Sept pays du Sahel ont participé à une « conférence de coordination » de la lutte contre le terrorisme à Alger mardi 16 mars. En ouverture de la réunion, la diplomatie algérienne s’était inquiétée des « développements dangereux » des groupes islamistes de la région et a insisté sur la nécessité « d’un engagement sans faille et sans conditions » des pays concernés.
Leurs divisions sont en grande partie responsables de l’instabilité politique de ces dernières années. Cette fois, les ténors de l’opposition promettent que, pour s’assurer du départ des militaires, ils sauront faire front.
Le chef de l’Etat guinéen par intérim, le général Sékouba Konaté, aurait décrété l’impossibilité pour tous les membres importants de la transition de se porter candidats à l’élection présidentielle fixée au 27 juin prochain. Une décision qui excluerait d’office sa propre candidature.
Le chef du Conseil suprême de restauration de la démocratie (CSRD, junte), au pouvoir à Niamey depuis le coup d’Etat du 18 février dernier, a signé des ordonnances interdisant à tous les responsables de la transition, des militaires au ministres en place, de se porter candidat aux prochaines élections.
Au moins cinq soldats nigériens ont été tués, et vingt autres blessés lundi, lors d’une attaque surprise menée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) contre un poste militaire dans l’ouest du Niger, à la frontière malienne.
Cinq membres de l’ancien gouvernement, dont l’ex-Premier ministre Ali Badjo Gamatié, ont été libérés ce vendredi 5 mars par la junte au pouvoir à Niamey.
De passage à Paris le 1er mars pour assister à une session extraordinaire du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), et rencontrer de hauts responsables français, le porte-parole de la junte nigérienne, le colonel Goukoye Abdul Karim, a affirmé qu’un Conseil consultatif chargé de fixer la date des élections serait formé « dans les prochains jours » (voir, ci dessous, l’interview vidéo qu’il a accordée à jeuneafrique.com).
Après le coup d’Etat qui a déposé Mamadou Tandja, la société nucléaire française affirme que ce changement politique ne remet pas en cause ses accords avec le pays.
Tour à tour et tout au long de l’année 2010, J.A. fera pour vous le bilan d’un demi-siècle d’indépendance des quinze pays francophones qui commémorent cette année leur libération du joug colonial. Une série en quinze chapitres inaugurée – hasard de la programmation – par le Niger, plus que jamais au cœur de l’actualité continentale. Plus saharien que sahélien, ce pays en est à son quatrième coup d’État sous la houlette de militaires qui semblent s’être fait une spécialité de « sauver la République ». Résultat : un pays policé, riche des promesses de son uranium, dont la population a quintuplé, mais qui peine terriblement à sortir de son sous-développement économique et à combler son déficit de gouvernance démocratique.
Les putschistes qui dirigent la transition depuis le coup d’Etat au Niger ont affirmé qu’aucun des leurs ne serait candidat à la prochaine élection présidentielle. Ils se sont engagés à « restaurer l’ordre constitutionnel », mais sans donner d’échéance.
Destitué par un coup d’Etat le 18 février, l’ex-président nigérien paye le prix de son acharnement à demeurer au pouvoir. Récit détaillé du film des événements qui l’ont conduit à sa chute.
Salou Djibo, nouveau chef de l’Etat nigérien, a mandaté une délégation de la junte au pouvoir pour aller à la rencontre de plusieurs dirigeants d’Afrique de l’Ouest.
En quelques heures, les colonels Djibrilla Hima Hamidou, Abdoulaye Adamou Harouna et Goukoye Abdul Karim ont imposé un nouveau régime au Niger. Mamadou Tandja renversé, ce sont désormais eux qui orchestrent sa succession.
Les militaires auteurs du coup d’Etat au Niger n’ont pas tardé à installer un civil à la tête de l’éxecutif pour, assurent-ils, préparer rapidement la transition et revenir à un ordre démocratique. Leur choix : Mahamadou Danda, un homme du sérail, mais sans étiquette politique.
Mahamadou Danda, le Premier ministre nommé mardi 23 février par la junte, assure qu’il a demandé des « garanties nécessaires » pour la « restauration réelle de la démocratie » aux militaires. Il n’a cependant pas encore rencontré Salou Djibo, le chef de la junte devenu mardi chef de l’Etat et du gouvernement.
C’est un ancien ministre de la Communication de 1999, Mahamadou Danda, qui a été nommé Premier ministre du Niger, six jours après le coup d’Etat militaire contre Mamadou Tandja. Le chef d’escadron Salou Djibo, qui a mené les opérations, s’installe dans le fauteuil de chef d’Etat et chef du gouvernement.
La junte qui a pris le pouvoir au Niger lors d’un coup d’Etat la semaine dernière a annoncé lundi que son dirigeant devenait chef de l’Etat le temps d’une « période de transition » et de la création de nouvelles institutions.
La mission de la communauté internationale envoyée à Niamey a affirmé avoir reçu « les garanties nécessaires » de la part de la junte, dimanche 21 février. Cette dernière a annoncé des élections sans toutefois en préciser la date. Mamadou Tandja et sept ministres sont encore détenus selon le Mouvement national pour la société de développement.
Trois jours après le putsch, la junte a indiqué avoir libéré tous les ministres de l’ancien gouvernement de Mamadou Tandja. Elle veut désormais « assainir la situation politique » avant d’organiser des élections. Les représentants de l’UA, l’Onu et de la Cédéao sont arrivés à Niamey pour une mission internationale.
Une dizaine de milliers de personnes étaient rassemblées pour soutenir la junte à Niamey samedi matin. La manifestation, organisée à l’initiative de l’opposition, salue le renversement de Mamadou Tandja. Ce dernier est retenu par l’armée mais « se porte très bien » d’après un porte-parole de la junte.
La vie reprend son cours au Niger, après le coup d’Etat du 18 février qui a abouti au renversement du président Mamadou Tandja. Les putschistes tentent de rassurer tant bien que mal l’opinion sur leur capacité à diriger le pays en ayant recours à la consultation. Mais les annonces restent floues.
Victime d’un coup d’Etat, le président nigérien a été renversé par trois colonels qui ont institué un Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD), dissous le gouvernement et nommé un nouveau président. Mamadou Tandja serait, lui, retenu dans une garnison.
Victime d’un coup d’Etat jeudi, le président nigérien a été renversé par trois colonels qui ont institué un Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD). Il serait maintenu par les militaires avec son aide de camp dans un garnison située aux abors de la capitale, Niamey.