Des surfacturations et des livraisons non effectuées d’équipements militaires ces dernières années ont coûté 32,6 milliards FCFA (50 millions d’euros) à l’Etat du Niger, a annoncé mardi le parquet de Niamey. Un chiffre inférieur de moitié à celui qui avait circulé jusqu’à présent.
Cet oléoduc de près de 2 000 kilomètres, qui va doper la capacité d’exportation pétrolière nigérienne, devrait permettre aux deux pays de connaître un développement socio-économique considérable. Cinquième opus de la sélection JA des projets majeurs de BTP de l’Afrique francophone.
Le Niger doit 18 milliards de FCFA (27 millions d’euros) aux principaux fournisseurs d’équipements militaires cités dans l’affaire des surfacturations et des livraisons non effectuées ces dernières années, ont affirmé mardi leurs avocats.
Selon le chef de l’État nigérien, le Covid-19 pourrait aggraver l’insécurité dans la région du Sahel, ce qui rendrait la pandémie encore plus difficile à contrôler. D’où l’importance de maintenir les séances de vaccination systématique pour protéger les populations.
Le parlement a adopté vendredi une loi autorisant les interceptions des communications téléphoniques pour lutter contre « le terrorisme et la criminalité transnationale ».
Réalisé en février, l’audit mené par l’inspection générale des armées sur les commandes passées par le ministère nigérien de la Défense révèle un total de 76 milliards de francs CFA (116 millions d’euros) détournés entre 2014 et 2019.
La construction d’une statue de dinosaure sur un rond-point de la capitale nigérienne a suscité moqueries et indignations sur les réseaux sociaux. Les autorités municipales viennent de faire marche arrière.
D’importants combats qui ont opposé l’armée nigérienne à des combattants jihadistes ont fait deux morts, dimanche, aux portes de Diffa, près de la frontière avec le Nigeria.
Le ministre de l’Emploi et du Travail du Niger, Mohamed Ben Omar, est décédé dimanche 3 mai à Niamey, des suites du coronavirus. Il était entré en politique aux côtés de l’ancien président Ibrahim Baré Maïnassara.
Les forces de sécurité maliennes ont commis 101 exécutions extrajudiciaires entre le 1er janvier et le 31 mars, a affirmé jeudi 30 avril la Mission de l’ONU au Mali, la Minusma, qui accuse également l’armée nigérienne d’une trentaine d’exécutions extrajudiciaires sur le territoire malien pendant la même période.
Depuis le 19 mars, Moussa Tchangari et quatre autres leaders de la société civile sont emprisonnés au Niger, après avoir participé le 15 mars à une manifestation à Niamey. Le point sur la procédure engagée à leur encontre.
Alors qu’il a lancé, à la demande du chef de l’État, un audit de son ministère de la Défense qui promet déjà d’être explosif, Issoufou Katambé est au centre des attentions. Portrait de cet homme de l’ombre, vieux compagnon de Mahamadou Issoufou et pilier du parti au pouvoir.
Hama Amadou a été libéré ce lundi 30 mars. L’opposant nigérien a bénéficié d’une remise de peine décidée par le président Mahamadou Issoufou afin de désengorger les prisons en cette période de pandémie de coronavirus.
Depuis la révélation d’un audit en cours au ministère de la Défense, l’opposition espère s’appuyer sur ce possible scandale de détournements pour affaiblir le PNDS (au pouvoir) et son candidat à la présidentielle, Mohamed Bazoum.
Le ministère de la Défense du Niger a annoncé ce jeudi avoir éliminé le jihadiste nigérian Ibrahim Bakoura*. Portrait de ce chef de faction de Boko Haram.
Candidat à la présidentielle de décembre, le patron du MNSD alterne entre opposition timide et alliance de circonstance. Une voie médiane qui s’apparente à une impasse.
L’ancien président nigérien s’est retiré de la vie politique, mais il n’en observe pas moins à distance, les dissensions au sein du MNSD, que dirige désormais Seini Oumarou.
L’un s’est fait le chantre de la limitation des mandats présidentiels. L’autre laisse planer le doute sur une troisième candidature. Autrefois proches, les deux vétérans de l’Internationale socialiste en Afrique sont aujourd’hui à couteaux tirés.
Alors qu’un audit est en cours au ministère nigérien de la Défense, des soupçons de surfacturation et de non-livraison de matériel militaire fragilisent l’armée nigérienne. L’affaire pourrait se terminer devant les tribunaux.
Hama Amadou a obtenu le 20 février l’autorisation d’être évacué vers la France pour y subir un contrôle de santé. Il doit prendre la direction de Paris dans les prochains jours, sitôt les formalités de départ remplies.
Les forces françaises de l’opération Barkhane, engagée au Sahel contre les actions de plus en plus meurtrières des groupes jihadistes, vont passer de 4 500 à 5 100 militaires d’ici fin février.
Le chef d’état-major français des armées François Lecointre a annoncé mercredi que la force militaire française au Sahel serait renforcée, en supplément des 220 soldats déjà récemment envoyés pour supporter l’opération.
De petits groupes de manifestants se sont affrontés vendredi aux forces de l’ordre après l’interdiction du rassemblement de soutien à l’armée nigérienne et pour le départ des forces extérieures, notamment françaises.
Le Niger a subi jeudi la pire attaque de son histoire : avec 89 soldats ont été tués à Chinagoder, près de la frontière malienne, selon un nouveau bilan annoncé dimanche à la veille du sommet qui réunit en France cinq chefs d’État du Sahel et le président Emmanuel Macron.
Alors que se tient le sommet du G5 Sahel à Pau, le 13 janvier, l’opération Barkhane suscite une crise de légitimité au sein de l’opinion publique des pays de la région. Si on assiste effectivement à une flambée des attaques depuis 2018, l’action de l’armée française reste en accord avec les objectifs assignés dès la fin de Serval, en 2014.