Dans un communiqué lu jeudi à la télévision nationale, l’armée nigérienne a affirmé avoir tué plus de 200 combattants du groupe islamiste Boko Haram au cours de l’offensive terrestre et aérienne menée depuis dix jours dans le nord-est du Nigeria. Une opération conjointe avec les forces tchadiennes.
Boko Haram n’est plus en mesure de prendre de ville dans le sud-est du Niger, frontalier du Nigeria, car les islamistes nigérians ont été rendus inopérants par deux mois d’opérations militaires, a affirmé samedi Mohamed Bazoum, ministre d’Etat à la présidence nigérienne.
Les armées du Niger et du Tchad ont lancé dimanche une offensive « terrestre et aérienne » d’envergure au Nigeria contre les islamistes de Boko Haram depuis le sud-est du Niger, frontalier, a-t-on appris auprès du gouvernement nigérien.
La grande majorité des salariés de la filiale nigérienne d’Areva ont pris connaissance de la situation délicate de l’entreprise, marquée par d’importantes pertes en 2014. Dans une lettre, signée du directeur général, ils ont également appris leur licenciement.
Des combattants de Boko Haram ont pris d’assaut dimanche soir une île située dans les eaux nigériennes du lac Tchad. Aucun bilan n’était disponible dans l’immédiat, mais des sources locales redoutent un nombre important de noyés.
Votre président a-t-il le baccalauréat ? Un master ? À-t-il étudié l’économie ou le droit ? En France ou en Chine ? Toutes les réponses avec notre jeu interactif.
Plusieurs pays d’Afrique francophone ont adopté un statut officiel de « chef de file de l’opposition ». D’autres ont voté des textes mais attendent toujours la désignation de leur opposant en chef. Mali, Burkina, Guinée, RDC… Voici la place institutionnelle réservée à vos opposants.
Mohamed Bazoum, le ministre nigérien des Affaires étrangères, a été promu mercredi ministre d’État à la présidence. Il est remplacé à la tête de la diplomatie nigérienne par Kané Aïchatou Boulama, jusqu’à présent directrice de cabinet du Premier ministre, Brigi Rafini.
Du Français Dominique Strauss-Kahn au Malaisien Anwar Ibrahim, on ne compte plus les responsables politiques dont les moeurs débridées, ou supposées telles, ont brisé la carrière. Pourquoi, à l’inverse, les frasques des dirigeants africains ne les conduisent-elles (presque) jamais devant les tribunaux ?
Composée des troupes du Cameroun, du Niger, du Nigeria et du Tchad, la force régionale s’est lancée dans la bataille pour enrayer l’avancée de la secte jihadiste Boko Haram. Une course contre la montre est engagée pour détruire un ennemi insaisissable et multiforme.
Le groupe islamiste agit-il en ordre dispersé ou suivant une véritable stratégie militaire ? De batailles en massacres, son organisation se dévoile peu à peu.
Les dirigeants de Boko Haram rêveraient-ils de faire revivre le califat de Sokoto, établi au XIXe siècle et disparu au moment de la colonisation britannique ? Leurs intentions ne sont pas claires.
Le Nigeria doit s’engager « pleinement » dans la lutte contre les islamistes de Boko Haram, qui contrôlent de vastes territoires dans le nord-est du pays, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius dimanche à Niamey.
Sept soldats nigériens et 14 combattants de Boko Haram sont morts vendredi soir lors de combats survenus dans un village du sud-est du Niger attaqué par le groupe islamiste armé, a-t-on appris samedi auprès de l’armée nigérienne.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, débute samedi une tournée au Tchad et au Cameroun, avant le Niger dimanche, pour affirmer « la solidarité » de Paris envers ses anciennes colonies engagées militairement contre les islamistes de Boko Haram.
Au moins 36 personnes sont mortes mardi à Abadam, une petite ville du Niger frontalière avec le Nigeria, à une dizaine de kilomètre de Bosso, après le largage d’une bombe par un avion non identifié.
Au moins 20 personnes ont été tuées mardi après-midi par la bombe d’un avion « non identifié » tombée sur une cérémonie funéraire à Abadam, un village du sud-est du Niger frontalier avec le Nigeria.
Des milliers de personnes ont manifesté mardi à Niamey contre Boko Haram. Ils réaffirment ainsi leur soutien à l’armée et au président Mahamadou Issoufou, qui a affirmé que son pays serait « le tombeau » des terroristes nigérians.
Plusieurs dizaines de Nigériens soupçonnés d’être liés à Boko Haram ont été arrêtés près de Zinder, dans le sud du Niger, depuis le début des attaques lancées par le groupe islamiste dans le pays, a-t-on appris de source officielle.
Au lendemain des violences anti-« Charlie Hebdo », le gouvernement nigérien accuse l’opposition. Entre les deux, le dialogue est rompu. Et cela risque de durer jusqu’à la présidentielle, en 2016…
Les actions de Boko Haram dans le nord du Nigeria ont jeté plus d’une centaine de milliers de personnes sur les routes. « Jeune Afrique » fait le point sur les réfugiés au Cameroun, au Tchad et au Niger.
Les islamistes nigérians de Boko Haram ont attaqué mercredi matin, dans la ville nigériane de Gamboru (nord-est), une position de l’armée tchadienne qui a repoussé l’assaut. Un soldat tchadien a été tué et au moins huit blessés. Un peu plus tard dans la journée, un nouvel attentat suicide a été déjoué à Diffa, dans le sud-est du Niger.
Le Niger a proclamé mardi l’état d’urgence dans la région de Diffa (Sud-Est). Cette région frontalière du Nigeria est sous le feu de Boko Haram depuis cinq jours, poussant la population à fuir en masse par crainte de nouvelles attaques.
Rien ne va plus entre le Nigeria et les pays frontaliers, qui reprochent à Abuja de laisser Boko Haram essaimer dans toute la région. Du coup, Tchad, Niger, et Cameroun se mobilisent en dépit de la passivité apparente d’Abuja.
La décision du tribunal correctionnel de Niamey de se dessaisir de l’affaire de trafic de bébés dans laquelle Hama Amadou et son épouse sont poursuivis a donné un peu d’optimisme à l’ancien président de l’Assemblé nigérienne.
Le Parlement nigérien a approuvé lundi soir, à l’unanimité, l’envoi de troupes au Nigeria dans le cadre de la force multinationale de lutte contre Boko Haram.
Le groupe Boko Haram a encore attaqué Diffa, ville du sud-est du Niger frontalière avec le Nigeria, où une explosion a retenti lundi dans un marché, selon des sources humanitaires. La veille au même endroit, un attentat d’origine kamikaze avait fait six morts et plusieurs blessés.
Les jihadistes nigérians de Boko Haram ont tenté lundi matin de prendre d’assaut la prison de Diffa, dans le sud-est du Niger. C’est leur troisième attaque en quatre jours dans cette région frontalière du Nigeria.
Report des élections présidentielle et législatives de six semaines au Nigeria, premières attaques meurtrières au Niger, qui doit voter lundi l’envoi de troupes pour combattre Boko Haram. La secte islamiste n’en finit pas de menacer les démocraties ouest-africaines.
Les islamistes de Boko Haram ont mené une nouvelle attaque dimanche matin à Diffa, ville du sud-est du Niger frontalière avec le Nigeria, où l’explosion d’une bombe a fait au moins un mort et 10 blessés, ont indiqué témoins et travailleurs humanitaires.