Les islamistes nigérians de Boko Haram ont attaqué mercredi matin, dans la ville nigériane de Gamboru (nord-est), une position de l’armée tchadienne qui a repoussé l’assaut. Un soldat tchadien a été tué et au moins huit blessés. Un peu plus tard dans la journée, un nouvel attentat suicide a été déjoué à Diffa, dans le sud-est du Niger.
Le Niger a proclamé mardi l’état d’urgence dans la région de Diffa (Sud-Est). Cette région frontalière du Nigeria est sous le feu de Boko Haram depuis cinq jours, poussant la population à fuir en masse par crainte de nouvelles attaques.
Rien ne va plus entre le Nigeria et les pays frontaliers, qui reprochent à Abuja de laisser Boko Haram essaimer dans toute la région. Du coup, Tchad, Niger, et Cameroun se mobilisent en dépit de la passivité apparente d’Abuja.
La décision du tribunal correctionnel de Niamey de se dessaisir de l’affaire de trafic de bébés dans laquelle Hama Amadou et son épouse sont poursuivis a donné un peu d’optimisme à l’ancien président de l’Assemblé nigérienne.
Le Parlement nigérien a approuvé lundi soir, à l’unanimité, l’envoi de troupes au Nigeria dans le cadre de la force multinationale de lutte contre Boko Haram.
Le groupe Boko Haram a encore attaqué Diffa, ville du sud-est du Niger frontalière avec le Nigeria, où une explosion a retenti lundi dans un marché, selon des sources humanitaires. La veille au même endroit, un attentat d’origine kamikaze avait fait six morts et plusieurs blessés.
Les jihadistes nigérians de Boko Haram ont tenté lundi matin de prendre d’assaut la prison de Diffa, dans le sud-est du Niger. C’est leur troisième attaque en quatre jours dans cette région frontalière du Nigeria.
Report des élections présidentielle et législatives de six semaines au Nigeria, premières attaques meurtrières au Niger, qui doit voter lundi l’envoi de troupes pour combattre Boko Haram. La secte islamiste n’en finit pas de menacer les démocraties ouest-africaines.
Les islamistes de Boko Haram ont mené une nouvelle attaque dimanche matin à Diffa, ville du sud-est du Niger frontalière avec le Nigeria, où l’explosion d’une bombe a fait au moins un mort et 10 blessés, ont indiqué témoins et travailleurs humanitaires.
Tchad, Niger, Nigeria, Cameroun et Bénin se sont mis d’accord samedi pour mobiliser 8.700 hommes dans la force multinationale de lutte contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram, alors que le Tchad a déjà lancé ses troupes dans la bataille à l’extérieur de ses frontières.
Pour la première fois, Boko Haram a mené vendredi des attaques meurtrières au Niger, contre deux villes à la frontière avec le Nigeria, au moment même où les armées de la région se mobilisent contre les islamistes nigérians.
La localité de Bosso, près de la frontière avec le Nigeria, a été attaquée par les islamistes de Boko Haram, a confirmé à « Jeune Afrique » un officier nigérien joint à Niamey.
En décembre dernier, le Parlement sénégalais s’est doté d’un système de traduction simultanée permettant aux députés de s’exprimer dans leur langue natale. Une innovation qui répond à la volonté de promouvoir la diversité linguistique. De ce point de vue, tous les pays africains ne sont pas logés à la même enseigne.
Treize soldats tchadiens et au moins sept camerounais ont été tués mercredi à Fotokol selon les derniers bilans, alors qu’une force régionale se dessine autour du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Nigeria sous l’égide de l’Union africaine.
François Hollande vient de le réaffirmer en conférence de presse, jeudi 5 janvier : en matière de lutte contre le terrorisme international, « la France prendra ses responsabilité, mais pas partout ». En Afrique, en tout cas, l’Hexagone reste l’un des rares pays occidentaux à disposer de forces permanentes. Cependant, les missions ont évolué, et les postes avancés supplantent les bases d’antan. Enquête.
La situation à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun est extrêment tendue. De violents combats y opposaient mercredi matin soldats camerounais et islamistes nigérians de Boko Haram dans la ville de Fotokol, tandis que l’armée tchadienne a lancé la veille une opération de ratissage dans la ville nigériane voisine de Gamboru.
Se déclarant incompétent, le tribunal correctionnel de Niamey a décidé vendredi d’abandonner les poursuites à l’encontre d’une vingtaine de personnes accusées d’avoir participé à un trafic international de bébés. Parmi elles figurent Hama Amadou, ex-président du Parlement et principal opposant du président Issoufou.
La lutte contre Boko Haram est LE sujet du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine qui se tient du 30 au 31 janvier à Addis-Abeba. Dernières nouvelles du front.
En réponse aux dernières manifestations en RDC, le gouvernement congolais a censuré Internet et SMS. Un classique : avant lui, de nombreux gouvernements du continent avait utilisé le même procédé.
Pour Hiroute Guebre Sellassie, l’envoyée spéciale de Ban Ki-moon au Sahel, Boko Haram n’est pas que le problème du Nigeria et la communauté internationale doit se mobiliser avant qu’il ne soit trop tard pour les pays de la sous-région.
Maroc Telecom a finalisé l’acquisition, pour 650 millions de dollars, des filiales d’Etisalat (Moov) au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Gabon, au Niger, en Centrafrique et au Togo. Le groupe marocain doit maintenant s’atteler à relancer leurs activités. Une gageure.
Dix jours après de graves émeutes anti-chrétiennes consécutives à la publication de la caricature du prophète Mahomet en une du journal « Charlie Hebdo », plusieurs artistes nigériens ont réalisé un clip pour s’opposer aux violences communautaires.
Le monstre grandit aux confins du Nigeria. Villes et villages tombent les uns après les autres, toujours dans le sang, et personne ne paraît en mesure d’arrêter les islamistes armés. Ni le Cameroun, ni le Tchad, ni le Niger ne sont plus à l’abri.
Quatre-vingt dix manifestants arrêtés dimanche à Niamey lors d’un rassemblement politique interdit par les autorités ont été remis en liberté, a-t-on appris vendredi auprès de l’opposition nigérienne.
Dans une mise en scène vidéo dont il est coutumier, Abubakar Shekau, le chef de Boko Haram, a défié les pays voisins du Nigeria de l’attaquer, au moment où ceux-ci se sont réunis à Niamey pour discuter des moyens d’unir leurs forces contre le groupe islamiste.
Monseigneur Judes Bicaba préside depuis 2005 le diocèse de Dégoudou dans le nord du Burkina Faso. Il revient pour Jeune Afrique sur les évènements des 16 au 18 janvier au Niger, où 45 églises ont été incendiées et 10 personnes sont mortes lors de manifestations contre Charlie Hebdo.
Une vingtaine de pays et d’organisations régionales et internationales se sont réunies ce mardi à Niamey pour tenter de mettre sur pied une force multinationale efficace contre l’avancée du groupe terroriste nigérian Boko Haram.
Un deuil national de trois jours a été décrété par le gouvernement nigérien à compter de ce lundi en mémoire des dix personnes tuées lors des manifestations des 16 et 17 janvier contre la une de « Charlie Hebdo » représentant le prophète.
Selon la police nationale nigérienne, quarante-cinq églises ont été incendiées samedi, à Niamey, durant les manifestations contre la caricature de Mahomet publiée en une de l’hebdomadaire français « Charlie Hebdo ».