Les colonels putschistes au pouvoir au Niger seraient-ils en passe de durcir le ton ? Les arrestations des partisans de l’ancien président Tandja se sont multipliées ces dernières semaines.
Le secrétaire d’État français aux Anciens Combattants, Hubert Falco, a annoncé que les troupes africaines seraient particulièrement mises à l’honneur lors du défilé militaire du 14 Juillet à Paris. Des détachements de quatorze pays francophones du continent, qui fêtent cette année le cinquantenaire de leur indépendance, sont invités à ouvrir la marche sur les Champs-Éysées. Seule la présence de l’armée ivoirienne demeure très hypothétique.
Onze chefs d’Etat ont signé l’appel de Cotonou contre les faux médicaments depuis son lancement en 2009 par l’ancien président français Jacques Chirac, selon des représentants de la Fondation Chirac en visite au Cameroun, où ils espèrent obtenir la signature du président Biya.
Le Maroc a annoncé avoir envoyé dimanche au Niger une importante aide humanitaire pour permettre à ce pays de faire face à une grave crise alimentaire.
Accusés « d’atteinte à la sûreté de l’Etat », les proches de l’ex-président Mamadou Tandja arrêtés depuis le 28 mars ont été remis en liberté le 2 avril, selon le ministère de l’Intérieur.
Les avocats des personnalités proches de l’ex-président nigérien Mamadou Tandja arrêtées depuis dimanche pour « activités subversives » ont annoncé vendredi avoir porté plainte contre le ministre de l’Intérieur pour « arrestations et séquestrations arbitraires ».
Pour remplacer les proches de l’ancien président Mamadou Tandja arrêtés dimanche 28 mars, la junte au pouvoir a nommé de nouveaux hommes à la tête d’une vingtaine de sociétés publiques stratégiques.
Alors que l’Union européenne est sur la voie de sanctionner le régime de transition malgache, le secrétaire d’Etat français à la Coopération tente une nouvelle médiation.
Les proches de l’ancien président nigérien Mamadou Tandja arrêtés dimanche 28 mars, parmi lesquels quatre anciens ministres, sont accusés d’« atteinte à la sûreté de l’État » affirme le MNSD, l’ex-parti au pouvoir.
L’un des leaders historiques de la rébellion touarègue a été écroué à Niamey alors qu’une vaste opération coup de poing contre la criminalité a abouti à l’interpellation de plus de 600 personnes.
Les chefs de la diplomatie de sept pays de la bande sahélienne se sont réunis dans la capitale algérienne pour coordonner leurs efforts face à la menace djihadiste.
La police nigérienne a procédé à l’arrestation de plusieurs personnalités pro-Tandja, l’ex-président destitué en février dernier. La junte du Conseil suprême de restauration de la démocratie (CSRD), désormais à la tête de l’Etat, a mis en garde contre toute tentative de subversion, mais promet toujours de rendre le pouvoir aux civils.
L’ancien Premier ministre est rentré de son exil en France, où il vivait depuis 2009. Arrivé à Niamey dans la nuit du 25 au 26 mars, il devrait rester libre en dépit de deux mandats d’arrêt internationaux émis contre lui par la justice l’an passé.
La crise alimentaire devrait atteindre un « pic » au mois de juin, selon la Fédération internationale de la Croix-Rouge. Sans aide alimentaire d’urgence, le Niger pourrait faire face à « une famine de grande ampleur ».
Le doute continue de planer sur l’avenir d’Areva au Niger. Un ministre a indiqué que tous les contrats miniers seraient audités, mais le porte parole de la junte dément. Pourtant, il y a quelques semaines, il avait évoqué la question devant la caméra de jeuneafrique.com
Pour des propos tenus dans la presse française, l’opposant gabonais André Mba Obame a été mis en garde par le pouvoir. Après un moment d’hésitation, l’Union nationale (oppostion) dénonce quant à elle une « polémique stérile » et tente de désamorcer la crise.
Dès son arrivée au pouvoir, la junte nigérienne a multiplié les contacts avec les pays du Maghreb. Objectif : s’assurer de leur soutien, malgré le changement de régime.
Sept pays du Sahel ont participé à une « conférence de coordination » de la lutte contre le terrorisme à Alger mardi 16 mars. En ouverture de la réunion, la diplomatie algérienne s’était inquiétée des « développements dangereux » des groupes islamistes de la région et a insisté sur la nécessité « d’un engagement sans faille et sans conditions » des pays concernés.
Leurs divisions sont en grande partie responsables de l’instabilité politique de ces dernières années. Cette fois, les ténors de l’opposition promettent que, pour s’assurer du départ des militaires, ils sauront faire front.
Le chef de l’Etat guinéen par intérim, le général Sékouba Konaté, aurait décrété l’impossibilité pour tous les membres importants de la transition de se porter candidats à l’élection présidentielle fixée au 27 juin prochain. Une décision qui excluerait d’office sa propre candidature.
Le chef du Conseil suprême de restauration de la démocratie (CSRD, junte), au pouvoir à Niamey depuis le coup d’Etat du 18 février dernier, a signé des ordonnances interdisant à tous les responsables de la transition, des militaires au ministres en place, de se porter candidat aux prochaines élections.
Au moins cinq soldats nigériens ont été tués, et vingt autres blessés lundi, lors d’une attaque surprise menée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) contre un poste militaire dans l’ouest du Niger, à la frontière malienne.