Candidat à la présidentielle du 27 décembre, Mohamed Bazoum pourrait succéder à Mahamadou Issoufou, auprès duquel il chemine depuis plus de trente ans. Portraits croisés.
Le Nigeria a annoncé, le 16 décembre, la réouverture de ses frontières terrestres avec le Bénin, le Niger, le Tchad et le Cameroun. Mais le blocus aura eu de lourdes conséquences économiques dans la sous-région.
Cinquième du premier tour en 2016, Ibrahim Yacouba rêve cette fois d’une place au deuxième round de la présidentielle. Mais l’ancien ministre de Mahamadou Issoufou peut-il rassembler l’opposition ?
Candidat du Mouvement patriotique pour la République (MPR-Jamuhria) à la présidentielle, l’ancien ministre de Mahamadou Issoufou compte bien se faire une place entre le parti au pouvoir et une opposition plus radicale.
C’est à lui que Mahamadou Issoufou souhaite passer le relais à l’issue de la présidentielle du 27 décembre. Un ami de trente ans, très connecté, parfois clivant, qui revendique sa liberté de ton.
Candidat du Mouvement patriotique nigérien (MPN-Kishiin Kassa) à la présidentielle du 27 décembre, Ibrahim Yacouba entend créer la surprise au sein d’une opposition bouleversée par l’invalidation de la candidature d’Hama Amadou. Voici les personnalités sur lesquelles il s’appuie.
Décédé le 24 novembre des suites d’une longue maladie, l’ancien président Mamadou Tandja avait dirigé le Niger à coups de certitudes et d’une main de fer pendant onze ans. Jusqu’à être renversé.
Mamadou Tandja est décédé, mardi 24 novembre, à l’âge de 82 ans. L’ancien président nigérien avait dirigé le pays de 1999 à 2010, date de son éviction à la suite d’un coup d’État.
Si le président Mahamadou Issoufou a franchi un grand pas en renonçant à se représenter au terme de son mandat, cela ne suffit pas à faire du Niger une démocratie exemplaire.
Après l’invalidation de la candidature d’Hama Amadou à la présidentielle du 27 décembre, les cartes ont été rebattues. Plusieurs ténors espèrent parvenir à rassembler derrière eux au second tour.
Pour Ibrahim Yacouba, ancien ministre nigérien des Affaires étrangères, l’échec de la lutte contre le terrorisme tient à l’absence d’une stratégie claire et ferme visant à en combattre les causes.
La Cour constitutionnelle du Niger a annoncé vendredi 13 novembre la liste des candidatures validées pour l’élection présidentielle dont le premier tour doit avoir lieu le 27 décembre. Sans surprise, l’opposant Hama Amadou n’y figure pas.
Candidat à la présidentielle le 27 décembre au Niger, Seini Oumarou espère créer la surprise avec le MNSD. Mais son positionnement, entre opposition et majorité, interroge. L’ancien Premier ministre a reçu Jeune Afrique à Niamey.
Novice en politique, Hamidou Mamadou Abdou se présente à la présidentielle nigérienne sous les couleurs du Rassemblement national africain, un parti qu’il a lancé en 2019. Installé au Canada, où il a fait sa carrière, il assure cependant ne pas être une « diaspo déconnecté ».
Sani Mahamadou Issoufou, fils du président Mahamadou Issoufou, a été nommé directeur de campagne de Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir à la présidentielle de décembre. Une décision loin d’être anodine.
Investi candidat par un parti divisé, Hama Amadou a lancé sa campagne pour la présidentielle dont le premier tour est prévu le 27 décembre. Les obstacles sont toujours nombreux, mais le bras de fer est lancé avec ses adversaires.
Hama Amadou a livré un discours offensif, le 29 août, lors de l’investiture d’un autre opposant, Omar Hamidou Tchiana, pour la présidentielle de décembre. Une prise de parole qui marque le début de sa propre campagne.
Dans une lettre ouverte au président français Emmanuel Macron, le musicien belgo-nigérien demande à la France de reconsidérer sa décision de classer le Niger en « zone rouge », un marqueur qui contribue à l’expansion du terrorisme.
Un drone américain s’est à nouveau écrasé dans le nord du Niger, où les États-Unis disposent d’une importante base de drones armés destinés à la lutte contre les groupes jihadistes dans la bande sahélienne.
La traque se poursuit au Niger, deux jours après l’attaque terroriste qui a coûté la vie à deux Nigériens et six Français dans la zone de Kouré. « Jeune Afrique » en dévoile les coulisses.
Les autorités nigériennes ont décidé lundi de « l’élargissement de l’état d’urgence » à la localité de Kouré, au sud-ouest du Niger, théâtre de l’attaque qui a tué dimanche huit personnes, dont six humanitaires français.
En abattant deux Nigériens et six Français à Kouré, le 9 août, les terroristes ont attaqué un symbole : celui de la volonté de privilégier le développement du tourisme sur une approche 100 % sécuritaire.
Huit personnes, deux Nigériens et six Français comprenant des salariés de l’ONG Acted, ont été tuées dimanche par des hommes armés arrivés à moto dans la zone de Kouré au Niger, qui abrite les derniers troupeaux de girafes d’Afrique de l’Ouest.
76 milliards de francs CFA (116 millions d’euros) auraient été détournés au Niger dans le cadre de contrats d’armement entre 2014 et 2019. C’est ce que révèle un audit de l’Inspection générale des armées, auquel l’Organized Crime and Corruption Reporting Project a eu accès en intégralité. Jeune Afrique détaille le scandale.
Lobbying, manifestations, rapports… Des associations peules dénoncent, en Afrique comme en France, la discrimination et les amalgames dont leur communauté fait l’objet.
Au Mali, au Niger et au Burkina, nombre de jeunes Peuls ont rejoint les groupes jihadistes. Mais la majorité, soupçonnée à tort et prise pour cible, est à bout.
L’enquête préliminaire ayant été bouclée par le procureur et la police judiciaire, le dossier de l’audit du ministère nigérien de la Défense doit être transmis dans les prochains jours au juge d’instruction.
Mohamed Bazoum a quitté le gouvernement nigérien le 29 juin. Désormais ancien ministre de l’Intérieur, il va se consacrer à la la prochaine présidentielle, à laquelle il est candidat pour le parti au pouvoir.