La présidence togolaise a annoncé l’ouverture d’une ambassade à Niamey et évoqué une collaboration en matière de transport « après normalisation de la situation ».
Ce 10 décembre, les chefs d’État de l’organisation ouest-africaine se penchent de nouveau sur la situation à Niamey. Plus de quatre mois après le renversement de Mohamed Bazoum, la Cedeao continue de privilégier la voie diplomatique et le recours aux sanctions.
Face à la crise humanitaire en cours, six organisations non-gouvernementales*, dont Oxfam, l’International Rescue Commitee et Action contre la faim, appellent l’institution ouest-africaine à adopter d’urgence des mesures d’exemption humanitaire en faveur de Niamey.
La cartographie des mines artisanales où s’extrait le métal jaune sahélien recoupe peu ou prou celle des zones d’activité des groupes armés, jihadistes ou non. Une manne qui constitue l’enjeu d’une intense bataille territoriale. Décryptage en infographies.
Niamey et Bamako continuent de défaire les liens avec Paris. Tout comme le Burkina Faso qui avait lui aussi dénoncé les accords fiscaux avec la France.
Le régime militaire du général Abdourahamane Tiani a mis fin à deux missions de sécurité de l’Union européenne, le jour de la visite d’une délégation russe à Niamey.
Le Nigeria, qui préside actuellement la Cedeao, a appelé les militaires au pouvoir au Niger à libérer le président déchu Mohamed Bazoum et à l’autoriser à se rendre dans un pays tiers.
Les ministres des Affaires étrangères du Mali, Niger et Burkina Faso ont recommandé vendredi 1er décembre la création d’une confédération avec pour ambition de parvenir, à terme, à une fédération.
Adoptée « sous l’influence de certaines puissances étrangères », cette loi était « en contradiction flagrante avec nos règles communautaires », selon le CNSP au pouvoir à Niamey. Qui rappelle que, désormais, seuls les intérêts du Niger et de ses concitoyens compteront.
Depuis octobre, le nouveau pouvoir de Niamey a décidé de bouder plusieurs rendez-vous avec l’organisation régionale, privilégiant un dialogue avec le Togo.
Niamey a mis en fonction une nouvelle centrale photovoltaïque, alors que le pays est confronté à une baisse de son approvisionnement en électricité, qui provient en grande partie du Nigeria, à la suite des sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en réponse au putsch de juillet.
Pour sa première visite à l’étranger depuis son coup d’État, le 26 juillet, le président de la transition nigérienne est arrivé ce jeudi 23 novembre au Mali pour y rencontrer son homologue et allié malien.
Dans sa première apparition publique depuis son coup d’État, le 26 juillet, le président de transition a intronisé les membres de la Cour d’État et de la Commission de lutte contre la corruption.
Plus de cent jours après le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum à Niamey, l’opération envisagée par l’organisation ouest-africaine semble définitivement écartée.
Pour la deuxième fois depuis le coup d’État du 26 juillet, Maman Laouali Abdou Rafa a été arrêté, puis libéré, par les hommes du général Abdourahamane Tiani. Une interpellation intervenue alors que les comptes de l’État nigérien sont toujours gelés à la BCEAO.
Alors qu’il militait au mois d’août pour une intervention militaire de la Cedeao au Niger, le président ivoirien a décidé d’un changement de cap. Précisions.
Le régime militaire au pouvoir au Niger a envoyé lundi des émissaires auprès de Faure Essozimna Gnassingbé. Le président togolais est régulièrement sollicité pour jouer les médiateurs dans la région.
Les avocats du président nigérien déchu ont porté plainte devant la Cour régionale pour « arrestation et séquestration arbitraires ». Le délibéré est attendu le 30 novembre.
Renversé le 26 juillet par le général Abdourahamane Tiani et ses hommes, Mohamed Bazoum passe, ce 3 novembre, son centième jour en détention. Isolé mais refusant toujours farouchement de démissionner, il reste le problème numéro un de putschistes qui semblent ne pas savoir quel sort lui réserver.
Le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, nommé par les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger, a assisté mercredi 1er novembre à la mise en service d’un oléoduc géant devant acheminer du brut des gisements de pétrole du Sud-Est jusqu’au Bénin.
Le procureur général près la cour d’appel de Niamey, Salissou Chaïbou, a affirmé mardi 31 octobre qu’il y aurait eu tentative d’évasion de Mohamed Bazoum, ce que les avocats de l’ex-chef de l’État nient toujours vigoureusement.
À des degrés divers, les tissus économiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger se délitent. Même si les indicateurs macroéconomiques tiennent bon, les entreprises sont les premières à payer les frais de l’instabilité politique et sécuritaire.
La Fondation Mo Ibrahim et l’Assemblée parlementaire de la Francophonie joignent leurs forces pour demander la remise en liberté du président Mohamed Bazoum, première étape pour défendre la démocratie au Niger, selon les deux institutions.
Il y a encore quelques semaines, Mohamed Bazoum et Mahamadou Issoufou affirmaient qu’ils étaient « frères ». Depuis le coup d’État qui a renversé le premier, l’attitude du second soulève bien des questions au Niger.
Alors que les putschistes d’Afrique de l’Ouest justifient leur action en promettant une amélioration du bien-être collectif, le résultat est souvent inverse : hausse de la pauvreté, baisse du budget et des dépenses sociales, recul de l’activité économique…