Pour la première fois, Boko Haram a mené vendredi des attaques meurtrières au Niger, contre deux villes à la frontière avec le Nigeria, au moment même où les armées de la région se mobilisent contre les islamistes nigérians.
La localité de Bosso, près de la frontière avec le Nigeria, a été attaquée par les islamistes de Boko Haram, a confirmé à « Jeune Afrique » un officier nigérien joint à Niamey.
En décembre dernier, le Parlement sénégalais s’est doté d’un système de traduction simultanée permettant aux députés de s’exprimer dans leur langue natale. Une innovation qui répond à la volonté de promouvoir la diversité linguistique. De ce point de vue, tous les pays africains ne sont pas logés à la même enseigne.
Treize soldats tchadiens et au moins sept camerounais ont été tués mercredi à Fotokol selon les derniers bilans, alors qu’une force régionale se dessine autour du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Nigeria sous l’égide de l’Union africaine.
François Hollande vient de le réaffirmer en conférence de presse, jeudi 5 janvier : en matière de lutte contre le terrorisme international, « la France prendra ses responsabilité, mais pas partout ». En Afrique, en tout cas, l’Hexagone reste l’un des rares pays occidentaux à disposer de forces permanentes. Cependant, les missions ont évolué, et les postes avancés supplantent les bases d’antan. Enquête.
La situation à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun est extrêment tendue. De violents combats y opposaient mercredi matin soldats camerounais et islamistes nigérians de Boko Haram dans la ville de Fotokol, tandis que l’armée tchadienne a lancé la veille une opération de ratissage dans la ville nigériane voisine de Gamboru.
Se déclarant incompétent, le tribunal correctionnel de Niamey a décidé vendredi d’abandonner les poursuites à l’encontre d’une vingtaine de personnes accusées d’avoir participé à un trafic international de bébés. Parmi elles figurent Hama Amadou, ex-président du Parlement et principal opposant du président Issoufou.
La lutte contre Boko Haram est LE sujet du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine qui se tient du 30 au 31 janvier à Addis-Abeba. Dernières nouvelles du front.
En réponse aux dernières manifestations en RDC, le gouvernement congolais a censuré Internet et SMS. Un classique : avant lui, de nombreux gouvernements du continent avait utilisé le même procédé.
Pour Hiroute Guebre Sellassie, l’envoyée spéciale de Ban Ki-moon au Sahel, Boko Haram n’est pas que le problème du Nigeria et la communauté internationale doit se mobiliser avant qu’il ne soit trop tard pour les pays de la sous-région.
Maroc Telecom a finalisé l’acquisition, pour 650 millions de dollars, des filiales d’Etisalat (Moov) au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Gabon, au Niger, en Centrafrique et au Togo. Le groupe marocain doit maintenant s’atteler à relancer leurs activités. Une gageure.
Dix jours après de graves émeutes anti-chrétiennes consécutives à la publication de la caricature du prophète Mahomet en une du journal « Charlie Hebdo », plusieurs artistes nigériens ont réalisé un clip pour s’opposer aux violences communautaires.
Le monstre grandit aux confins du Nigeria. Villes et villages tombent les uns après les autres, toujours dans le sang, et personne ne paraît en mesure d’arrêter les islamistes armés. Ni le Cameroun, ni le Tchad, ni le Niger ne sont plus à l’abri.
Quatre-vingt dix manifestants arrêtés dimanche à Niamey lors d’un rassemblement politique interdit par les autorités ont été remis en liberté, a-t-on appris vendredi auprès de l’opposition nigérienne.
Dans une mise en scène vidéo dont il est coutumier, Abubakar Shekau, le chef de Boko Haram, a défié les pays voisins du Nigeria de l’attaquer, au moment où ceux-ci se sont réunis à Niamey pour discuter des moyens d’unir leurs forces contre le groupe islamiste.
Monseigneur Judes Bicaba préside depuis 2005 le diocèse de Dégoudou dans le nord du Burkina Faso. Il revient pour Jeune Afrique sur les évènements des 16 au 18 janvier au Niger, où 45 églises ont été incendiées et 10 personnes sont mortes lors de manifestations contre Charlie Hebdo.
Une vingtaine de pays et d’organisations régionales et internationales se sont réunies ce mardi à Niamey pour tenter de mettre sur pied une force multinationale efficace contre l’avancée du groupe terroriste nigérian Boko Haram.
Un deuil national de trois jours a été décrété par le gouvernement nigérien à compter de ce lundi en mémoire des dix personnes tuées lors des manifestations des 16 et 17 janvier contre la une de « Charlie Hebdo » représentant le prophète.
Selon la police nationale nigérienne, quarante-cinq églises ont été incendiées samedi, à Niamey, durant les manifestations contre la caricature de Mahomet publiée en une de l’hebdomadaire français « Charlie Hebdo ».
Les violentes émeutes contre la une de « Charlie Hebdo » ont fait dix morts au Niger. À la colère contre l’hebdomadaire français, villipendé par des islamistes pour avoir caricaturé le prophète Mahomet, se sont ajoutées les tensions politiques nationales.
La police nigérienne a tiré des gaz lacrymogènes dimanche pour disperser un petit groupe de manifestants de l’opposition réunis à Niamey malgré l’interdiction de leur marche par les autorités, au lendemain de violentes émeutes anti-« Charlie Hebdo » dans la capitale.
Cinq personnes sont mortes samedi à Niamey dans des manifestations contre la publication par l’hebdomadaire français « Charlie Hebdo » d’une caricature de Mahomet qui ont dégénéré en pillages et en destructions méthodiques des églises et des commerces chrétiens.
Au moins sept églises ont été incendiées samedi à Niamey par des manifestants hostiles à la caricature de Mahomet publiée dans l’hebdomadaire français « Charlie Hebdo », les violences continuant à se propager dans la capitale du Niger.
Trois églises incendiées, appel aux expatriés à « éviter toute sortie »: des manifestations violentes embrasaient samedi la capitale nigérienne Niamey contre la publication de la caricature de Mahomet dans l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo, au lendemain d’un « vendredi noir » dans la ville de Zinder.
La police nigérienne tentait samedi de disperser à coup de gaz lacrymogènes des manifestants près de la grande mosquée de Niamey venus participer à un rassemblement contre la publication de la caricature de Mahomet en Une de l’hebdomadaire français Charlie Hebdo.
Des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs pays musulmans après la prière du vendredi contre la publication par Charlie Hebdo d’un dessin représentant le prophète Mahomet, des protestations émaillées de violences au Niger et au Pakistan.
Selon des sources concordantes, une manifestation de soutien au prophète Mahomet a été organisée vendredi dans le centre-ville d’Alger. Plusieurs milliers de personnes sont descendues dans les rues pour condamner la dernière une de « Charlie Hebdo ». Il en est de même à Bamako et à Zinder.
L’Assemblée nationale tchadienne a autorisé vendredi à l’unanimité l’envoi de soldats tchadiens au Cameroun et au Nigeria pour lutter contre le groupe islamiste Boko Haram. De quoi redynamiser la coopération régionale ?
Les femmes puissantes sont de plus en plus nombreuses sur le continent. Voici notre sélection – forcément subjective – des 50 Africaines les plus influentes au monde.