LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – Désormais seul à la tête de la première banque du Nigeria, Aig-Imoukhuede revendique des ambitions tous azimuts, bien au-delà de la banque.
C’est lors d’une réunion entre le président Bola Tinubu et la direction mondiale du groupe qu’a été annoncé le projet d’investissement du géant américain dans le pays, qui s’étendra sur les cinq prochaines années.
Le départ des majors internationales des champs pétroliers au Nigeria ouvre un boulevard aux entreprises locales. Toutefois celles-ci doivent éviter certains erreurs pour que le pays atteigne son autonomie énergétique, préviennent les analystes.
L’annonce de sa candidature était attendue depuis juillet et les perspectives s’annoncent plutôt favorables pour la Nigériane, sauf une nouvelle victoire de Donald Trump à la Maison Blanche qui avait bloqué sa nomination en 2020.
Après huit ans de travaux, des mois de négociations et plusieurs faux départs, la plus grande raffinerie d’Afrique, propriété du magnat nigérian Aliko Dangote, a commencé ce dimanche 15 septembre à livrer ses premiers litres d’essence au Nigeria.
La rupture d’un barrage dans le nord-est du pays a dévasté « environ 40 % de la ville » de Maiduguri et provoqué des déplacements massifs de population.
Un barrage a cédé dans le nord-est du Nigeria, submergeant la capitale de l’État du Borno et paralysant les entreprises. Selon un bilan provisoire, plus de 150 000 personnes ont été touchées par le sinistre.
Nommé par Bola Tinubu à la tête des services d’espionnage du Nigeria, Mohammed Mohammed devra redoubler d’efforts pour réconcilier les pays du Sahel avec l’organisation ouest-africaine.
Malgré des revenus records en nairas pour la compagnie pétrolière nationale du Nigeria, le bénéfice net en dollars a baissé. Ce qui souligne l’incidence des fluctuations monétaires.
Les principaux chefs des armées nigérienne et nigériane se sont retrouvés à Niamey ce 28 août pour évoquer, et surtout relancer, la coopération militaire entre leurs deux pays. Une réunion loin d’être anecdotique un an après le coup d’État ayant renversé Mohamed Bazoum.
Aliko Dangote accuse son rival, le magnat du pétrole nigérian Abdulkabir Adisa Aliu, de vendre des produits pétroliers de qualité inférieure. Quand d’autres y voient une façon d’assurer son monopole.
L’acquisition d’un nouvel appareil présidentiel par l’administration nigériane a réveillé la grogne sociale qui secouait le pays il y a quelques semaines. La presse et les réseaux s’indignent.
Le gouvernement a exprimé des inquiétudes quant à la capacité de l’acheteur à gérer les actifs de Shell évalués à 1,3 milliard de dollars, soulignant ainsi les nouvelles directives strictes du Nigeria en vertu de la loi sur l’industrie pétrolière (Petroleum Industry Act).
Les cinq entreprises les plus capitalisées du Nigeria ont été durement touchées par la nouvelle dévaluation du naira du début de l’année, leurs pertes de change ayant explosé au cours du premier trimestre.
Le président nigérian a quitté son pays pour la France, le 19 août, à bord d’un avion saisi puis rendu par la justice française dans le cadre d’un litige opposant l’État nigérian à une société chinoise depuis plusieurs années.
Puissante femme d’affaires, la fille aînée du chef de l’État nigérian travaille activement à mobiliser les soutiens de son père. Une mission cruciale, alors que la contestation couve.
Un nouveau bilan d’Amnesty International révèle qu’au moins 21 personnes ont été tuées par les forces de l’ordre lors des journées de manifestations contre la hausse des prix et la « mauvaise gouvernance », au Nigeria.
La mobilisation a faibli au fil des jours à la suite de la répression policière, mais des centaines de personnes se sont tout de même rassemblées dans les rues, le 5 août, pour protester contre la hausse des prix et la mauvaise gouvernance.
C’est lors d’une intervention télévisée, ce 4 août, que le président Bola Tinubu a tenté de renouer le contact avec ses concitoyens qui manifestent, depuis plusieurs jours, contre la vie chère. Un discours jugé largement inaudible, au regard des revendications et de la répression.
La police nigériane a tiré en l’air pour disperser des manifestations contre la hausse du coût de la vie le 2 août à Abuja, au lendemain de la mort d’au moins 13 manifestants dans le pays, tués par les forces de l’ordre, selon Amnesty International.
Chaque semaine en juillet et en août, Jeune Afrique vous présente une photographie iconique. Cette semaine, l’inventeur de l’afrobeat en tenue légère dans sa chambre d’hôtel.
Coups de feu en l’air, tirs de gaz lacrymogène… Les forces de l’ordre sont intervenues dans plusieurs villes du Nigeria pour mettre fin à des manifestations contre la mauvaise gouvernance et le coût de la vie.
Soupçonné de revendre du pétrole brut sur le marché local, le tycoon nigérian Aliko Dangote dément ces accusations, sans pour autant réussir à calmer la polémique. Explications.
La société de Mark Zuckerberg est accusée d’avoir violé les lois nigérianes en matière de protection des données et de droits des consommateurs, principalement sur les réseaux Facebook et WhatsApp. Elle fait appel d’une amende de 220 millions de dollars.
Lagos a infligé cette sanction financière au groupe américain, maison mère de Facebook et WhatsApp, pour des violations « multiples et répétées » de la protection des données personnelles et des droits des consommateurs.
Le géant français vient de céder sa participation dans Shell Petroleum Development Company of Nigeria (SDPC) à Chappal Energies pour 860 millions de dollars, et va resserrer son activité onshore sur la chaîne de valeur intégrée gaz. D’autres compagnies pétrolières et gazières ont aussi cédé leurs actifs dans le pays ces dernières années.
La confiance des investisseurs pourrait être ébranlée par cette décision de l’entreprise publique. Et envoyer un mauvais signal sur la fiabilité du secteur.
Mele Kyari, qui dirige la compagnie pétrolière nationale du Nigeria, est l’un des hommes les plus puissants du pays. Mais à qui parle-t-il et qui a son oreille ?
Le Français Hervé Renard conserve une cote élevée en Afrique. En fin de contrat le 31 août, l’actuel sélectionneur de l’équipe de France féminine est dans le viseur du Nigeria, alors que le Mali a tenté sa chance sans succès. Mais les Etats-Unis sont récemment entrés dans la course.
L’organisation sous-régionale se réunira le 7 juillet, à Abuja. Une rencontre à l’issue de laquelle le chef de l’État nigérian devrait voir son mandat renouvelé au poste de président en exercice de l’institution.