Ils sont trois. Trois parmi tant d’autres, plus de 300 au total. Issa, Mamadou et Abdou* viennent de Conakry, en Guinée, ont tenté leur chance pour passer en Europe via le Mali puis l’Algérie ou la Libye, avant de finalement renoncer et de rentrer chez eux, pour « ne pas mourir ». Depuis quelques jours, ils sont de retour à Agadez, le corps et l’esprit meurtri. Reportage.
La « conférence de la renaissance » du Niger, qui vient de se clore à Paris, a permis au gouvernement nigérien de récolter 23 milliards de dollars, dont 12,7 milliards de dollars (10,8 milliards d’euros) promis par les bailleurs internationaux en vue du financement du plan de développement 2017-2021. Le secteur privé a contribué à hauteur de 10,3 milliards de dollars.
À l’issue d’une réunion de soutien au G5 Sahel ce mercredi à la Celle Saint-Cloud, en banlieue parisienne, l’Arabie saoudite a annoncé qu’elle soutenait la mise en place de la force conjointe de l’organisation sahélienne à hauteur de 100 millions de dollars. De leur côté, les Émirats arabes unis donneront 30 millions de dollars.
À l’occasion de la tenue de la « Conférence de la renaissance » du Niger à Paris le 13 et le 14 décembre, la ministre du Plan Kané Aichatou Boulama annonce espérer réunir 17 milliards de dollars pour financer la stratégie de développement économique et social du pays.
Au lendemain du sommet de Paris sur le climat qui s’est ouvert ce mardi, une réunion à la Celle Saint-CLoud, en région parisienne, réunira le président français, les membres du G5 Sahel ainsi que la chancelière allemande, le Premier ministre italien, le ministre saoudien des Affaires étrangères et le président de la Commission de l’UA. Objectif : discuter du financement de la force conjointe antiterroriste.
Le Conseil de sécurité a adopté vendredi à l’unanimité une résolution autorisant les Casques bleus de la force de l’ONU déployée au Mali à apporter un soutien logistique et opérationnel à la force antijihadiste naissante G5-Sahel.
Le Niger a évacué plus de 500 de ses ressortissants présents en Libye dans le cadre d’un plan de rapatriement d’urgence mené par le gouvernement. Des milliers d’autres sont candidats au retour, a annoncé jeudi le ministère nigérien des Affaires étrangères.
Les exportations de biens de l’UEMOA ont diminué de 9,4% en 2016, à cause du repli des ventes de cacao et de de pétrole. Avec un déficit extérieur de 6% du PIB, l’UEMOA doit faire face à des « goulots d’étranglements » qui limite son offre de biens à forte valeur ajoutée.
S’il n’en parle pas à tout bout de champ, Emmanuel Macron a une préoccupation constante : donner au G5 Sahel les moyens de lutter contre les jihadistes.
Le projet de loi de finance 2018, qui a été adopté par l’Assemblée nationale du Niger le 26 novembre, prévoit une hausse de la fiscalité et une baisse de certaines dépenses. Une politique saluée par le FMI, avec pour objectif affiché de dégager des marges de manœuvre pour l’éducation et la santé, mais qui est considérée comme « antisociale » par une frange de la société civile.
La Banque africaine de développement a voté le 24 novembre le décaissement de près de 90,4 millions d’euros pour la construction et la réhabilitation de la liaison routière entre la province de Kouritenga et la frontière nigérienne. Une somme qui représente près de la moitié du coût du chantier.
Si l’œuvre, la démarche et les pratiques du vibrionnant « mage blanc » font encore polémique, l’ethnocinéaste Jean Rouch est célébré partout pour les 100 ans de sa naissance.
Au Niger, une nouvelle saisie spectaculaire de médicaments illicites souligne, une nouvelle fois, la gravité de ce marché mortifère en Afrique. Mais les discours de sensibilisation portent-ils ?
Ce 19 novembre, le Niger a convoqué l’ambassadeur de Libye à Niamey pour lui faire part de l’indignation du président Mahamadou Issoufou sur la vente de migrants africains comme esclaves en Libye.
