Depuis l’enlèvement d’expatriés à Arlit et à Niamey, le recours aux sociétés spécialisées dans le gardiennage et la protection augmente. Même si leur personnel n’a pas le droit d’être armé.
Le transport de passagers par la route est l’un des secteurs les plus rentables pour l’investissement privé. Une dizaine de compagnies se partagent le marché.
Le secteur agropastoral est l’un des plus lourds chantiers du futur gouvernement. Pour préparer le terrain, un plan d’investissement de 1,7 milliard d’euros sur cinq ans a été finalisé en décembre.
En février 2010, les autorités issues du coup d’État s’engageaient à rétablir les conditions de la démocratie et à remettre le pays sur les rails du développement. Retour sur un marathon de treize mois.
Principal artisan du coup d’État contre Tandja, Salou Djibo a fait rimer junte et démocratie. À quelques jours de la remise du pouvoir aux civils, portrait du président de la transition.
Les salafistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique n’hésitent plus à opérer en terre nigérienne, y compris dans la capitale. Une menace que le nouveau pouvoir devra combattre.
Depuis cinquante ans, la Grande Muette a presque toujours dirigé le pays et géré les affaires publiques. Aujourd’hui, républicaine avant tout, elle retourne à ses casernes et à la défense du territoire.
Après une transition politique réussie qui a entraîné l’élection de Mahamadou Issoufou à la tête du Niger, l’Union européenne se montre plus disposée à soutenir l’action du nouveau président.
Croissance, développement humain et sécurité : le chef de l’État, qui prendra ses fonctions le 7 avril, devra mener de front ces dossiers sensibles. Et savoir bien s’entourer pour y parvenir.
Avec plus des deux tiers des sièges, la coalition présidentielle est sortie victorieuse du scrutin du 31 janvier. L’ancien parti-État devient la deuxième force politique.
Le 14 mars 2011, la Commission électorale nationale indépendante du Niger annonce la victoire de Mahamadou Issoufou au second tour de la présidentielle avec 58 % des suffrages. Une victoire de la démocratie mais aussi de tous les Nigériens.
Des chefs d’État aux grands patrons, les loges rassemblent sous les signes du compas et de l’équerre une bonne partie de l’élite francophone. Revue de détail des « initiés » qui s’assument… et des autres.
L’insurrection en Libye inquiète de plus en plus les pays du Sahel, convaincus qu’une partie de l’armement du colonel Mouammar Kadhafi est désormais entre les mains d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi). Une situation qui pourrait faire de la région une véritable poudrière.
Au Niger, en attendant l’entrée en production du gisement uranifère d’Imouraren, prévue en 2013, la diversification des partenaires, engagée sous le régime Tandja, porte ses premiers fruits.
La junte s’est attelée à l’assainissement des finances publiques. Et a procédé à des vagues d’interpellations et de poursuites judiciaires sans précédent.
Le premier président de la VIIe République est élu. Et bien élu. Le scrutin a été transparent. Les législatives lui donnent la majorité à l’Assemblée. De quoi, a priori, avoir les coudées franches pour assurer aux Nigériens des lendemains meilleurs.
Mahamadou Issoufou a été élu, le 12 mars, président de la République du Niger, avec près de 58 % des suffrages, après trois tentatives infructueuses, dont la première remonte à 1992.
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a levé jeudi la suspension qu’elle avait imposée à la Guinée et au Niger en raison de coups d’Etat militaires, se félicitant dans un communiqué du « retour à l’ordre constitutionnel » dans ces deux pays.
Difficile exercice que celui qui attend le nouveau président nigérien. Il lui faudra ménager les anciens patrons de la junte, tout en prenant soin de ne pas leur donner trop de pouvoir. Une chose est sûre : Salou Djibo, le tombeur de Mamadou Tandja, sera traité avec tous les honneurs.
La rançon astronomique réclamée par Aqmi pour la libération de quatre otages français – 90 millions d’euros – a été refusée par la diplomatie française. D’autant que les djihadistes exigent également la libération de certains de leur frères d’armes.