Le « Guide » Mouammar Kadhafi a réclamé l’appui de Touaregs maliens et nigériens pour contrer la révolte en Libye. Les élus locaux de ces pays craignent une déstabilisation régionale.
La libération de trois des sept otages détenus par Aqmi depuis le mois de sepembre, a été consécutive au paiement d’une rançon, selon une source proche du dossier. Nicolas Sarkozy a remercié les groupes Areva et Vinci-Satom pour leur rôle dans ce dénouement.
Une Française, un Malgache et un Togolais ont été libérés par Aqmi. Enlevés dans le Nord du Niger en septembre dernier avec quatre autres otages, ils étaient détenus au nord du Mali.
À l’approche du second tour de l’élection présidentielle au Niger, les alliances se font et se défont. L’ancien Premier ministre de Tandja, Hama Amadou, a changé de camp pour soutenir Mahamadou Issoufou, l’opposant historique à l’ex-président.
Alarmés par un rapport sur l’impact régional de la crise ivoirienne, les chefs d’État ouest-africains ont resserré l’étau pour précipiter la fin du pouvoir sortant. Première victime : Philippe-Henri Dacoury-Tabley, le gouverneur de la BCEAO, limogé lors du sommet de Bamako du 22 janvier. Récit des événements, vus des coulisses.
Plusieurs sélections africaines utilisent la première date Fifa de l’année 2011 pour préparer la prochaine journée qualificative à la CAN 2012. Quelques affiches, dont Côte d’Ivoire – Mali, Sénégal – Guinée, Gabon – RDC ou encore Maroc – Niger permettront de faire oublier l’annulation des matchs Algérie – Tunisie et Égypte – États-Unis. Tandis que le Gabon et la Guinée équatoriale, qui co-organisent la CAN, entament la dernière ligne droite de leur préparation.
L’opposant Mahamadou Issoufou devrait affronter l’ancien Premier ministre Seïni Oumarou au second tour de l’élection présidentielle nigérienne, d’après des résultats quasi complets du premier tour publiés jeudi.
Même parcours initiatique, même ténacité… Depuis vingt ans, quatre grands acteurs dominent la scène politique nigérienne. Trois d’entre eux – Mahamadou Issoufou, Hama Amadou et Mahamane Ousmane – tiendront l’affiche au premier tour de l’élection présidentielle qui a lieu ce 31 janvier. Cette année, seul manquera l’ancien chef de l’État, Mamadou Tandja.
Deux transferts d’importance pour le mercato hivernal européen. Alors que l’international béninois du Paris SG, Stéphane Sessegnon, va rejoindre l’Angleterre, le milieu malien Mahamadou Diarra quitte le Real Madrid pour l’AS Monaco.
Après analyse des messages transmis et reçus par les ravisseurs, il apparaît que Mokhtar Belmokhtar serait bien le commanditaire de l’enlèvement à Niamey, le 7 janvier, de deux otages français.
Al-Qaïda au Maghreb islamique a dispersé les sept otages – cinq Français et deux Africains – qu’il détenait dans le nord du Mali depuis septembre dernier.
Alain Juppé, le ministre français de la Défense, a accepté de remettre au procureur de Paris des documents classés secret défense sur la mort de Vincent Delory et Antoine De Léocour, enlevés au Niger et tués au Mali.
Les militaires de la Cedeao disent qu’ils n’attendent plus que le feu vert des politiques pour passer à l’action contre le président sortant Laurent Gbagbo. Parallèlement le médiateur de l’UA Raila Odinga et le Premier ministre de Alassane Ouattara, Guillaume Soro, vont de capitale en capitale pour exposer leur point de vue aux chefs d’État africains sur la crise ivoirienne.
L’ex-président nigérien, dont l’immunité avait été levée en décembre, a été incarcéré à la prison civile de Kollo, au sud de Niamey. Les chefs d’accusation retenus contre lui ne sont pas encore connus.
Sans surprise, Aqmi tente de provoquer la polémique en France. L’organisation terroriste revendique l’assassinat d’un de deux otages français au Niger et accuse Paris d’être responsable de la mort du second.
Qui succèdera au Malien Soumaïla Cissé à la tête de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ? Entre le Sénégal, le Bénin, le Niger ou encore la Guinée Bissau, la lutte s’annonce serrée…
Alors que Aqmi a revendiqué le rapt des deux jeunes Français tués le 8 janvier dernier dans des circonstances obscures, Paris a indiqué que des éléments portant l’uniforme de la gendarmerie nigérienne avaient combattu, au côté des ravisseurs, contre les forces spéciales françaises.
Va-t-on vers une brouille diplomatique ? Non seulement les autorités nigériennes affirment qu’elles n’ont interrogé aucun ravisseur présumé, mais également, selon elles, les deux corps de gendarmes nigériens retrouvés sur les lieux de l’assaut final ne sont pas des complices des terroristes. Une version en tout point contraire à celle qu’avancent les autorités françaises…
Le terroriste algérien Mokhtar Belmokhtar, l’un des principaux émirs d’Aqmi, n’a pas revendiqué l’enlèvement de deux jeunes Français morts dans l’opération destinée à les délivrer. Mais selon des sources malienne et nigérienne, c’est bien lui le commanditaire du rapt. Itinéraire d’un cadre historique du djihad international.
Aucun grand défilé dans le monde n’a lieu sans la participation de créateurs africains. Collé Sow Ardo, Claire Kane et Oumou Sy au Sénégal, Alphadi au Niger, Pépita D au Bénin, Thulare Monareng en Afrique du Sud…
Alors qu’aucune revendication de l’enlèvement de deux Français au Niger, n’est encore intervenue, les détails de l’opération franco-nigérienne qui a mis fin à la fuite des ravisseurs commencent à se faire jour. Mais les circonstances de la mort des otages restent floues.
Après la mort de deux otages français, enlevés par un commando samedi dernier, le ministre français de la Défense, Alain Juppé, se rend ce lundi à Niamey pour dialoguer avec les autorités du pays et tenter de rassurer une communauté française inquiète.
Paris affirme que les deux otages Français enlevés à Niamey vendredi soir ont été « exécutés ». Leurs corps ont été découverts après plusieurs fusillades des forces nigériennes et d’ « éléments français » avec les ravisseurs au cours de laquelle plusieurs d’entre eux ont été « neutralisés ».
Selon des sources sécuritaires et officielles, les deux Français enlevés vendredi soir au Niger sont décédés dans des circonstances encore non élucidées.
Les ravisseurs des deux Français enlevés vendredi soir à Niamey ont été localisés près du Mali par les forces de sécurité nigériennes qui ont échangé des tirs avec eux, a déclaré samedi le gouvernement nigérien.
Vendredi soir, deux Français ont été enlevés à Niamey, la capitale nigérienne, par un groupe d’hommes « enturbannés et armés », parlant parfaitement arabe, alors qu’ils étaient atablés avec des amis dans un restaurant très fréquenté par les expatriés.