« Entre les principes et la réalité, il faut choisir la réalité, à condition de ne pas s’agenouiller devant elle. » La phrase est de Lénine, et le socialiste Mahamadou Issoufou aime à la répéter.
Les élections municipales et régionales, qui devaient se tenir en 2016, ont été reportées plusieurs fois, pour des raisons techniques, affirme l’exécutif. Du côté de l’opposition, on doute que le fichier électoral biométrique promis puisse voir le jour avant 2021.
Le président du Front pour la restauration de la démocratie et la défense de la République (FRDDR), principale coalition de partis de l’opposition nigérienne, revient pour Jeune Afrique sur l’exil d’Hama Amadou, qui « reste le chef de l’opposition » et les résultats de 2016, que l’opposition continue de contester.
La ministre nigérienne du Plan revient pour Jeune Afrique sur les défis face auxquels le pays se trouve confronté : la démographie, le dérèglement climatique et la question de la démocratie.
Le pays est engagé dans une course contre la montre pour éviter le décrochage. Le gouvernement, qui baisse les dépenses publiques et augmente les impôts pour tenter d’assainir les finances publiques, a d’autant plus besoin de l’aide des bailleurs internationaux que la situation sécuritaire se dégrade. Décryptage.
Le chantier du troisième pont de Niamey a commencé en décembre. Conçu, construit et financé par la Chine, l’ouvrage devrait être livré au début de 2021.
La société Tech-Innov, basée sur un principe technique simple, a pour objectif d’aider les agriculteurs à en finir avec l’arrosage manuel et, surtout à limiter le gaspillage d’eau.
Un an après le lancement du programme de développement de la ville, certains chantiers sont à l’arrêt. Toutefois, la capitale de l’Aïr retrouve peu à peu sa dynamique et son âme.
Fils de l’un des plus emblématiques chefs touaregs, Mawli Dayak s’évertue à mettre en lumière la culture et la région d’Agadez pour y relancer le tourisme.
Engagé au sein du G5 Sahel et de la Force multinationale mixte, impliqué dans les questions migratoires entre l’Union africaine et le continent africain, le Niger est au centre de tous les regards au Sahel. Ibrahim Yacouba, son ministre des Affaires étrangères, répond aux questions de Jeune Afrique.
L’union européenne a annoncé ce vendredi le doublement de sa participation au financement de la force conjointe du G5 Sahel, portant le total des fonds rassemblés à 414 millions d’euros. Il faut « 480 millions », selon le président du Niger, Mahamadou Issoufou, qui s’inquiète de la pérennité des financements.
Les journalistes Gremah Boukar, Moudi Moussa (radio Anfani) et le ministre-conseiller Sanoussi Tambari Jackou ont été entendus lundi par le procureur concernant des propos jugés « haineux et ethnocentristes ». Ils ont été relâchés dans la foulée.
Suite à de nombreuses critiques venant de l’international, le Nigérien Najim Elhadj Mohamed a été écarté du poste de secrétaire permanent du G5 Sahel, au profit de Maman Sidikou.
Le programme « Renaissance » du président nigérien Mahamadou Issoufou, qui a suscité l’espoir des citoyens, s’est mué en déceptions et en un recul de la démocratie, selon Issoufou Yahaya, historien et politologue à Niamey.
Les chefs d’État du G5 Sahel se sont réunis mardi à Niamey. Mahamadou Issoufou a été désigné nouveau président en exercice de l’organisation sahélienne, laquelle sera désormais gérée par un autre Nigérien, Maman Sidikou, nommé au poste de secrétaire permanent.
Au Niger, comme au Bénin et au Burkina Faso, les autorités craignent une recrudescence de la fièvre de Lassa en Afrique de l’Ouest, en s’appuyant sur une augmentation des cas observés chez ses voisins. Sylvain Baize, de l’Institut Pasteur de Paris, fait le point sur la réalité de la menace sanitaire.
Ils étaient sur le devant de la scène : Salou Djibo, ex-putschiste nigérien, Hédi Jilani, anciennement à la tête de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et Catherine Samba-Panza, chef d’État de transition en Centrafrique. Que sont-ils devenus ?
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche à Niamey et dans d’autres villes du Niger contre la loi de finances 2018 qu’elles jugent « antisociale ».
Neuf militaires et un civil ont été condamnés vendredi par un tribunal militaire nigérien de cinq à quinze ans de prison pour avoir tenté de renverser le régime en 2015, a constaté un journaliste de l’AFP.
Accusés d’être à l’origine d’une tentative de putsch contre le président Mahamadou Issoufou en décembre 2015, une dizaine de prévenus sont jugés depuis mardi au tribunal militaire de Niamey. Le verdict est attendu « en fin de semaine ».
Environ 1 500 personnes, selon les autorités, et plusieurs milliers, selon les organisateurs, ont manifesté dimanche à Niamey et dans d’autres villes du pays contre la loi de finances 2018 qu’elles jugent « antisociale ».
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche à Niamey contre la loi de finances 2018 qu’elles jugent « antisociale », a constaté un journaliste de l’AFP.
Les présidents Mahamadou Issoufou et Emmanuel Macron, en visite à Niamey, ont estimé que la consolidation de la démocratie au Niger, pays secoué par de nombreux putsch et tentatives de coup de force, était l’une des priorités.
En visite à Niamey, le président français a annoncé le 23 décembre que la France allait aider financièrement le Niger à accroître le nombre de jeunes filles scolarisées dans le pays.
Le président Emmanuel Macron est attendu vendredi en fin de journée au Niger, pour réveillonner avant l’heure avec les soldats français déployés pour lutter contre les groupes jihadistes au Sahel.
Ils sont trois. Trois parmi tant d’autres, plus de 300 au total. Issa, Mamadou et Abdou* viennent de Conakry, en Guinée, ont tenté leur chance pour passer en Europe via le Mali puis l’Algérie ou la Libye, avant de finalement renoncer et de rentrer chez eux, pour « ne pas mourir ». Depuis quelques jours, ils sont de retour à Agadez, le corps et l’esprit meurtri. Reportage.
La « conférence de la renaissance » du Niger, qui vient de se clore à Paris, a permis au gouvernement nigérien de récolter 23 milliards de dollars, dont 12,7 milliards de dollars (10,8 milliards d’euros) promis par les bailleurs internationaux en vue du financement du plan de développement 2017-2021. Le secteur privé a contribué à hauteur de 10,3 milliards de dollars.