Les chefs d’État de la CEEAC se sont réunis lundi à Yaoundé, au Cameroun, pour élaborer une stratégie commune destinée à « éradiquer » Boko Haram. Ils ont notamment annoncé la mise en place d’une « assistance militaire, financière, logistique et humanitaire » pour les États membres visés par le groupe terroriste nigérian.
Après avoir abaissé celle du Congo-Brazzaville, l’agence Standard & Poor’s vient de dégrader d’un cran, de « BB- » à « B+ », les notes souveraines de l’Angola et du Gabon. Celle du Nigeria a été placée sous surveillance négative. En cause : la chute des cours du pétrole.
Cette fidèle de Goodluck Jonathan doit faire face à un défi sans précédent : préserver son pays de la chute du cours du pétrole. Courtoise mais offensive, Ngozi Okonjo-Iweala, la ministre des Finances du Nigeria, a répondu aux questions de « Jeune Afrique ».
Une femme s’est fait exploser dimanche à la gare routière de Damaturu, capitale de l’Etat de Yobe (nord-est du Nigeria), faisant sept morts et 32 blessés, selon la police et des témoins, un nouvel attentat-suicide dans une région en proie aux attaques de Boko Haram.
Des centaines d’hommes de Boko Haram ont envahi samedi pendant quelques heures Gombe, capitale régionale dans le nord-est du Nigeria, une nouvelle humiliation pour le président Goodluk Jonathan qui appelle à l’aide les Etats-Unis avant les élections générales reportées à fin mars.
Les islamistes de Boko Haram se sont retirés samedi en milieu de journée de Gombe, une capitale régionale du nord-est du Nigeria qu’ils avaient investie dans la matinée, et où le couvre-feu a été décrété par les autorités.
Le président nigérian Goodluck Jonathan a tenté vendredi de rassurer la communauté internationale en promettant à des diplomates en poste à Abuja que les élections présidentielle et parlementaires, repoussées récemment de six semaines, ne subiraient pas un nouveau report.
La ministre des Finances nigériane, Ngozi Okonjo-Iweala, a accordé une interview à Jeune Afrique, à lire dans l’édition n°2823 en kiosque du 15 au 21 février.
Déjà en proie au terrorisme de Boko Haram, le Nigeria fait également face à des violences liées à l’élection présidentielle qui doit se tenir fin mars. Un rapport publié vendredi par la Commission nationale des droits de l’homme (NHRC) fait état de 58 morts depuis décembre 2014.
Dans un communiqué, Afren a annoncé l’arrêt des discussions avec Seplat en vue d’un rapprochement. Enterrant la naissance possible d’un groupe pétrolier privé aux 1,5 milliard de dollars de revenus.
En un mois et demi, le programme de soutien de Tony Elumelu aux entrepreneurs africains, doté de 100 millions de dollars, a reçu 9635 candidatures, dont 20% provenant d’Afrique francophone. Les candidatures se terminent dans 16 jours.
Un audit du cabinet international PriceWaterhouseCoopers estime que Nigeria National Petroleum Corporation, la compagnie publique chargée de la vente du pétrole, doit reverser 1,48 milliard de dollars aux autorités fédérales, soit bien moins que le montant de 20 milliards de dollars avancé par Lamido Sanusi, l’ancien gouverneur de la Banque centrale.
Le président nigérian Goodluck Jonathan a assuré mercredi dans une émission télévisée qu’il n’avait « pas été consulté » sur le report de six semaines, de mi-février à fin mars, des élections présidentielle et législatives.
Les actions de Boko Haram dans le nord du Nigeria ont jeté plus d’une centaine de milliers de personnes sur les routes. « Jeune Afrique » fait le point sur les réfugiés au Cameroun, au Tchad et au Niger.
Les islamistes nigérians de Boko Haram ont attaqué mercredi matin, dans la ville nigériane de Gamboru (nord-est), une position de l’armée tchadienne qui a repoussé l’assaut. Un soldat tchadien a été tué et au moins huit blessés. Un peu plus tard dans la journée, un nouvel attentat suicide a été déjoué à Diffa, dans le sud-est du Niger.
Rien ne va plus entre le Nigeria et les pays frontaliers, qui reprochent à Abuja de laisser Boko Haram essaimer dans toute la région. Du coup, Tchad, Niger, et Cameroun se mobilisent en dépit de la passivité apparente d’Abuja.
Corruption, désertions, exactions… Les forces nigérianes se sont littéralement délitées face à la montée en puissance de Boko Haram. Loin de faire partie de la solution, elles sont aujourd’hui l’une des composantes de la crise qui ensanglante le pays.
À la veille de l’élection présidentielle, la première économie d’Afrique est très affectée par l’effondrement des prix du pétrole. Sa faute ? N’avoir pas su profiter de la croissance passée pour préparer l’avenir.
Les jihadistes nigérians de Boko Haram ont tenté lundi matin de prendre d’assaut la prison de Diffa, dans le sud-est du Niger. C’est leur troisième attaque en quatre jours dans cette région frontalière du Nigeria.
Organiser une élection dans un pays martyrisé par Boko Haram, une folie ? La majorité des partis en campagne ont approuvé un report de six semaines. Pas de quoi améliorer pour autant la situation sécuritaire dans le nord du pays, acquis au principal adversaire de Goodluck Jonathan, Muhammadu Buhari.
Report des élections présidentielle et législatives de six semaines au Nigeria, premières attaques meurtrières au Niger, qui doit voter lundi l’envoi de troupes pour combattre Boko Haram. La secte islamiste n’en finit pas de menacer les démocraties ouest-africaines.
Le report de la présidentielle au Nigeria provoquait dimanche une pluie de critiques, observateurs et opposants du président sortant jugeant que sa popularité chancelante est la vraie raison de cette mesure, officiellement justifiée par les violences de Boko Haram.
Les élections présidentielle et parlementaire au Nigeria ont été reportées de six semaines, au 28 mars, a annoncé la commission électorale samedi soir, cédant à des demandes liées aux difficultés logistiques et craintes pour la sécurité en raison des attaques de Boko Haram.
Tchad, Niger, Nigeria, Cameroun et Bénin se sont mis d’accord samedi pour mobiliser 8.700 hommes dans la force multinationale de lutte contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram, alors que le Tchad a déjà lancé ses troupes dans la bataille à l’extérieur de ses frontières.
La commission électorale du Nigeria, qui décide en dernier ressort de l’organisation des scrutins, a été saisie d’une demande de report de six semaines des élections présidentielle et parlementaires prévues le 14 février, ont affirmé des élus samedi à Abuja, à sept jours du vote.
Pour la première fois, Boko Haram a mené vendredi des attaques meurtrières au Niger, contre deux villes à la frontière avec le Nigeria, au moment même où les armées de la région se mobilisent contre les islamistes nigérians.
L’opposant nigérian Muhammadu Buhari, considéré comme le plus sérieux rival du chef de l’Etat sortant Goodluck Jonathan à la présidentielle du 14 février, s’est dit sûr vendredi de remporter « une victoire écrasante » à ce scrutin, dans un entretien avec l’AFP.
Pour les patrons, il est difficilement concevable de ne pas financer le parti au pouvoir. De futurs marchés en dépendent. Pourtant, certains commencent à prendre leurs distances…