Paris s’est de nouveau dite prête à négocier avec Aqmi, qui a envoyé des preuves de vie des sept otages d’Areva et de Satom enlevés au Niger. Areva s’est engagé à travailler au renforcement de la sécurité de ses employés dans la région, où l’inquiétude gagne les expatriés.
Alors que la présidente d’Areva Anne Lauvergeon se rend au Niger, et qu’un centre de renseignement dédié à la lutte contre Aqmi a été créé à Alger, le groupe terroriste « communique ». En diffusant des images et un enregistrement des sept otages…
La patronne d’Areva, Anne Lauvergeon, doit rencontrer le président nigérien, deux semaines après l’enlèvement des employés du groupe nucléaire à Arlit par des combattants d’Aqmi.
Les Nations unies estiment qu’Aqmi pourrait étendre la zone géographique de ses activités et recommandent que l’Afrique de l’Ouest lutte de manière commune contre le terrorisme.
Vinci a perdu sa place de leader mondial du BTP au profit de deux mastodontes de l’empire du Milieu, China Railway Construction Corporation (CRCC) et China Railway Group (CRG).
Les directions des services de sécurité de l’Algérie, de la Mauritanie, du Niger et du Mali, doivent se réunir mercredi à Alger pour mettre en place un centre commun de renseignement en matière de lutte contre le terrorisme, a-t-on appris de source diplomatique à Bamako.
Une source malienne proche du dossier des sept otages enlevés au Niger affirme les avoir vus vivants. Paris se dit prêt à négocier leur libération avec Al-Qaïda au Maghreb islamique.
À Paris, les réunions se multiplient pour tenter de gérer au mieux la crise née de l’enlèvement par Aqmi de sept otages au Niger. Les dernières rencontres en date impliquent Salou Djibo, Claude Guéant, Robert Bourgi et Anne Lauvergeon.
Le secrétaire général de l’Élysée, qui a rencontré samedi dernier le chef de la junte nigérienne Salou Djibo, doit se rendre en Côte d’Ivoire les 2 et 3 octobre, dans la perspective de la présidentielle du 31 octobre prochain. Il devrait être accompagné par André Parant, conseiller « sud-Sahara » de Nicolas Sarkozy.
Les cinq Français, le Malgache et le Togolais enlevés le 16 septembre dans le nord du Niger sont en vie d’après une source malienne proche du dossier qui en a informé Paris.
Bamako est souvent accusé de laxisme, par Alger notamment. Mais la réalité est un peu plus compliquée. Si Bamako laisse agir la Mauritanie au nord de son territoire, c’est en partie par crainte de voir resurgir la rébellion touarègue.
La libération des deux otages espagnols, c’est lui. Celle des canadiens, l’an dernier, c’est lui aussi. Le conseiller du président burkinabè Blaise Compaoré est l’intermédiaire avec l’émir Mokhtar Belmokhtar. Portrait d’un homme de l’ombre.
Craignant un scénario à la somalienne au Sahel, le chercheur français spécialiste du monde musulman et de l’Afrique pointe les limites de la lutte contre le terrorisme lancée par l’Occident.
Le Mali célébrait mercredi 22 septembre le cinquantenaire de son indépendance, en pleine crise des sept otages enlevés par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) il y a une semaine au Niger et transférés depuis sur le territoire malien.
Al-Qaïda au Maghreb islamique a revendiqué l’enlèvement des salariés d’Areva et de ses sous-traitants (cinq Français, un Togolais et un Malgache) capturés au Niger la semaine dernière.
Monter une opération militaire dans le Nord du Mali, où seraient retenus les sept otages, pourrait être extrêmement périlleux d’après les experts. L’Aqmi y a des avantages : connaissance du terrain, liens avec les populations locales et trafics.
Le président de la Banque ouest africaine de développement (BOAD) fait le point avec jeuneafrique.com sur les Objectifs du millénaire du développement (OMD). Au même moment l’ONU, à New York, se penche elle aussi sur la question. Interview.
Les manifestations de Maputo, début septembre, font craindre une contagion régionale, comme en 2008. Entre sécheresse et flambée des prix, le risque d’explosion est réel.
Le groupe nucléaire français et le gouvernement nigérien se sont renvoyé la responsabilité de la sécurité des expatriés dans la ville d’Arlit, où sept d’entre eux ont été enlevés jeudi. Paris a envoyé 80 militaires pour tenter de retrouver les otages.
Les combats de dimanche au Nord de Tombouctou contre Aqmi, dans lesquels un avion mauritanien était engagé, ont fait plusieurs morts, dont deux femmes. Simple « dommage collatéral » ou vraie bavure ?
Des habitants du nord du Mali ont affirmé dimanche être « sans nouvelles » de plusieurs civils depuis les combats qui ont opposé l’armée mauritanienne et des unités d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), vendredi et samedi.
Les combats qui ont opposé, depuis vendredi soir dans le nord du Mali, l’armée mauritanienne et des unités d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi, soupçonnée du rapt au Niger de sept personnes), sont « terminés », a annoncé à l’AFP une source sécuritaire malienne samedi en fin d’après-midi. Deux mois après un raid franco-mauritanien dans cette zone, le bilan provisoire s’établit à 17 morts, dont cinq militaires.
Du Niger à la Mauritanie, en passant par le Burkina Faso et le Mali, les armées de la sous-région sont en alerte maximum ou en opération contres les djihadistes d’Aqmi. Les sept otages enlevés au Niger dans la nuit de mercredi à jeudi se trouveraient actuellement dans le désert malien.
L’enlèvement de sept personnes hier dans la région d’Arlit au Niger – un Malgache, un Togolais et cinq Français – a été confirmé par l’Élysée. Les ravisseurs sont vraisemblablement des membres d’Aqmi ou des bandits comptant revendre leur « prise » à l’organisation terroriste.
La Commission électorale nationale indépendante du Niger devrait annoncer officiellement le 16 septembre le report de la date du premier tour de l’élection présidentielle.