Ibrahim Yacouba, un des quinze candidats à l’élection présidentielle de dimanche au Niger, a mis en doute vendredi « l’honnêteté » du scrutin alors que le président sortant Mahamadou Issoufou a promis une victoire au premier tour à ses partisans.
La Cour constitutionnelle du Niger a autorisé samedi le « vote par témoignage » pour la présidentielle de dimanche, une procédure controversée permettant de voter sans pièce d’identité mais avec deux personnes attestant de l’identité du votant.
Depuis mercredi, un sondage faussement attribué à Jeune Afrique circule sur les réseaux sociaux. Une tentative de manipulation que nous dénonçons avec une extrême fermeté.
L’autorisation mercredi au Niger du « vote par témoignage » (vote sans pièce d’identité mais avec deux personnes attestant de l’identité du votant) a suscité la colère de l’opposition et de la société civile au Niger, à quatre jours de la présidentielle.
L’affaire a agité le Niger pendant tout le début de la semaine : 20 000 spécimens de bulletins de vote pré-remplis en faveur de Hama Amadou ont été saisis dans la nuit du 12 au 13 février, alors que la présidentielle se déroule dimanche. Tentative de fraude ? Manipulation ? Jeune Afrique fait le point.
La chanteuse Hamsou Garba a été libérée lundi matin. Elle avait été interpellée il y a une semaine puis placée en détention à la prison civile de Niamey.
La campagne pour l’élection présidentielle nigérienne a débuté le 30 janvier, mais n’a rien changé aux conditions de détention du candidat Hama Amadou. Et surtout au régime des visites auquel il est astreint.
Mardi, la Cour constitutionnelle nigérienne a estimé qu’il n’y avait pas de rupture d’égalité entre Hama Amadou, incarcéré à Filingué, et les autres candidats à la présidentielle.
Début janvier, la Cour constitutionnelle a validé quinze candidatures pour un scrutin au cours duquel s’affronteront plusieurs ténors de la vie politique locale.
Son groupe, Petrolin, s’était positionné pour développer le chemin de fer Cotonou-Niamey. Puis le géant français est arrivé avec son projet de « boucle ferroviaire ouest-africaine »… Écarté, l’homme d’affaires bénino-gabonais entend aujourd’hui recouvrer ses « droits ». « Jeune Afrique » l’a rencontré.
Amadou Boubacar Cissé, ancien ministre du Plan désormais dans l’opposition, briguera la présidence de la République du Niger à l’occasion de la présidentielle du 21 février prochain. Il explique ses ambitions pour son pays et fait part de ses impressions à moins de deux semaines du scrutin.
Aucun scrutin n’est gagné d’avance, concède le président sortant, qui se prend néanmoins à rêver d’un coup KO. « J’ai tenu mes promesses », affirme-t-il.
Les représentants de la communauté internationale se sont réunis ce lundi à Addis Abeba pour une conférence de donateurs. Ils se sont promis de trouver 250 millions de dollars afin de lutter au mieux contre le mouvement islamiste Boko Haram.
C’est officiel : depuis le 30 janvier, les candidats à la présidentielle nigérienne sont en campagne. D’un côté, Mahamadou Issoufou, qui espère convaincre de la qualité de son bilan. De l’autre, une opposition qui s’est rassemblée pour lui faire barrage.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou brigue un second mandat lors de l’élection du 21 février. Il a promis dimanche à ses partisans une victoire « dès le premier tour ».
Oriflammes, fanions aux couleurs des partis et photos des candidats ont fait leur apparition au Niger, où la campagne électorale en vue du premier tour de la présidentielle du 21 février s’est ouverte samedi, sans Hama Amadou, un des favoris, incarcéré depuis plus de deux mois.
Selon nos informations, les principaux candidats de l’opposition, réunis au sein d’une Coalition pour l’alternance 2016 ont signé mercredi un accord de ralliement en cas de second tour lors de l’élection présidentielle.
La société, qui avait fait la demande de ce permis en juin 2015, s’engage à des investissements de 676 millions de dollars à Madaouela, à quelques kilomètres d’Arlit, la mine d’uranium à ciel ouvert exploitée par Areva.
Il y a 20 ans, le président nigérien Mahamane Ousmane était victime d’un coup d’État. Il est aujourd’hui à nouveau candidat à la magistrature suprême lors du scrutin prévu le 21 février prochain.
Peut-on être candidat à une élection présidentielle tout en étant incarcéré ? C’est la question à laquelle tente de répondre Hama Amadou, au Niger. En détention depuis novembre 2015, l’ancien président de l’Assemblée nationale espère toujours empêcher Mahamadou Issoufou, d’obtenir un nouveau mandat.
Les électeurs nigériens ont commencé à retirer leurs cartes en vue du premier tour de la présidentielle, couplée aux législatives du 21 février prochain, a constaté samedi un journaliste de l’AFP.
Directement impliqué aux côtés d’autres unités dans la tentative de coup d’État déjouée à la mi-décembre, le Groupe d’intervention des forces spéciales a été, selon nos informations, dissous il y a plus d’une semaine sur ordre du président Mahamadou Issoufou.
Alors que Mahamadou Issoufou affiche sa volonté de remporter l’élection présidentielle du 21 février au premier tour, l’opposition compte bien contrecarrer ses plans. Un protocole d’accord doit être signé dimanche entre ses principaux candidats pour un ralliement au mieux placé en cas de second tour.
La Cour constitutionnelle a validé quinze candidatures pour le premier tour de la présidentielle du 21 février au Niger. Jeune Afrique a dressé le portrait de chacun d’entre-eux.
La France va poursuivre son opération antiterroriste au Sahel dans son format actuel, malgré les deux attentats qui viennent de toucher Bamako et Ouagadougou. C’est ce qu’a affirmé le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, mercredi.
Un candidat à la présidentielle nigérienne, Adal Rhoubeid, a été arrêté par les autorités burkinabè dans le cadre de l’enquête sur l’attaque de Ouagadougou du 15 janvier dernier. Il a été relâché dans la soirée mercredi.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du Niger a officiellement annoncé le 20 janvier que les cartes d’électeur seraient disponibles dès le lendemain, 21 janvier, en vue des élections présidentielle et législatives du 21 février.