Suite à de nombreuses critiques, tant en interne que sur la scène internationale, le gouvernement nigérian a contesté toute corrélation entre la suspension de Walter Samuel Nkanu Onnoghen, président de la Cour suprême, et les élections de février 2019.
À moins d’un mois de la présidentielle, l’incertitude règne parmi les électeurs qui ont du mal à choisir entre Muhammadu Buhari, le président sortant au bilan mitigé, et une opposition qui peine à proposer une véritable alternative.
Le président nigérian Muhammadu Buhari était samedi sous pression internationale après sa décision de suspendre le président de la Cour suprême, à quelques semaines seulement des élections. Une mesure qualifiée de tentative de « coup » judiciaire par des opposants et des acteurs de la société civile.
La principale femme candidate à l’élection présidentielle de février au Nigeria, Obiageli Ezekwesili, s’est retirée de la course ce jeudi pour former une coalition d’opposition qui se poserait en alternative aux deux grands partis.
Absente de la présidentielle du 16 février prochain, l’ancienne ministre des Finances du Nigeria, Ngozi Okonjo-Iweala, ne cesse d’incarner l’espoir d’un changement aux yeux de la communauté internationale, malgré certaines critiques.
Le lancement de la méga-raffinerie de Lekki, prévu pour 2020, devrait permettre au groupe Dangote de voir son chiffre d’affaires passer de 5 à 28 milliards de dollars. De quoi impulser le développement du groupe nigérian au-delà même des frontières du continent.
Patrick Pouyanné, PDG du géant pétrolier et gazier français Total, a estimé le 21 janvier que c’était le « moment de lancer de nouveaux projets » au Nigeria. L’Ouganda est également dans la ligne de mire du pétrolier.
L’absence du chef de l’État Muhammadu Buhari à l’ouverture du débat qui devait réunir, le 19 janvier, cinq candidats à la présidentielle du 16 février prochain, a provoqué le départ de son adversaire principal, l’ancien vice-président Atiku Abubakar.
La banque nigériane devrait être la première entreprise privée du pays à émettre des « green bonds », pour un montant escompté de 15 milliards de nairas, soit 36 millions d’euros.
L’ancien vice-président Atiku Abubakar, principal rival de Muhammadu Buhari à la présidentielle de février, a promis de privatiser la Société nationale nigériane des hydrocarbures (NNPC) et de relâcher la pression sur le taux de change s’il est élu.
Walter Samuel Nkanu Onnoghen, le président de la Cour suprême du Nigeria, plus haut magistrat du pays, a été inculpé pour ne pas avoir déclaré tous ses avoirs, a annoncé samedi un tribunal spécialisé.
En deux ans à peine, la société créée par Onyeka Akumah a récolté 7 millions de dollars, qui ont permis de financer près de 8 000 fermiers au Nigéria. Un modèle qui a convaincu l’accélérateur américain Techstars auprès duquel la start-up a levé 1 million de dollars, et qui sera bientôt étendu au Mali et au Ghana.
Casablanca, Abidjan, Lagos… En ce début de 2019, Jeune Afrique dresse le bilan de l’année écoulée dans les principales places financières du continent. Aujourd’hui, cap sur le Nigeria où l’indice principal a reculé de 17,8 %.
La présidence nigériane et le président de la Commission électorale indépendante (Céni) se sont défendus face aux critiques de l’opposition qui dénonce la nomination de la nièce du président Muhammadu Buhari au sein de la commission électorale, à six semaines d’un scrutin présidentiel auquel l’ancien général briguera sa propre succession.
Des combattants du groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) ont affirmé avoir tué 14 soldats et en avoir pris un autre en otage dans le nord du Nigeria.
L’élection présidentielle du 16 février s’annonce aussi incertaine que serrée. D’un côté, le chef de l’État, Muhammadu Buhari, présente un bilan mitigé, de l’autre, la réussite de son principal adversaire, l’homme d’affaires Atiku Abubakar, fascine autant qu’elle rebute.
Shehu Usman Aliyu Shagari, ancien chef de l’Etat du Nigeria entre 1979 et 1983, est mort vendredi, a annoncé le président nigérian Muhammadu Buhari, celui-là même qui l’avait renversé par un coup d’État pendant la période tourmentée des dictatures militaires.
Le Nigeria a annoncé le 24 décembre avoir résolu un différend avec l’opérateur de téléphonie mobile, MTN, portant sur un montant de 8,13 milliards de dollars (6,96 milliards d’euros). La Banque centrale du Nigeria accusait le géant sud-africain d’avoir rapatrié illégalement ces fonds dans son pays.
L’accord de principe conclu entre les deux groupes entérine la reprise de Diamond Bank, en graves difficultés, par Access Bank. Les rumeurs sur ce rachat allaient bon train depuis plusieurs semaines.
Les dirigeants des pays de la région du lac Tchad se sont retrouvés samedi au Nigeria pour donner une nouvelle impulsion à la lutte contre le groupe jihadiste Boko Haram, a indiqué la présidence nigériane.
L’institution panafricaine va accorder une financement à Heirs Holding, la société nigériane d’investissement présidée par Tony Elumelu, de 600 millions de dollars, afin de renforcer les synergies au sein du conglomérat.
Déjà sous le coup d’un procès à Milan, les deux sociétés sont désormais également poursuivies au Royaume-Uni.Les autorités nigérianes les accusent d’être en partie responsables de la corruption d’anciens hauts cadres gouvernementaux, qui ont encaissé des pots-de-vin lors de la vente d’un bloc pétrolier en 2011.
Créée fin 2016, la start-up nigériane spécialisée dans les services financiers digitaux a déjà accordé, via sa plateforme digitale, plusieurs milliers de prêts à des TPE et PME.
Deux soldats ont été tués dans l’attaque d’une base militaire du nord-est du Nigeria par des combattants présumés du groupe islamiste Boko Haram, ont indiqué des sources de sécurité dimanche.
Le groupe jihadiste Boko Haram a attaqué deux nouvelles bases militaires dans le nord-est du Nigeria, faisant un mort et plusieurs blessés, ont affirmé des sources sécuritaires mercredi.
Sans ciller, le président nigérian Muhammadu Buhari a dû nier publiquement les rumeurs selon lesquelles il aurait été remplacé par un sosie ou un clone.
Au Nigeria, les déconvenues se poursuivent pour le secteur des télécoms. Cette fois, c’est l’État de Kogi, au sud d’Abuja, qui provoque la panique en privant d’énergie 150 tours de télécoms en raison de différends avec les opérateurs sur les taxes et contributions à payer.
Les présidents du Nigeria, du Niger et du Tchad, ainsi que le Premier ministre camerounais, étaient réunis jeudi 29 novembre à N’Djamena pour un mini-sommet consacré à la lutte contre le groupe jihadiste Boko Haram, dont les attaques se sont récemment intensifiées dans la région du lac Tchad.