Un des organisateurs présumés de l’attentat de Grand-Bassam en mars 2016 a été arrêté dans le nord du Mali par des militaires de la force française Barkhane, a appris ce jeudi l’AFP.
Conakry, Douala, Niamey et Ouagadougou… Après une première à Yaoundé au Cameroun en juin dernier, le groupe de communication et de divertissement Vivendi avance ses pions dans son plan de développement d’un réseau panafricain de salles de cinéma et de concert, CanalOlympia.
Les autorités béninoises ont lancé une grande opération de déguerpissement des huit principales villes du pays. En Afrique, le Bénin n’est pas le seul pays à appliquer ces politiques. Tour d’horizon, de Bamako à Kigali.
Le ministre de l’Intérieur Bazoum Mohamed a annoncé mercredi la reddition d’une vingtaine de combattants nigériens du groupe jihadiste Boko Haram, dans la région de Diffa (sud-est du pays).
En Italie, le ministre des Affaires étrangères Angelino Alfano a donné le ton. Après de nouvelles tensions dans le pays, il souhaite « accélérer les expulsions et les rapatriements » de migrants hors des frontières du pays.
Au moins deux soldats ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche lors d’une attaque du groupe Boko Haram contre l’armée nigérienne dans le sud-est du pays, a-t-on appris ce lundi. Cette attaque intervient une semaine après la reddition d’une trentaine de combattants islamistes.
Le 23 décembre, le président nigérian Muhammadu Buhari a annoncé que son armée avait repris le contrôle de la forêt de Sambissa, bastion historique de Boko Haram. Mais cela signifie-t-il pour autant la fin du groupe islamiste ? Jeune Afrique fait le point.
Une trentaine de combattants de Boko Haram de la région de Diffa, dans le sud du Niger, ont déposé les armes, a annoncé mardi Mohamed Bazoum, le ministre nigérien de l’Intérieur.
À l’occasion de la 10è édition du Festival international de la mode africaine (Fima), qui s’est tenu à Agadez, au Niger, Alphadi, fondateur de l’événement qui fêtait ses 20 ans, nous a livré ses impressions.
Alors que Mamadou Tandja tente de se maintenir au pouvoir entre 2009 et le début de 2010, la Cedeao regarde du côté de Niamey. Elle accompagnera prudemment la transition menant à l’élection de Mahamadou Issoufou en 2011.
Le flux de migrants remontant d’Afrique subsaharienne vers la Libye via le Niger a été réduit de près de 100% entre mai et novembre, a indiqué mercredi la Commission européenne, qui a salué la collaboration de Niamey pour ralentir le trafic sur cet axe très emprunté.
Niamey et Alger collaborent dans la lutte contre l’immigration clandestine. Au-delà du transit épisodique de migrants d’autres nationalités par Agadez, comme le 7 décembre, les deux pays se sont accordés sur le retour des Nigériens d’Algérie.
La Banque africaine de développement va soutenir financièrement le projet d’électrification rurale, périurbaine et urbaine du Niger (Pepern) afin de renforcer la capacité de production du pays et de l’aider à fournir de l’électricité à la totalité de sa population d’ici neuf ans.
Le 17 octobre, après l’attaque manquée d’un commando jihadiste à moto contre la prison de Koutoukalé, à 50 km au nord-ouest de Niamey, deux Gazelle « canon » de l’armée de l’air nigérienne, situés dans la capitale, se sont lancés à la poursuite des assaillants lors de leur repli vers la frontière malienne.
En exil à Paris depuis mars 2016, Hama Amadou a fait ce week-end sa première grande sortie médiatique depuis sa défaite à la présidentielle face à Mahamadou Issoufou. À l’occasion d’un forum réunissant en Côte d’Ivoire la diaspora de son parti, le Moden Fa Lumana, il a cherché dimanche à maintenir la cohésion de ses troupes.
Mercredi soir, 24 personnes avaient été arrêtées et placées en détention à Madaoua, après des affrontements meurtriers entre éleveurs peuls et agriculteurs haoussas dans le village de Bangui, au Niger, le 1er novembre.
Cible de trois attaques terroristes en dix jours au mois d’octobre, le Niger se trouve sous les feux de la rampe et des jihadistes venus du Nord-Mali. Entre une situation sécuritaire tendue, un agenda diplomatique chargé et un récent remaniement, le ministre des Affaires étrangères nigérien, Ibrahim Yacouba, répond aux questions de Jeune Afrique.
Le bilan est dramatique : selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, au moins 18 personnes ont été tuées et 43 autres blessées ce mardi au Niger, dans des affrontements entre agriculteurs et éleveurs près de Bangui, une localité de la région de Tahoua, dans l’ouest du pays.
Chez les 60 000 réfugiés maliens vivant au Niger, près de la frontière avec leur pays, la peur s’est installée ces dernières semaines. « Rentrer au Mali ou rester au Niger ? Dans les deux cas la mort peut être au rendez-vous », juge Alhousseïni Mahamadou, un réfugié du camp de Tazalit, attaqué le 6 octobre dernier.
Seini Oumarou a été nommé jeudi Haut représentant du président de la République, Mahamadou Issoufou. Arrivé en troisième position lors de la dernière élection, le président du MNSD avait annoncé, fin août, son ralliement à la majorité présidentielle.
L’économie des pays africains de la zone franc (PAZF) se caractérise notamment par le faible volume des échanges intracommunautaires – 15 % de l’ensemble des échanges contre 60 % au sein de la zone euro –, la faible compétitivité-prix à l’export – du fait du mésalignement du taux de change réel du CFA par rapport à l’euro –, le rationnement endogène du crédit – un ratio « crédits à l’économie rapportés au PIB » de 23 % contre 100 % dans la zone euro – et l’objectif de stabilité des prix poursuivi par les deux principales banques centrales de la zone franc, la BCEAO et la BEAC.
Début octobre, une attaque jihadiste contre le camp de réfugiés maliens de Tazalit avait fait 22 morts dans les rangs de l’armée. Un traumatisme qui a poussé jeudi Mohamed Bazoum, le ministre nigérien de l’Intérieur, à souligner des « défaillances » dans le dispositif militaire.
On l’attendait depuis l’annonce du ralliement du MNSD à la majorité présidentielle. Mahamadou Issoufou a officialisé le remaniement du gouvernement dans la nuit de mercredi à jeudi. Brigi Rafini reste Premier ministre, tandis le parti de Seini Oumarou récupère plusieurs portefeuilles.
L’enquête progresse après l’attaque qui a fait 22 morts – des gendarmes, des militaires et des gardes – dans le camp de Tazalit le 6 octobre dernier en début d’après-midi. Les autorités pointent du doigt des éléments maliens mais aussi des complicités du côté des réfugiés.