Hama Amadou a obtenu le 20 février l’autorisation d’être évacué vers la France pour y subir un contrôle de santé. Il doit prendre la direction de Paris dans les prochains jours, sitôt les formalités de départ remplies.
Les forces françaises de l’opération Barkhane, engagée au Sahel contre les actions de plus en plus meurtrières des groupes jihadistes, vont passer de 4 500 à 5 100 militaires d’ici fin février.
Le chef d’état-major français des armées François Lecointre a annoncé mercredi que la force militaire française au Sahel serait renforcée, en supplément des 220 soldats déjà récemment envoyés pour supporter l’opération.
De petits groupes de manifestants se sont affrontés vendredi aux forces de l’ordre après l’interdiction du rassemblement de soutien à l’armée nigérienne et pour le départ des forces extérieures, notamment françaises.
Le Niger a subi jeudi la pire attaque de son histoire : avec 89 soldats ont été tués à Chinagoder, près de la frontière malienne, selon un nouveau bilan annoncé dimanche à la veille du sommet qui réunit en France cinq chefs d’État du Sahel et le président Emmanuel Macron.
Alors que se tient le sommet du G5 Sahel à Pau, le 13 janvier, l’opération Barkhane suscite une crise de légitimité au sein de l’opinion publique des pays de la région. Si on assiste effectivement à une flambée des attaques depuis 2018, l’action de l’armée française reste en accord avec les objectifs assignés dès la fin de Serval, en 2014.
Le camp militaire de Chinégodar, proche de la frontière malienne au Niger, a subi une attaque terroriste, a annoncé jeudi le ministère de la Défense nigérien.
Dans un rapport fourni, l’organisation Global Initiative against Transnational Organized Crime détaille les évolutions du crime organisé dans l’espace sahélo-saharien depuis 2011. Mercenariat, trafic d’armes, liens avec les groupes terroristes : le chercheur Raouf Farrah, l’un des auteurs de l’étude, revient sur les stratégies des groupes clandestins. Interview.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou a défendu l’opération française Barkhane de lutte contre le jihadisme au Sahel dans son pays, quelques jours après l’attaque du camp militaire d’Inates et au moment où le sentiment antifrançais grandit au Sahel.
Le sommet extraordinaire des chefs d’États du G5 Sahel a pris fin dimanche à Niamey. Ils ont insisté sur la responsabilité de la Communauté internationale dans la situation d’insécurité au Sahel, due selon eux à la déstabilisation de la Libye, et appelé à une plus grande alliance contre le terrorisme.
Roch Marc Christian Kaboré, Mahamadou Issoufou, Ibrahim Boubacar Keïta et Idriss Déby Itno se sont inclinés dimanche à Niamey sur les tombes des 71 soldats morts dans l’attaque d’Inates, en prélude un sommet extraordinaire du G5 Sahel auquel participe également Mohamed Ould Ghazouani.
Le Niger, qui accueille ce dimanche les chefs d’État du G5 Sahel pour un sommet extraordinaire, est confronté, à ses frontières de l’Ouest, à une guérilla jihadiste qui ne cesse de gagner du terrain, coupant l’État et l’armée des populations.
Le groupe État islamique a revendiqué jeudi l’attaque contre le camp d’Inates, dans l’Ouest du Niger, qui a fait au moins 71 morts et des disparus mardi.
L’attaque survenue mardi contre le camp d’Inates, dans l’Ouest, a causé à l’armée nigérienne sa plus lourde perte depuis 2015. Elle a entraîné le report du sommet entre la France et les pays du Sahel à « début 2020. »
Des hommes armés ont attaqué mardi une position de l’armée nigérienne dans la zone d’Inates (ouest), près de la frontière avec le Mali. La veille, trois militaires nigériens et quatorze « terroristes » avaient été tués dans une attaque contre un camp de l’armée dans la région de Tahoua (ouest).
L’emprisonnement de Hama Amadou, le principal opposant nigérien, rappelle à quel point les règlements de comptes violents et les bras de fer impitoyables sont inhérents aux mœurs politiques des classes dirigeantes en Afrique.
Le 25 novembre à Niamey, Mahamadou Issoufou, Alghabass Ag Intalla, chef du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad, et Almou Ag Mohamed, porte-parole de la Coordination des mouvements de l’Azawad, se sont entretenus pendant près d’une heure au sujet de la ville de Kidal.
Le groupe financier burkinabè est désormais présent dans sept pays d’Afrique de l’Ouest, après voir lancé lundi 2 décembre les activités de sa filiale nigérienne. En ligne de mire, le financement des PME et des acteurs du secteur informel, qui représente près de 40 % du PIB du pays.
Le président nigérien, qui a plusieurs fois mis en cause le statut de Kidal, qu’il considère comme « une menace » pour son pays, a reçu mardi à Niamey des représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad.
Après quatre années d’exil, le principal opposant nigérien a pris le risque de rentrer au pays. Condamné par contumace pour trafic d’enfants, il a rapidement été arrêté.
Le Niger a décidé de changer son hymne national, « La Nigérienne », adopté au lendemain de l’indépendance en 1960, pour supprimer une allusion à l’ancien colonisateur français.
L’ancien président de l’Assemblée nationale et principal opposant nigérien Hama Amadou, a été arrêté, ce lundi matin à Niamey, où il était rentré jeudi après trois ans d’exil. Il a été placé en détention, où il doit encore purger huit des douze mois de prison auxquels il a été condamné dans l’affaire de trafic de bébés.
Hama Amadou, principal opposant nigérien qui vit en exil depuis trois ans et candidat à la présidentielle de 2020, est rentré jeudi à Niamey après le décès fin octobre de sa mère.
L’Afrique de l’Ouest dit vouloir plus d’intégration économique régionale. Elle y travaille, jusque dans les domaines agricole et monétaire, mais son infrastructure de sécurité n’a pas évolué au même rythme, et cela pourrait être son maillon faible.