La décision de la Commission européenne de suspendre une aide budgétaire au Niger pour protester contre les décisions du président Mamadou Tandja est « injuste et prématurée », a déclaré dimanche à l’AFP la ministre des Affaires étrangères.
Le président du Niger Mamadou Tandja a appelé dimanche soir à un « oui massif » lors du référendum sur une nouvelle constitution qui lui permettrait de rester au pouvoir jusqu’en 2012.
La Commission européenne a bloqué le « paiement d’un financement de l’aide budgétaire » destiné au Niger. Cette mesure vise à faire pression sur le président Mamadou Tandja, qui s’obstine à organiser un référendum pouvant lui permettre de briguer un nouveau mandat.
Le Front pour la Défense de la Démocratie (FDD) « exige » que le président nigérien Mamadou Tandja quitte le pouvoir. Il l’accuse de « parjures multiples » ayant « souillé la fonction présidentielle ».
Le groupe armé nigérian Mend a revendiqué mercredi deux nouvelles attaques contre des oléoducs des compagnies Shell et Agip dans le sud pétrolier du pays, un signal clair qu’il n’entend pas pour le moment accepter l’offre d’amnistie présidentielle.
Le président français Nicolas Sarkozy a jugé dimanche « à la fois inquiétante et décevante » l’évolution de la situation au Niger où, à ses yeux, la démocratie et les institutions « sont aujourd’hui directement menacées ».
Le principal mouvement armé du sud du Nigeria, le Mend, s’est engagé samedi à saboter le projet de gazoduc trans-saharien conclu entre le Nigeria, le Niger et l’Algérie pour un montant estimé à dix milliards de dollars.
Le Nigeria, le Niger et l’Algérie ont signé vendredi à Abuja un accord pour construire un gazoduc à travers le Sahara à destination de l’Europe pour un montant estimé de 10 milliards de dollars.
L’Union Européenne, qui s’inquiète de la situation politique au Niger, souhaite faire une proposition au président Tandja. Le ministre français des Affaires Etrangères Bernard Kouchner a cependant rappelé qu’il était nécessaire que la constitution soit respectée.
La « journée pays mort » au Niger a été diversement suivie. Le mouvement a été organisé par l’opposition pour dénoncer un projet de référendum du président Tandja.
Le principal opposant au régime nigérien, Mamadou Issoufou, a été brièvement arrêté mardi. Selon l’un de ses proches, il a été « interrogé sur les récentes déclarations de l’opposition demandant aux forces de l’ordre de ne plus obéir aux ordres du président Mamadou Tandja ».
L’armée du Niger a réaffirmé lundi sa neutralité dans l’actuel bras de fer politico-juridique qui oppose le président Mamadou Tandja et l’opposition. Le pays est divisé en raison du projet de référendum du chef de l’Etat, qui tente de briguer un nouveau mandat.
Le président Mamadou Tandja a destitué la Cour constitutionnelle. Par deux fois, elle avait déclaré « non conforme à la constitution » le projet de référendum qui devait pemettre au chef de l’Etat de briguer un autre mandat.
Les chefs d’Etat africains se retrouvent à partir de mercredi à Syrte, en Libye, sous la présidence de Mouammar Kadhafi qui met la pression sur son projet controversé de « gouvernement africain » alors que le continent est confronté à des crises menaçant la stabilité de plusieurs pays.
Le Front pour la défense de la démocratie prévoit d’organiser mercredi une opération « pays mort » pour dénoncer l’organisation d’un référendum du président Mamadou Tandja. Le chef de l’Etat espère que cette consultation populaire lui permettra de briguer un troisième mandat.
Jean Ping a dit craindre un emballement de la situation au Niger, où Mamadou Tandja s’est octroyé des « pouvoirs exceptionnels » pour tenter de modifier la constitution. Le président entend bien briguer un troisième mandat, ce qui est théoriquement impossible.
Le président nigérien Mamadou Tandja a remplacé lundi sept des huit ministres qui avaient démissionné jeudi pour protester contre la volonté du chef de l’Etat d’organiser un référendum pour se maintenir au pouvoir.
Le Front de défense de la démocratie accuse le président Mamadou Tandja de « coup d’Etat » suite au fait qu’il se soit arrogé vendredi des « pouvoirs exceptionnels ». Les opposants, qui dénoncent un viol de la constitution, appellent l’armée à désobéir au chef de l’Etat.
Le président nigérien a a annoncé vendredi qu’il avait décidé d' »activer l’article 58 de la constitution ». Cet article permet au chef de l’Etat de gouverner par le biais d’ordonnances et de décrets lorsque « l’indépendance de la République est menacée ».
La Convention démocratique et sociale a annoncé jeudi le retrait de ses huit ministres présents au gouvernement. Le principal parti qui soutenait jusque-là le président nigérien Mamadou Tandja se retire pour protester contre le projet de nouvelle Constitution du chef de l’Etat, qui souhaite se maintenir au pouvoir.
Les sept centrales syndicales du Niger ont appelé à une grève générale de 24 heures jeudi pour contraindre le président Mamadou Tandja à renoncer au référendum sur une nouvelle Constitution qui pourrait lui permettre de se maintenir au pouvoir.
Les dirigeants ouest-africains ont évoqué lundi à Abuja les crises au Niger, en Guinée et en Guinée-Bissau et ont rencontré le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero lors d’un premier sommet Espagne-Cedeao.
Un sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui s’ouvre ce lundi sera consacré aux crises politiques qui secouent la Guiinée, la Guinée Bissau et le Niger. Un sommet Espagne-Cedeao doit se tenir le même jour.
Tandja a perdu. le président nigérien, qui voulais faire réviser la Constitution pour pouvoir briguer un troisième mandat, a été défait par la Commission électorale indépendante, qui a choisit d’organiser des législatives anticipées.