La diffusion d’une vidéo montrant des migrants subsahariens être vendus comme des esclaves en Libye a provoqué une onde de choc sur les réseaux sociaux. Plusieurs personnalités africaines, politiques ou du monde de la culture, ont dit leur dégoût et réclament des actions.
La ministre française des Armées était à Dakar au Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique. Mise en place de la force conjointe du G5 Sahel, évolution de l’opération Barkhane, lutte contre le terrorisme… Florence Parly répond aux questions de Jeune Afrique.
Le coordinateur du Réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire juge que l’État nigérien, en se retirant officiellement de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), jette de nouveau le trouble sur la gestion de ses ressources naturelles.
Les rapports du Mauritanien Moustapha Limam Chafi, ex-conseiller spécial de Blaise Compaoré, avec des groupes jihadistes sahéliens ne sont un secret pour personne. Ces derniers jours, des photos de lui, prises dans le désert malien lors de la libération d’otages espagnols en 2010 pour laquelle il a œuvré, circulent.
Le Niger s’est retiré ce 12 novembre de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), qui l’avait suspendu fin octobre pour « progrès insuffisants ».
Un groupe de 25 migrants originaires d’Érythrée, d’Éthiopie et du Soudan et coincés en Libye dans une situation très vulnérable ont été évacués le 11 novembre au Niger, dans la première opération de ce genre, selon l’ONU.
Des enquêteurs américains se sont rendus le 12 novembre dans le village du Niger où quatre soldats américains ont été tués début octobre lors d’une embuscade tendue par des islamistes armés.
Samira Sabou, la trentaine, est une journaliste nigérienne. Jusqu’en octobre, elle travaillait dans une structure étatique, l’Office national d’édition et de presse (Onep), à Niamey. Mme Sabou a le sens de l’humour. Si tel n’était pas le cas, elle n’aurait pas publié sur sa page Facebook une photo où on la voit posant comme le président Mahamadou Issoufou.
Les conclusions de l’enquête sur la mort de quatre militaires américains début octobre au Niger ne seront pas publiées avant janvier 2018. L’annonce en a été faite ce 8 novembre par le Pentagone, le ministère de la Défense des États-Unis.
Depuis le 1er novembre, le G5 Sahel a lancé aux frontières du Mali, du Niger et du Burkina Faso l’opération Hawbi, au sein de laquelle militaires maliens, burkinabè, nigériens et français collaborent. Une première victoire pour les Ouest-Africains, qui sont confiants dans l’évolution de cette force, notamment d’un point de vue financier.
Des éléments de l’embuscade ayant causé la mort de quatre militaires américains au Niger contredisent la version officielle, selon un récit publié jeudi par la chaîne américaine ABC. Le média cite des sources nigériennes et des services de renseignement américain.
Soutenue sur le terrain par la France, la nouvelle force anti-jihadiste G5 Sahel a lancé ce 31 octobre ses opérations aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, dans une zone très instable devenue un foyer pour les groupes extrémistes.
Les États-Unis ont annoncé ce 30 octobre une aide financière aux pays du Sahel engagés dans la lutte contre les jihadistes, mais sans passer par les Nations unies comme l’espérait notamment la France.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou a procédé lundi à un léger remaniement du gouvernement du Premier ministre Brigi Rafini. Les ministères des Transports et de l’Industrie sont notamment concernés.
Près de 5 000 Américains dépendant du département de la Défense sont aujourd’hui déployés en Afrique. Militaires ou contractuels civils, ils sont avant tout affectés à la lutte contre le terrorisme, comme au Niger, au Cameroun ou dans la région des Grands lacs. Le point en infographie.
Les États-Unis envisagent de renforcer leur action militaire en Afrique contre l’État islamique qui cherchent à se repositionner après la chute de son « califat » aux confins de la Syrie et l’Irak, craignant un redéploiement des jihadistes sur le continent. L’Afrique est déjà la deuxième zone d’intervention dans le monde des forces spéciales américaines, après le Proche-Orient.