahamadou Issoufou prépare d’ores et déjà sa cérémonie d’investiture.
Les autorités nigériennes ont décrété un deuil national de trois jours à compter de ce mercredi 17 mars, deux jours après la mort de plus de cinquante civils dans des attaques jihadistes dans la zone des « trois frontières », près du Mali et du Burkina Faso.
Récompensé pour son « leadership exceptionnel » et pour n’avoir pas brigué de troisième mandat, le président nigérien sortant est le premier lauréat du prix Mo Ibrahim depuis trois ans.
Entre la détention de l’ex-Premier ministre et le rejet par Mahamane Ousmane de la victoire de Mohamed Bazoum à la présidentielle, le Niger est plongé dans un nouveau bras de fer entre le parti au pouvoir et l’opposition.
L’opposant nigérien Mahamane Ousmane, déclaré battu à l’issue de la présidentielle le 21 février, a exigé samedi « la libération de tous les détenus » interpellés lors des violences qui ont suivi la proclamation des résultats.
Alors que les tensions se poursuivent après l’annonce des résultats de la présidentielle, Hama Amadou s’est présenté de lui-même à la police, à Niamey. Depuis le 23 février, 468 personnes ont été arrêtées et deux autres sont décédées dans des échauffourées dans la capitale.
Le Niger a choisi le successeur de Mahamadou Issoufou : Mohamed Bazoum a battu Mahamane Ousmane, selon les résultats provisoires. Le nouveau président a désormais face à lui de nombreux défis, de l’éducation à la sécurité, en passant par la lutte contre la corruption.
Le candidat du parti au pouvoir, Mohamed Bazoum, a été élu lors du second tour de l’élection présidentielle, avec 55,75% des voix, selon les résultats provisoires de la Ceni. Il devance l’opposant Mahamane Ousmane.
Qualifié pour le second tour de la présidentielle nigérienne, qui aura lieu ce 21 février, Mahamane Ousmane n’est pas favori face à Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir. Mais l’ancien président espère déjouer les pronostics.
En marge du sommet du G5 Sahel qui s’est ouvert lundi à N’Djamena, le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé l’envoi de 1 200 soldats dans la zone dite des « trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, pour lutter contre les jihadistes.
Les chefs d’État membres du G5 Sahel vont se réunir dans la capitale tchadienne les 15 et 16 février. Le président français Emmanuel Macron, lui, participera au huis clos par visioconférence.
Seini Oumarou et Albadé Abouba ont annoncé, le 3 février, leur ralliement à Mohamed Bazoum pour le second tour de la présidentielle, qui aura lieu le 21 février. « Jeune Afrique » dévoile les coulisses des tractations.
La Cour constitutionnelle a validé dimanche le duel entre le candidat du pouvoir Mohamed Bazoum et l’ex-président Mahamane Ousmane. Le second tour de l’élection aura lieu le 21 février.
L’ancien président devenu opposant et l’ex-ministre de l’Intérieur, candidat du parti au pouvoir, s’affronteront le 21 février lors du deuxième tour de la présidentielle au Niger. À moins d’un mois de la bataille, chacun affine sa stratégie et, surtout, tente de séduire des alliés.
L’artiste nigérien, qui vient de lancer une plateforme de vidéo à la demande consacrée à l’humour africain, veut édifier en 2022 une école pour former les talents du continent.
Cent personnes ont été tuées samedi dans les attaques de deux villages de l’ouest du Niger, Tchoma Bangou et Zaroumadareye, a indiqué dimanche le maire de la commune.
Selon les résultats annoncés le 2 janvier par la Commission électorale nationale indépendante, un second tour opposera le 20 février Mohamed Bazoum, en tête, à Mahamane Ousmane.
Les premiers électeurs nigériens ont commencé à voter dimanche pour la présidentielle qui doit déboucher sur une première transition démocratique entre deux présidents élus.
Privé de présidentielle, Hama Amadou n’avait pas donné de consigne de vote. C’est désormais chose faite. Mardi, le parti de l’opposant nigérien a appelé à voter pour l’ancien président Mahamane Ousmane le 27 décembre.