La localité de Bosso, près de la frontière avec le Nigeria, a été attaquée par les islamistes de Boko Haram, a confirmé à « Jeune Afrique » un officier nigérien joint à Niamey.
Treize soldats tchadiens et au moins sept camerounais ont été tués mercredi à Fotokol selon les derniers bilans, alors qu’une force régionale se dessine autour du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Nigeria sous l’égide de l’Union africaine.
Un nouveau rapport sur les flux financiers illicites en provenance du continent – estimés à près de 60 milliards de dollars par an selon certaines sources – montre leurs conséquences désastreuses sur le développement des pays africains.
Une sanglante contre-attaque de Boko Haram a été perpétrée mercredi à Fotokol. