La Coordination des forces pour la démocratie et la république a porté plainte vendredi contre la Commission électorale nationale indépendante du Niger. Elle lui reproche de soutenir l’organisation du référendum du président Mamadou Tandja, alors que la Cour constitutionnelle s’est prononcée contre ce sctutin.
La grève générale de 48 heures prévue à partir de jeudi au Niger pour s’opposer au référendum constitutionnel du président Tandja a été décrétée illégale par un tribunal de Niamey, ont annoncé les médias officiels.
Le président du Niger Mamadou Tandja a affirmé mercredi soir qu’il ne cèderait pas à la pression de la communauté internationale qui brandit la menace de sanctions contre son pays s’il organise, comme prévu, un référendum pour rester au pouvoir.
Les opposants au référendum de Mamadou Tandja, qui a pour finalité de modifier la Constitution et lui permettre de briguer un troisième mandat présidentiel, sont appelés à la grève générale. Les syndicats encouragent la population à manifester son désaccord, alors que le président a, lui, affirmé un peu plus tôt que ce référendum découlait d’une volonté populaire…
Le président du Niger Mamadou Tandja a expliqué mardi soir que c’était à la demande du peuple qu’il avait convoqué un réferendum sur une nouvelle Constitution devant lui permettre de rester au pouvoir au-delà de la fin de son mandat.
L’Algérie, la Libye et le Mali vont « mettre en commun » leurs « moyens militaires pour combattre » l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne, liée notamment à Al-Qaïda, a déclaré le président malien Amadou Toumani Touré, cité lundi dans la presse malienne.
Pour faire barrage au processus visant à terme la réelection de Mamadou Tandja, l’opposition veut faire annuler le référendum prévu le 4 août et lors duquel la population devrait approuver ou non une révision de la Constitution.
Une manifestation de femmes contestant le projet de référendum constitutionnel du président Mamadou Tandja a été dispersée mercredi par la police. Les marcheuses auraient également été battues.
Les avocats du Niger ont annoncé lundi s’être mis en grève pour 24 heures pour exprimer leur « solidarité » avec la Cour constitutionnelle, dissoute pour s’être opposée au référendum du président Mamadou Tandja décidé à rester au pouvoir.
La décision de la Commission européenne de suspendre une aide budgétaire au Niger pour protester contre les décisions du président Mamadou Tandja est « injuste et prématurée », a déclaré dimanche à l’AFP la ministre des Affaires étrangères.
Le président du Niger Mamadou Tandja a appelé dimanche soir à un « oui massif » lors du référendum sur une nouvelle constitution qui lui permettrait de rester au pouvoir jusqu’en 2012.
La Commission européenne a bloqué le « paiement d’un financement de l’aide budgétaire » destiné au Niger. Cette mesure vise à faire pression sur le président Mamadou Tandja, qui s’obstine à organiser un référendum pouvant lui permettre de briguer un nouveau mandat.
Le Front pour la Défense de la Démocratie (FDD) « exige » que le président nigérien Mamadou Tandja quitte le pouvoir. Il l’accuse de « parjures multiples » ayant « souillé la fonction présidentielle ».
Le groupe armé nigérian Mend a revendiqué mercredi deux nouvelles attaques contre des oléoducs des compagnies Shell et Agip dans le sud pétrolier du pays, un signal clair qu’il n’entend pas pour le moment accepter l’offre d’amnistie présidentielle.
Le président français Nicolas Sarkozy a jugé dimanche « à la fois inquiétante et décevante » l’évolution de la situation au Niger où, à ses yeux, la démocratie et les institutions « sont aujourd’hui directement menacées ».
Le principal mouvement armé du sud du Nigeria, le Mend, s’est engagé samedi à saboter le projet de gazoduc trans-saharien conclu entre le Nigeria, le Niger et l’Algérie pour un montant estimé à dix milliards de dollars.
Le Nigeria, le Niger et l’Algérie ont signé vendredi à Abuja un accord pour construire un gazoduc à travers le Sahara à destination de l’Europe pour un montant estimé de 10 milliards de dollars.
L’Union Européenne, qui s’inquiète de la situation politique au Niger, souhaite faire une proposition au président Tandja. Le ministre français des Affaires Etrangères Bernard Kouchner a cependant rappelé qu’il était nécessaire que la constitution soit respectée.
La « journée pays mort » au Niger a été diversement suivie. Le mouvement a été organisé par l’opposition pour dénoncer un projet de référendum du président Tandja.
Le principal opposant au régime nigérien, Mamadou Issoufou, a été brièvement arrêté mardi. Selon l’un de ses proches, il a été « interrogé sur les récentes déclarations de l’opposition demandant aux forces de l’ordre de ne plus obéir aux ordres du président Mamadou Tandja ».
L’armée du Niger a réaffirmé lundi sa neutralité dans l’actuel bras de fer politico-juridique qui oppose le président Mamadou Tandja et l’opposition. Le pays est divisé en raison du projet de référendum du chef de l’Etat, qui tente de briguer un nouveau mandat.
Le président Mamadou Tandja a destitué la Cour constitutionnelle. Par deux fois, elle avait déclaré « non conforme à la constitution » le projet de référendum qui devait pemettre au chef de l’Etat de briguer un autre mandat.
Les chefs d’Etat africains se retrouvent à partir de mercredi à Syrte, en Libye, sous la présidence de Mouammar Kadhafi qui met la pression sur son projet controversé de « gouvernement africain » alors que le continent est confronté à des crises menaçant la stabilité de plusieurs pays.
Le Front pour la défense de la démocratie prévoit d’organiser mercredi une opération « pays mort » pour dénoncer l’organisation d’un référendum du président Mamadou Tandja. Le chef de l’Etat espère que cette consultation populaire lui permettra de briguer un troisième mandat.
Jean Ping a dit craindre un emballement de la situation au Niger, où Mamadou Tandja s’est octroyé des « pouvoirs exceptionnels » pour tenter de modifier la constitution. Le président entend bien briguer un troisième mandat, ce qui est théoriquement impossible.
Le président nigérien Mamadou Tandja a remplacé lundi sept des huit ministres qui avaient démissionné jeudi pour protester contre la volonté du chef de l’Etat d’organiser un référendum pour se maintenir au pouvoir.
Le Front de défense de la démocratie accuse le président Mamadou Tandja de « coup d’Etat » suite au fait qu’il se soit arrogé vendredi des « pouvoirs exceptionnels ». Les opposants, qui dénoncent un viol de la constitution, appellent l’armée à désobéir au chef de l’Etat.