Afin de rendre hommage aux différents protagonistes de l’intervention militaire au Mali, la célèbre avenue parisienne des Champs-Élysées verra défiler des militaires africains le 14 juillet.
Imaginé dès les années 1930, ce projet pharaonique sur le Niger se fait toujours attendre. Sa construction, retardée par les défaillances de son maître d’oeuvre, devrait s’achever en 2016. En théorie.
L’Unesco a publié, jeudi 27 juin, la liste définitive des nouvelles inscriptions au patrimoine mondial. Au total, ce sont 19 nouveaux sites qui bénéficient désormais de la reconnaissance et de la protection de l’organisation. Parmi eux, quatre sont africains.
Des proches des Français détenus par Al-Qaïda ont exigé un retour rapide des otages du Sahel, refusant de se contenter de déclarations du président François Hollande dimanche selon lesquelles ils sont toujours « vivants », d’autres appelant à une reprise rapide des négociations.
Mille jours après leur enlèvement, les proches des quatre otages détenus au Sahel se sont rassemblés samedi simultanément dans plusieurs villes de France, au lendemain de la plainte de l’une des familles pour dénoncer de possibles manquements à la sécurité de leur employeur au Niger, une initiative qui divise.
Le père et le frère de Pierre Legrand, l’un des quatre otages français retenus prisonniers au Sahel par Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) depuis le 16 septembre 2010, ont décidé de porter plainte, vendredi 21 juin, pour enlèvement et séquestration, mais également mise en danger de la vie d’autrui. La plainte dénonce notamment de possibles manquements à la sécurité d’Areva et d’une filiale du groupe Vinci, Sogea-Satom, pour laquelle travaillait l’otage français.
Le gouvernement nigérien serait sur le point de résilier son contrat avec Zaroubegevodstroï (ZBS), le spécialiste russe de l’hydraulique. Il avait été sélectionné en février 2010, pour construire le barrage de Kandadji.
Dans un rapport visant une « stratégie intégrée », l’ONU invite les pays du Sahel à renforcer leurs systèmes d’alerte, échanger des informations et coordonner leur surveillance des frontières pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé.
Les familles de Thierry Dol, Marc Féret, Daniel Larribe et Pierre Legrand, capturés à Arlit au Niger le 16 septembre 2010 et détenus depuis au Sahel par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) s’apprêtent à franchir ce jeudi le cap des mille jours de détention de leur proches, entre douleur et colère.
Dans la nuit du 11 au 12 juin, un grand camp de la gendarmerie, situé dans la partie nord de Niamey, la capitale nigérienne, a été attaqué par un commando non identifié.
Victimes collatérales de la chute de Kadhafi, puis acteurs de l’intervention militaire au Mali, les présidents Issoufou et Déby Itno sont plus que jamais dans le collimateur des jihadistes.
Un Algérien dont les initiales sont M.E. est activement recherché après les attentats d’Agadez du 23 mai. Il serait le propriétaire du véhicule utilisé par les jihadistes lors de l’attaque de la base militaire.
Les récents attentats au Niger ont réveillé une vieille querelle entre Tripoli et Niamey au sujet du fils du « Guide » défunt. Les Libyens veulent le récupérer. Hors de question pour les Nigériens.
Yayi, Compaoré, Ouattara, Traoré, Ould Abdelaziz, Issoufou, Sall et Déby Itno… Huit chefs d’État africains étaient attendus à déjeuner, le 5 juin, chez leur homologue français, François Hollande. Juste avant la remise du prix Houphouët-Boigny à ce dernier, qui doit prononcer un discours attendu à l’Unesco.
Washington offre depuis lundi 3 juin jusqu’à 23 millions de dollars de récompense pour toute information conduisant à la capture de plusieurs terroristes africains. Parmi eux figurent le jihadiste sahélien Mokhtar Belmokhtar, le chef de la secte islamiste nigériane Boko Haram, Abubakar Shekau, ou encore différents responsables d’Aqmi.
Selon le dernier bilan des incidents survenus à la prison de Niamey, samedi 1er juin, trois gardiens ont été tués tandis qu’une vingtaine de détenus, dont des terroristes, se sont échappés.
Deux gardiens de la prison de Niamey, la capitale du Niger, ont été tués samedi par des détenus inculpés pour « terrorisme » lors d’une tentative d’évasion, a-t-on appris de sources officielles.
La prison de Niamey a été attaquée samedi par un « groupe armé » non identifié, tuant au moins deux gardes pénitentiaires, a déclaré à l’AFP le ministre nigérien de la Justice Marou Amadou.
Luc Oursel, président du directoire d’Areva, a réaffirmé mardi que son groupe allait rester au Niger malgré l’attentat-suicide qui a visé sa mine d’uranium Somaïr à Arlit, dans le nord du pays.
Lors d’une cérémonie d’hommage aux victimes de l’attentat d’Agadez, le président nigérien Mahamadou Issoufou a affirmé, lundi 27 mai, que les islamistes préparaient aussi une « attaque » contre le Tchad depuis le Sud libyen, « parallèlement » aux deux opérations suicide qui ont visé le nord du Niger la semaine dernière.
Le double attentat qui a frappé le Niger, le 23 mai, n’est pas pour rassurer le bataillon burkinabè de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), basé à Tombouctou. Si les soldats sont en état d’alerte maximum, les moyens dont ils bénéficient sont loin d’être infaillibles.
Au lendemain des célébrations du cinquantenaire de l’OUA, ancêtre de l’actuelle Union Africaine (UA), les chefs d’État présents ont tenu plusieurs réunions à huis clos, le 26 mai à Addis-Abeba. Au programme, le casse-tête du financement de l’institution, mais aussi les différentes crises qui agitent le continent, du Mali à la Centrafrique, en passant par Madagascar et la RDC.
Un assaut des forces nigériennes et françaises a tué, le 24 mai, à Agadez les derniers islamistes impliqués dans l’un des deux attentats-suicides ayant fait la veille une vingtaine de morts dans le nord du Niger.
Cinquantenaire de l’Union Africaine, obsèques de Chinua Achebe, affrontements en Angola… Revivez en images les moments forts de la semaine du 20 au 24 mai.
Deux attentats-suicides contre une caserne de l’armée nigérienne à Agadez et un site d’Areva à Arlit ont fait jeudi 23 mai une vingtaine de morts. D’après plusieurs communiqués jihadistes, ces attaques sanglantes, d’abord revendiquées par le Mujao, ont été « supervisées » par le jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar. Le célèbre chef jihadiste menace même de mener d’autres opérations contre la France et ses alliés.