Dans une interview au quotidien français Le Parisien, l’ancien otage Thierry Dol, enlevé par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en 2010 a annoncé mardi qu’il comptait porter plainte contre l’État français et son employeur de l’époque Areva.
La chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Niamey a, lundi, mis en délibéré au 11 janvier la demande de liberté provisoire d’Hama Amadou, incarcéré à Filingué. Par ailleurs, cinq de ses collaborateurs sont toujours incarcérés, en lien avec la tentative de coup d’État que le pouvoir a annoncé avoir déjouée le 16 décembre.
C’est sur la base de renseignements jugés sérieux fournis par (notamment) le Niger que la France déconseille depuis le 4 décembre à ses ressortissants de se rendre dans le parc national du W.
Toujours détenu à Filingué, à 180 km au nord-est de Niamey, Hama Amadou, l’ancien président de l’Assemblée nationale – par ailleurs candidat à la prochaine élection présidentielle -, est soumis depuis la mi-novembre à un nouveau régime de détention. Il a été entendu lundi par des enquêteurs dans le cadre du coup d’Etat déjoué, a dénoncé mercredi son parti.
Plus d’un million d’enfants ont déserté les écoles du Nigeria, du Niger, du Tchad et du Cameroun à cause des exactions de Boko Haram, selon un communiqué de l’Unicef diffusé mardi.
Deux « terroristes » ont été abattus par les forces françaises de la mission Barkhane, lors d’une série d’opérations dans le nord du Mali et le nord du Niger, entre fin octobre et début décembre, selon l’état-major des Armées françaises.
Neuf officiers de l’armée nigérienne ont été arrêtés en début de semaine après un coup d’État déjoué, a annoncé samedi le ministre de l’Intérieur, Hassoumi Massaoudou.
Quelque 94 000 habitants ont fui leurs villages du sud-est du Niger depuis février, en raison des attaques de Boko Haram, dans la région de Diffa proche du Nigeria d’où viennent les islamistes, soit le double du décompte annoncé il y a un mois par l’ONU.
Le candidat à la présidentielle, Amadou Boubacar Cissé, a émis des « réserves » vendredi sur le coup d’État que le président Mahamadou Issoufou dit avoir déjoué lors d’une allocution télévisée. Il dénonce une tentative de « passage en force » en vue des élections de 2016.
Les ordres professionnels des pays membres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires ont créé début décembre la Conférence des barreaux Ohada. 40 000 avocats seraient concernés.
Lors d’une allocution à la télévision nationale jeudi soir, le président nigérien Mahamadou Issoufou a affirmé qu’une tentative de coup d’État avait été déjouée, justifiant ainsi une vague d’arrestations de militaires à travers le pays.
Plusieurs officiers de l’armée nigérienne étaient entendus dans les locaux de la gendarmerie à Niamey jeudi. Selon nos informations, les autorités chercheraient à éclaircir les circonstances de plusieurs déplacements d’armes et d’officiers non-autorisés par la hiérarchie. Voici ce que l’on sait à l’heure actuelle.
Trois jours après l’attaque, à Niamey, du siège du PNDS (au pouvoir) dans la nuit de dimanche à lundi, l’enquête semble s’orienter vers la piste d’un simple fait divers, écartant toute attaque délibérée.
Au Niger, l’opposition a suspendu mardi sa participation à l’audit du fichier électoral qui devait s’achever le 18 décembre, et a réclamé l’intervention d’un « cabinet international, indépendant et crédible ».
Ils sont désormais huit en course pour la présidentielle de février 2016 au Niger. Lundi, le Parti pour la justice et le développement (PJD) a investi candidat Mahamane Hassimou, ancienne figure de la société civile passé à l’opposition.
Une enquête a été lancée lundi après l’attaque du siège du PNDS (au pouvoir) à Niamey dans la nuit de dimanche à lundi. Les hommes armés, divisés en trois groupes, ont ouvert le feu sur le bâtiment et blessé un policier en faction.
Il y a désormais sept candidats à la présidentielle nigérienne. Ancien Premier ministre, Cheiffou Amadou a été investi dimanche par son parti, le Rassemblement social démocrate (RSD) pour le scrutin de février 2016.
Le Guinéen Bakary Fofana a été désigné membre de la mission préparatoire de la Cedeao pour les élections nigériennes de février 2016. Alors qu’il devrait atterrir ce jeudi à Niamey, l’opposition ne veut toujours pas en entendre parler. Portrait.
La demande de liberté provisoire d’Hama Amadou a été rejetée mercredi par la Cour de cassation au Niger. L’ancien président de l’Assemblée nationale reste donc en détention à Filingué.
À l’occasion d’une réunion d’experts, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis en garde contre les risques de nouvelles épidémies de méningite en 2016 en Afrique, particulièrement au Niger et au Nigeria.
Le cabinet d’avocats et ses partenaires au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Niger, au Mali et au Togo entendent développer le droit de la santé en Afrique francophone.
Vu de loin, au travers des journaux télévisés ou des bulletins radio, le conflit qui oppose Boko Haram à l’armée nigériane dans le nord-est du pays se résume à ces tristes statistiques : des milliers de morts, deux millions de déplacés, des centaines de victimes de kidnapping, dont les 200 écolières de Chibok enlevées en avril 2014 et une crise humanitaire qui déborde maintenant des frontières nigérianes pour affecter aussi le Cameroun, le Tchad et le Niger.
Une vingtaine de radios et télévisions privées du Niger ont suspendu lundi soir leurs émissions durant deux heures, afin de protester contre « les violences policières » subies depuis janvier par des journalistes lors de manifestions à Niamey.
La COP 21 s’est ouverte lundi avec les déclarations, limitées à quelques minutes, de l’ensemble des chefs d’État présents à Paris. Voici les principales déclarations des présidents africains.
Officiellement à Paris du 13 au 20 novembre pour raisons personnelles, Mohamed Bazoum, le président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir), en a profité pour rassembler des soutiens à Mahamadou Issoufou en vue de la présidentielle de février 2016.
Il n’a pas posé le pied sur le sol nigérien en homme libre. Soupçonné de trafic d’enfants, le principal opposant au président Mahamadou Issoufou a été arrêté dès son arrivée à Niamey.