Les élections présidentielle et législatives prévues ce samedi 16 février sont reportées à la semaine prochaine, a annoncé, tard dans la nuit de vendredi, la commission nationale électorale indépendante (INEC). Une décision in extremis vertement dénoncée par les Nigérians et les principaux candidats, qui s’accusent mutuellement d’intentions frauduleuses.
Il est l’un des hommes les plus riches et les plus controversés du Nigeria. À 72 ans, Atiku Abubakar tente pour la quatrième fois de briguer la magistrature suprême. Peter Obi, choisi comme vice-président à 57 ans, fait lui figure de technocrate spécialiste des dossiers économiques.
Le président Muhammadu Buhari et son vice-président, Yemi Osinbajo, candidats à leur propre succession, ont filé la parfaite entente au sommet de l’Etat nigérian. Issus de deux mondes différents, les deux hommes se complètent au point de jouer trop souvent au ping-pong avec le pouvoir présidentiel.
Le 14 février, dernier jour de la campagne pour la présidentielle du 16 février au Nigeria, les candidats ont animé leur ultime meeting dans une ambiance généralement calme, malgré quelques heurts.
Forte de sa dernière levée de fonds à 6 millions de dollars auprès de l’Africa Finance Corporation en décembre, la société de logistique fondée au Nigeria il y a un an à peine par Obi Ozor et Ife Oyedele s’attaque à l’Afrique de l’Est et s’étend à l’Ouest.
La sécurité est un thème majeur de la campagne pour la présidentielle du 16 février. Déterminante dans la victoire de Muhammadu Buhari en 2015, elle va dominer l’agenda du prochain mandat, notamment avec la montée des affrontements communautaires en sus avec la menace terroriste toujours prégnante de Boko Haram.
S’il reste beaucoup à faire au Nigeria, où le président sortant Muhammadu Buhari est candidat à sa propre succession le 16 février, le pays a connu quatre années de réformes qui, même si elles n’ont pas toutes abouti, permettent d’entrevoir d’intéressantes perspectives.
Des milliers de lecteurs de carte d’électeurs, utilisés pour vérifier l’identité des votants à quelques jours des élections générales, ont été détruits par le feu dans le sud-est du Nigeria, dans le cadre d’une vague d’incendies des bureaux de la Commission électorale à travers le pays.
La lutte contre la corruption est au cœur du débat de la présidentielle du 16 février prochain. L’actuel président Muhammadu Buhari s’y était engagé sans remporter de larges victoires. S’il promet de renouveler la bataille, son principal challenger Atiku Abubakar a annoncé qu’il ferait mieux.
Au moins 15 personnes sont décédées, selon un bilan encore provisoire, au cours d’une violente bousculade déclenchée à la fin du meeting du président Muhammadu Buhari dans le sud-est du Nigeria, alors qu’une partie de la foule a voulu sortir précipitamment par une sortie du stade.
À quelques jours de la présidentielle à laquelle il est candidat, le président Muhammadu Buhari présente un bilan sécuritaire mitigé. S’il a dans un premier temps réussi à affaiblir Boko Haram, le groupe jihadiste a gagné en qualité tactique et stratégique, analyse le spécialiste Vincent Foucher.
Le principal parti d’opposition au Nigeria a affirmé samedi avoir été contraint d’annuler un important meeting prévu à Abuja dans le cadre de la campagne pour la présidentielle, accusant le président Muhammadu Buhari et le parti au pouvoir d’être derrière l’interdiction d’accès au site.
Distribution de cartes d’électeurs chaotique, zones de guerre sans bureaux de vote… L’organisation des élections générales prévues le 16 février s’annonce un véritable casse-tête logistique dans le pays le plus peuplé d’Afrique.
Le 16 février, il sera le principal adversaire d’un Muhammadu Buhari affaibli. Son expérience politique suffira-t-elle à faire oublier son image de multimillionnaire sulfureux ?
Ils sont plus jeunes et plus séduisants que les candidats à la présidentielle et pourraient bien être les plus grands atouts de Muhammadu Buhari et d’Atiku Abubakar.
À deux semaines du scrutin du 16 février, le prix Nobel de littérature nigérian Wole Soyinka a déclaré qu’il n’apportait son soutien ni au président sortant Muhammadu Buhari ni à son principal opposant, l’ancien vice-président Atiku Abubakar.
Après avoir acquis une participation minoritaire dans Chi en 2016, Coca-Cola vient d’annoncer avoir pris le contrôle de la totalité du capital de la société nigériane spécialisée dans les boissons et les snacks.
L’agence anti-corruption du Nigeria a lancé des poursuites judiciaires contre l’ancien secrétaire du gouvernement et un ex-chef des renseignements. Les deux hommes sont des proches du président Muhammadu Buhari, candidat à un second mandat en février.
Suite à de nombreuses critiques, tant en interne que sur la scène internationale, le gouvernement nigérian a contesté toute corrélation entre la suspension de Walter Samuel Nkanu Onnoghen, président de la Cour suprême, et les élections de février 2019.
À moins d’un mois de la présidentielle, l’incertitude règne parmi les électeurs qui ont du mal à choisir entre Muhammadu Buhari, le président sortant au bilan mitigé, et une opposition qui peine à proposer une véritable alternative.
Le président nigérian Muhammadu Buhari était samedi sous pression internationale après sa décision de suspendre le président de la Cour suprême, à quelques semaines seulement des élections. Une mesure qualifiée de tentative de « coup » judiciaire par des opposants et des acteurs de la société civile.
La principale femme candidate à l’élection présidentielle de février au Nigeria, Obiageli Ezekwesili, s’est retirée de la course ce jeudi pour former une coalition d’opposition qui se poserait en alternative aux deux grands partis.
Absente de la présidentielle du 16 février prochain, l’ancienne ministre des Finances du Nigeria, Ngozi Okonjo-Iweala, ne cesse d’incarner l’espoir d’un changement aux yeux de la communauté internationale, malgré certaines critiques.
Le lancement de la méga-raffinerie de Lekki, prévu pour 2020, devrait permettre au groupe Dangote de voir son chiffre d’affaires passer de 5 à 28 milliards de dollars. De quoi impulser le développement du groupe nigérian au-delà même des frontières du continent.
Patrick Pouyanné, PDG du géant pétrolier et gazier français Total, a estimé le 21 janvier que c’était le « moment de lancer de nouveaux projets » au Nigeria. L’Ouganda est également dans la ligne de mire du pétrolier.
L’absence du chef de l’État Muhammadu Buhari à l’ouverture du débat qui devait réunir, le 19 janvier, cinq candidats à la présidentielle du 16 février prochain, a provoqué le départ de son adversaire principal, l’ancien vice-président Atiku Abubakar.
La banque nigériane devrait être la première entreprise privée du pays à émettre des « green bonds », pour un montant escompté de 15 milliards de nairas, soit 36 millions d’euros.
L’ancien vice-président Atiku Abubakar, principal rival de Muhammadu Buhari à la présidentielle de février, a promis de privatiser la Société nationale nigériane des hydrocarbures (NNPC) et de relâcher la pression sur le taux de change s’il est élu.
Walter Samuel Nkanu Onnoghen, le président de la Cour suprême du Nigeria, plus haut magistrat du pays, a été inculpé pour ne pas avoir déclaré tous ses avoirs, a annoncé samedi un tribunal spécialisé.