Le décompte des voix entre les deux favoris de la présidentielle, le chef de l’État sortant Muhammadu Buhari et l’opposant Atiku Abubakar, se poursuivaient dimanche au Nigeria, sans qu’aucun résultat officiel ne soit annoncé, même si les deux camps se proclamaient déjà vainqueur d’un scrutin généralement calme.
Les bureaux de vote ont ouvert samedi matin pour les scrutins législatifs et présidentiel au Nigeria après le report des élections la semaine dernière. Un regroupement de la société civile a déjà recensé 16 morts dans des violences électorales.
Les bureaux de vote ont ouvert au Nigeria, après un report inopiné d’une semaine, pour accueillir quelque 72,8 millions d’électeurs qui choisiront leur président au cours d’un scrutin serré entre les deux favoris, le sortant Muhammadu Buhari et l’opposant Atiku Abubakar.
Une semaine après le report surprise, les élections présidentielle et législatives doivent se tenir samedi au Nigeria. Un scrutin annoncé comme très serré qui se déroule dans un climat tendu entre le parti du Congrès des progressistes (APC, au pouvoir) et le Parti populaire démocratique (PDP).
L’administration nationale souhaite récupérer plusieurs milliards de dollars d’arriérés d’impôts auprès des compagnies pétrolières étrangères installées sur son territoire. Une réclamation qui s’inscrit dans une vaste campagne de recouvrement lancée par l’État, à la veille des élections présidentielles et législatives.
Accusations falsifiées, vidéos détournées, révélations frelatées… Jusqu’au scrutin du 23 février, la campagne présidentielle aura été émaillée par une propagation de fake news sans précédent dans le pays. Et ce, en dépit des efforts des plateformes de « fact-checking », fruits de la collaboration entre les médias et les réseaux sociaux.
La Commission électorale du Nigeria a assuré jeudi que les élections présidentielle et législatives, qui auraient dû avoir lieu samedi dernier et ont été reportées d’une semaine, auront bien lieu comme annoncé samedi 23 février.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de 17 pays du Sahel tiendront un sommet lundi à Niamey pour valider un « plan d’investissement climatique » de 400 milliards de dollars sur 12 ans, a annoncé jeudi le gouvernement nigérien.
Cette attaque avait été lancée la semaine dernière par des hommes armés dans l’État de Kaduna, dans le nord-ouest du Nigeria. Un mobile ethnique a été avancé par les autorités, qui ont également annoncé 11 arrestations.
Le chef d’État nigérian Muhammadu Buhari a appelé lundi l’armée a être « sans pitié » envers ceux qui voudraient truquer le scrutin de samedi, prévenant qu’ils le feraient « au péril de leur vie » : un appel à « tirer sur des innocents », s’est aussitôt insurgé l’opposition.
Le président de la Commission électorale indépendante du Nigeria (INEC) a déclaré assumer la « totale responsabilité » du report de l’élection présidentielle de samedi, niant toute « interférence politique ».
Les élections présidentielle et législatives prévues ce samedi 16 février sont reportées à la semaine prochaine, a annoncé, tard dans la nuit de vendredi, la commission nationale électorale indépendante (INEC). Une décision in extremis vertement dénoncée par les Nigérians et les principaux candidats, qui s’accusent mutuellement d’intentions frauduleuses.
Il est l’un des hommes les plus riches et les plus controversés du Nigeria. À 72 ans, Atiku Abubakar tente pour la quatrième fois de briguer la magistrature suprême. Peter Obi, choisi comme vice-président à 57 ans, fait lui figure de technocrate spécialiste des dossiers économiques.
Le président Muhammadu Buhari et son vice-président, Yemi Osinbajo, candidats à leur propre succession, ont filé la parfaite entente au sommet de l’Etat nigérian. Issus de deux mondes différents, les deux hommes se complètent au point de jouer trop souvent au ping-pong avec le pouvoir présidentiel.
Le 14 février, dernier jour de la campagne pour la présidentielle du 16 février au Nigeria, les candidats ont animé leur ultime meeting dans une ambiance généralement calme, malgré quelques heurts.
Forte de sa dernière levée de fonds à 6 millions de dollars auprès de l’Africa Finance Corporation en décembre, la société de logistique fondée au Nigeria il y a un an à peine par Obi Ozor et Ife Oyedele s’attaque à l’Afrique de l’Est et s’étend à l’Ouest.
La sécurité est un thème majeur de la campagne pour la présidentielle du 16 février. Déterminante dans la victoire de Muhammadu Buhari en 2015, elle va dominer l’agenda du prochain mandat, notamment avec la montée des affrontements communautaires en sus avec la menace terroriste toujours prégnante de Boko Haram.
S’il reste beaucoup à faire au Nigeria, où le président sortant Muhammadu Buhari est candidat à sa propre succession le 16 février, le pays a connu quatre années de réformes qui, même si elles n’ont pas toutes abouti, permettent d’entrevoir d’intéressantes perspectives.
Des milliers de lecteurs de carte d’électeurs, utilisés pour vérifier l’identité des votants à quelques jours des élections générales, ont été détruits par le feu dans le sud-est du Nigeria, dans le cadre d’une vague d’incendies des bureaux de la Commission électorale à travers le pays.
La lutte contre la corruption est au cœur du débat de la présidentielle du 16 février prochain. L’actuel président Muhammadu Buhari s’y était engagé sans remporter de larges victoires. S’il promet de renouveler la bataille, son principal challenger Atiku Abubakar a annoncé qu’il ferait mieux.
Au moins 15 personnes sont décédées, selon un bilan encore provisoire, au cours d’une violente bousculade déclenchée à la fin du meeting du président Muhammadu Buhari dans le sud-est du Nigeria, alors qu’une partie de la foule a voulu sortir précipitamment par une sortie du stade.
À quelques jours de la présidentielle à laquelle il est candidat, le président Muhammadu Buhari présente un bilan sécuritaire mitigé. S’il a dans un premier temps réussi à affaiblir Boko Haram, le groupe jihadiste a gagné en qualité tactique et stratégique, analyse le spécialiste Vincent Foucher.
Le principal parti d’opposition au Nigeria a affirmé samedi avoir été contraint d’annuler un important meeting prévu à Abuja dans le cadre de la campagne pour la présidentielle, accusant le président Muhammadu Buhari et le parti au pouvoir d’être derrière l’interdiction d’accès au site.
Distribution de cartes d’électeurs chaotique, zones de guerre sans bureaux de vote… L’organisation des élections générales prévues le 16 février s’annonce un véritable casse-tête logistique dans le pays le plus peuplé d’Afrique.
Le 16 février, il sera le principal adversaire d’un Muhammadu Buhari affaibli. Son expérience politique suffira-t-elle à faire oublier son image de multimillionnaire sulfureux ?
Ils sont plus jeunes et plus séduisants que les candidats à la présidentielle et pourraient bien être les plus grands atouts de Muhammadu Buhari et d’Atiku Abubakar.
À deux semaines du scrutin du 16 février, le prix Nobel de littérature nigérian Wole Soyinka a déclaré qu’il n’apportait son soutien ni au président sortant Muhammadu Buhari ni à son principal opposant, l’ancien vice-président Atiku Abubakar.
Après avoir acquis une participation minoritaire dans Chi en 2016, Coca-Cola vient d’annoncer avoir pris le contrôle de la totalité du capital de la société nigériane spécialisée dans les boissons et les snacks.
L’agence anti-corruption du Nigeria a lancé des poursuites judiciaires contre l’ancien secrétaire du gouvernement et un ex-chef des renseignements. Les deux hommes sont des proches du président Muhammadu Buhari, candidat à un second mandat en février.