Le secrétaire permanent de la force militaire G5 Sahel, Maman Sidikou, a réclamé mercredi au Conseil de sécurité « un mandat renforcé » pour cette unité antijihadiste naissante. Mais la demande a été aussitôt rejetée par les États-Unis, qui refusent toute implication accrue de l’ONU.
Ils étaient sur le devant de la scène : Hama Amadou, ancien président de l’Assemblée nationale nigérienne, et Ahmed Néjib Chebbi, leader historique de la gauche tunisienne. Que sont-ils devenus ?
La force antijihadiste du G5 Sahel est « prête » à entrer en action, a affirmé dimanche à Ouagadougou le ministre nigérien de la Défense, Kalla Moutari.
Une enquête du Pentagone a conclu jeudi qu’une succession d’erreurs, notamment un manque de préparation et une supervision insuffisante, était à l’origine de la mort de soldats américains et nigériens tués lors d’une embuscade au Niger en octobre 2017.
Le gouvernement du Niger a menacé dimanche de fermer les cités et restaurants de toutes les universités du pays à partir de lundi 18h00 (heure locale), si la crise en cours depuis des mois à l’université de Niamey se poursuit.
Il était le dernier dans la région songhay-zarma à avoir suivi l’enseignement des griots dans son ensemble, des généalogies aux épopées. Djibo Badjé dit « Djéliba » est mort mardi à l’âge de 80 ans. L’anthropologue-linguiste suisse Sandra Bornand, qui a travaillé avec lui de nombreuses années, lui rend ici hommage.
Le gouvernement nigérien vient d’accorder une licence 4G à la filiale locale de l’opérateur indien Airtel, Celtel Niger, qui disposait d’une part de marché de plus de 51 % sur le segment mobile en 2016.
Alliés lorsqu’ils étaient aux côté de Mahamadou Issoufou à l’époque ou celui-ci rêvait de succéder à Mamadou Tandja, les deux hommes s’opposent désormais violemment. Mohammed Bazoum, ministre de l’Intérieur, accuse Ali Idrissa, syndicaliste, d’être « un opposant déguisé en militant de la société civile ». Ce dernier accuse le ministre de dérives autoritaires.
Les autorités de Niamey ont annoncé samedi la fermeture sine die de tous les lieux de détente le long des rives du fleuve Niger, après une série de noyades d’adolescents.
Un humanitaire allemand de l’ONG Help a été enlevé mercredi par des individus armés près d’Ayorou, région frontalière du Mali, lorsqu’il rentrait de mission au nord du pays.
Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Ibrahim Yacouba, a remis aujourd’hui sa démission au Premier ministre Brigi Rafini. L’ancien candidat à la présidentielle a annoncé que son parti se retirait également de la majorité présidentielle.
Après une visite au Niger, dans le cadre de la revue du programme de soutien économique, le FMI s’est déclaré satisfait des mesures mises en œuvres par le gouvernement, et notamment la loi de finance 2018, qui devraient permettre au pays d’atteindre la barre des 3 % de déficit budgétaire d’ici 2021.
Commerçant de quartier autodidacte, il est aujourd’hui le PDG d’Oriba Holding, une société qui possède six filiales dans des secteurs divers au Niger. Pétrole, automobile, agroalimentaire, immobilier, matériaux de construction… Depuis dix ans, Issa Baba Ahmed a fait le pari d’investir dans un secteur différent tous les deux ans. Il est aujourd’hui l’un des hommes les plus riches du pays.
Baba Alfa, journaliste critique envers le pouvoir, accusé d’usurpation de la nationalité nigérienne et emprisonné depuis un an, a été expulsé mardi vers le Mali dès sa sortie de prison, mardi.
Une nouvelle manifestation s’est déroulée dimanche après-midi à Niamey contre la loi de finances 2018. Les autorités avaient interdit le rassemblement qui s’est soldé par des heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants.
Le ministre nigérien de l’Intérieur, patron du PNDS (au pouvoir), fait figure de présidentiable pour l’élection de 2021. Qui sont les proches sur lesquels il peut compter ?
Le coordinateur de la plateforme « Publiez ce que vous payez » a dressé un sombre tableau du Niger, et de sa gouvernance, devant le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, le 13 mars.
Alors que le sommet extraordinaire de l’Union africaine vient de se clore à Kigali, avec la signature de l’accord portant sur la création de la zone de libre-échange continentale (ZLEC), le président Mahamadou Issoufou, désigné en 2016 par ses pairs pour mener les travaux, répond à Jeune Afrique sur les enjeux de ce qu’il qualifie de « tournant historique ».
C’est une mesure symbolique : le gouvernement nigérien a annoncé le 16 mars que « tout dossier d’évacuation sanitaire », y compris dans le cas de ministres et des députés, devrait désormais « être soumis à l’avis préalable de l’Hôpital général de référence » de Niamey. Objectif : réduire les coûts liés aux évacuations sanitaires à l’extérieur du pays.
Trois gendarmes nigériens ont été tués « par des éléments terroristes » à Goubé, près de Nyamey. L’attaque s’est déroulée lundi soir dans cette zone proche du Mali.
Plusieurs milliers de personnes ont répondu ce dimanche à l’appel lancé par une coordination de syndicats, d’organisations de la société civile et de partis d’opposition pour protester contre la loi de finances 2018, qualifiée d’« antisociale », et pour réclamer l’ouverture d’un dialogue avec le pouvoir.
Engagé dans la lutte contre le terrorisme, le pays y consacre 15 % de son budget. Deux ans après sa réélection, Mahamadou Issoufou doit aussi trouver les moyens d’honorer ses promesses en matière de développement économique et social. Avec des choix loin d’être populaires.
« Entre les principes et la réalité, il faut choisir la réalité, à condition de ne pas s’agenouiller devant elle. » La phrase est de Lénine, et le socialiste Mahamadou Issoufou aime à la répéter.
Les élections municipales et régionales, qui devaient se tenir en 2016, ont été reportées plusieurs fois, pour des raisons techniques, affirme l’exécutif. Du côté de l’opposition, on doute que le fichier électoral biométrique promis puisse voir le jour avant 2021.
Le président du Front pour la restauration de la démocratie et la défense de la République (FRDDR), principale coalition de partis de l’opposition nigérienne, revient pour Jeune Afrique sur l’exil d’Hama Amadou, qui « reste le chef de l’opposition » et les résultats de 2016, que l’opposition continue de contester.
La ministre nigérienne du Plan revient pour Jeune Afrique sur les défis face auxquels le pays se trouve confronté : la démographie, le dérèglement climatique et la question de la démocratie.
Le pays est engagé dans une course contre la montre pour éviter le décrochage. Le gouvernement, qui baisse les dépenses publiques et augmente les impôts pour tenter d’assainir les finances publiques, a d’autant plus besoin de l’aide des bailleurs internationaux que la situation sécuritaire se dégrade. Décryptage.
Le chantier du troisième pont de Niamey a commencé en décembre. Conçu, construit et financé par la Chine, l’ouvrage devrait être livré au début de 2021.