Ce 7 mars, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont franchi une étape supplémentaire dans leur rapprochement en annonçant la création d’une force militaire conjointe pour lutter contre les jihadistes qui les frappent depuis des années.
Dans son bras de fer avec les pays constituant l’Alliance des États du Sahel (AES), l’organisation ouest-africaine peine à trouver le ton juste. L’analyse de Benjamin Roger, rédacteur en chef adjoint à JA.
Le Niger, le Burkina Faso et le Mali veulent créer leur monnaie commune, ce qui soulève la question délicate de la rupture avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine, suscitant d’importantes préoccupations, notamment dans le secteur bancaire.
Alors que la stratégie punitive de Paris à l’égard des régimes militaires putschistes montre ses limites, Alger paie aussi des erreurs stratégiques. De quoi faire les affaires du Maroc, qui revendique son opportunisme.
Des Nigériens ont exprimé ce dimanche 25 février leur satisfaction après la levée, la veille, des lourdes sanctions économiques et financières prises par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Les chefs d’État des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, réunis samedi 24 février à Abuja, ont décidé la levée d’une grande partie des sanctions visant Niamey.
L’organisation sous-régionale se réunira de nouveau le 24 février afin de se pencher sur le retrait de l’Alliance des États du Sahel. Ils aborderont aussi la question de la levée des sanctions qui frappent le Niger, à laquelle certains présidents demandent une contrepartie.
Pour sauver la Cedeao de la « désunion », le général Yakubu Gowon suggère de lever les sanctions contre les juntes de la région. Dans le même temps, il demande au Mali, au Burkina et au Niger de revenir dans l’organisation.
Alors que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest traverse une crise inédite, le président de la Commission de l’organisation se veut optimiste au sujet du départ annoncé du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
En marge du 37e sommet des chefs d’État de l’UA, qui s’est tenu à Addis-Abeba les 17 et 18 février, le président comorien, qui a passé la main à la tête de l’organisation, souhaite jouer un rôle au Niger. Il s’en est ouvert à Mahamadou Issoufou.
Tandis que les trois pays de l’Alliance des États du Sahel songent à mettre en place une monnaie commune, l’annonce de l’abandon du franc CFA soulève la question de rompre, ou non, avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
Selon les informations de Jeune Afrique, l’organisation sous-régionale lèvera « prochainement » les sanctions économiques décidées après le putsch mené le 26 juillet 2023 par le général Abdourahamane Tiani contre le président élu Mohamed Bazoum.
La récente mise en fonctionnement d’un oléoduc géant au Niger permet au pays d’approvisionner ses voisins. Les ministres de l’Énergie nigérien, tchadien, malien, burkinabè et togolais ont décidé de « raffermir davantage leur coopération », notamment en « matière de besoins énergétiques », à l’issue d’une réunion le 17 février.
La présence de l’ancien président nigérien, ce 17 février, à Addis-Abeba, alors qu’il est accusé par les proches de Mohamed Bazoum d’être derrière le putsch de juillet 2023, n’est pas au goût de tous.
Développée par l’ONG Women Environmental Programme, Yamaro sensibilise les Nigériennes à leur santé sexuelle et reproductive. Mais l’application n’a pas reçu les autorisations nécessaires du gouvernement.
Le président de la transition du Niger, Abdourahamane Tiani, l’a affirmé : les trois pays de l’Alliance des États du Sahel sont engagés dans la mise en place d’une future monnaie commune. Décryptage en vidéo de la crédibilité de cette annonce et des risques que cela implique.
Signe d’une détérioration de la situation financière de Niamey sous l’effet des sanctions régionales, l’agence de notation américaine a réduit par trois fois la note de crédit du pays depuis le putsch contre le président élu Mohamed Bazoum.
Selon le chef de la junte nigérienne, Abdourahamane Tiani, l’Alliance des États du Sahel travaille sur une monnaie commune, et pourrait donc quitter l’Uemoa à terme.
Sur le papier, et avant leur sécession de l’organisation régionale, ces trois pays ébranlés par des coups d’État disposent d’économies aux perspectives de croissance supérieures à la moyenne régionale.
Si le Premier ministre de transition nigérien s’est rendu au Congo pour une réunion du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, il n’a pas pris part à la plénière. Un voyage pour rien ? Pas sûr…
Quelles seront les conséquences du divorce prononcé unilatéralement par les trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) ? Quelles conséquences pour les Burkinabè, Maliens et Nigériens de la diaspora ? Décryptage en infographies.
Entre l’Alliance des États du Sahel et la Cedeao, le divorce est consommé. Quelles seront les conséquences de cette rupture unilatérale décidée par Assimi Goïta, Ibrahim Traoré et Abdourahamane Tiani ? Décryptage en vidéo.
Plusieurs compagnies ont arrêté d’embarquer à destination de Niamey des Français, alors que « selon les autorités nigériennes, tout passager de nationalité française n’est plus autorisé à rentrer sur le territoire nigérien ».
La banque de développement régionale, qui a engagé quelques centaines de millions d’euros dans les trois pays, est désormais forcée de penser à l’après.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont pris la sous-région de court en annonçant, le 28 janvier, leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
L’annonce de la sortie de l’organisation régionale par les juntes au pouvoir à Bamako, Ouagadougou et Niamey constitue une crise politique et économique sans précédent en Afrique de l’Ouest. Décryptage.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger réfléchissent à la mise en place d’une monnaie commune, alternative au franc CFA. Est-ce possible ? Quelles sont les étapes à suivre ? Quels sont les avantages et inconvénients de cette option ? Décryptage en infographies.