Les Nigérians sont de nouveau appelés aux urnes, samedi dans six Etats, pour élire des gouverneurs et assemblées régionales après l’invalidation, il y a quinze jours, d’un scrutin entaché de violences.
La décision de la Banque centrale nigériane d’interdire l’importation des engrais NPK ravit les industriels locaux autant qu’elle menace les résultats de certains acteurs internationaux.
Le candidat malheureux à la présidentielle du 23 février au Nigeria, Atiku Abubakar, a déposé lundi une requête en justice pour contester formellement les résultats donnant le président sortant Muhammadu Buhari vainqueur, a annoncé son avocat à la presse.
Le procès du groupe Bourbon, spécialisé dans les services maritimes à l’industrie pétrolière, et de huit de ses « cols blancs » poursuivis pour « corruption » d’agents du fisc en Afrique devant le tribunal correctionnel de Marseille a été reporté pour un vice de procédure.
Le bilan de l’effondrement d’un immeuble abritant une école maternelle et primaire à Lagos, est monté à vingt morts le vendredi 15 mars, alors que les opérations de secours ont pris fin.
La découverte en 2012 à l’aéroport de Marseille d’une valise contenant 250 000 dollars et appartenant au directeur fiscal du groupe Bourbon avait fait naître des soupçons sur un vaste système de corruption d’agents du fisc africains. La société de services pétroliers et huit de ses dirigeants sont jugés à partir de ce lundi 18 mars.
Un immeuble de quatre étages abritant une école s’est effondré, mercredi 13 mars à Lagos Island, un quartier populaire de la capitale économique nigériane, faisant au moins huit morts. Le sauvetage d’enfants pris au piège dans les décombres était toujours en cours hier soir.
Suite aux élections régionales de samedi 9 mars, la Commission électorale nationale (Inec) a annoncé mardi avoir invalidé les résultats des élections des gouverneurs dans au moins six Etats de la Fédération nigériane pour cause d’irrégularités et de violences, au risque de devoir organiser de nouveaux scrutins.
Le Nigeria retourne aux urnes samedi pour élire les futurs gouverneurs et représentants des assemblées locales des États, un scrutin où le parti de Muhammadu Buhari espère conforter sa victoire après la présidentielle de fin février.
Le président du Nigeria a été aisément reconduit dans ses fonctions le 23 février. Inflation, chômage, corruption, lutte contre Boko Haram… Pour Muhammadu Buhari, les ennuis, c’est maintenant !
Résultats nigérians et fortune personnelle en forte progression : les affaires d’Aliko Dangote se portent bien, malgré des pertes enregistrées dans tous les pays sur lequel il est présent sur le continent, hors Nigeria, et l’entrée de son groupe à la bourse de Londres repoussée à 2020.
La société nigériane d’exploitation de pétrole Aiteo a annoncé le 3 mars l’explosion d’un important oléoduc dans le sud-est du Nigeria, qui n’aurait pas fait de victimes mais a forcé des centaines d’habitants à fuir.
Le président sortant Muhammadu Buhari a été réélu avec 56 % des voix, a annoncé mardi soir la commission électorale nigériane. Un résultat que conteste son opposant, l’homme d’affaires Atiku Abubakar. Selon Vincent Hiribarren, historien spécialiste du Nigeria, cette élection cristallise le « non-renouvellement de la classe politique nigériane ».
Alors que les résultats définitifs communiqués par la commission électorale (INEC) donnent Muhammadu Buhari réélu avec 56% des voix, son principal rival, Atiku Abubakar, a dans la foulée annoncé son intention de se pourvoir en justice pour les contester.
Muhammadu Buhari a été réélu président du Nigeria avec 56% des voix, selon les résultats définitifs communiqués par la commission électorale (INEC) mercredi matin.
Le principal parti d’opposition nigérian a accusé le parti au pouvoir de « manipuler » les résultats de la présidentielle de samedi, alors que la Commission électorale (INEC) accordait lundi soir une légère avance au président sortant, Muhammadu Buhari, lors d’un décompte encore partiel.
À quelques heures de la proclamation officielle des résultats de l’élection présidentielle et parlementaires au Nigéria, Situation Room – un groupement de la société civile qui assure la surveillance du scrutin – a annoncé qu’au moins 39 personnes ont été tuées dans des violences liées au scrutin.
Le décompte des voix entre les deux favoris de la présidentielle, le chef de l’État sortant Muhammadu Buhari et l’opposant Atiku Abubakar, se poursuivaient dimanche au Nigeria, sans qu’aucun résultat officiel ne soit annoncé, même si les deux camps se proclamaient déjà vainqueur d’un scrutin généralement calme.
Les bureaux de vote ont ouvert samedi matin pour les scrutins législatifs et présidentiel au Nigeria après le report des élections la semaine dernière. Un regroupement de la société civile a déjà recensé 16 morts dans des violences électorales.
Les bureaux de vote ont ouvert au Nigeria, après un report inopiné d’une semaine, pour accueillir quelque 72,8 millions d’électeurs qui choisiront leur président au cours d’un scrutin serré entre les deux favoris, le sortant Muhammadu Buhari et l’opposant Atiku Abubakar.
Une semaine après le report surprise, les élections présidentielle et législatives doivent se tenir samedi au Nigeria. Un scrutin annoncé comme très serré qui se déroule dans un climat tendu entre le parti du Congrès des progressistes (APC, au pouvoir) et le Parti populaire démocratique (PDP).
L’administration nationale souhaite récupérer plusieurs milliards de dollars d’arriérés d’impôts auprès des compagnies pétrolières étrangères installées sur son territoire. Une réclamation qui s’inscrit dans une vaste campagne de recouvrement lancée par l’État, à la veille des élections présidentielles et législatives.
Accusations falsifiées, vidéos détournées, révélations frelatées… Jusqu’au scrutin du 23 février, la campagne présidentielle aura été émaillée par une propagation de fake news sans précédent dans le pays. Et ce, en dépit des efforts des plateformes de « fact-checking », fruits de la collaboration entre les médias et les réseaux sociaux.
La Commission électorale du Nigeria a assuré jeudi que les élections présidentielle et législatives, qui auraient dû avoir lieu samedi dernier et ont été reportées d’une semaine, auront bien lieu comme annoncé samedi 23 février.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de 17 pays du Sahel tiendront un sommet lundi à Niamey pour valider un « plan d’investissement climatique » de 400 milliards de dollars sur 12 ans, a annoncé jeudi le gouvernement nigérien.
Cette attaque avait été lancée la semaine dernière par des hommes armés dans l’État de Kaduna, dans le nord-ouest du Nigeria. Un mobile ethnique a été avancé par les autorités, qui ont également annoncé 11 arrestations.
Le chef d’État nigérian Muhammadu Buhari a appelé lundi l’armée a être « sans pitié » envers ceux qui voudraient truquer le scrutin de samedi, prévenant qu’ils le feraient « au péril de leur vie » : un appel à « tirer sur des innocents », s’est aussitôt insurgé l’opposition.
Le président de la Commission électorale indépendante du Nigeria (INEC) a déclaré assumer la « totale responsabilité » du report de l’élection présidentielle de samedi, niant toute « interférence politique ».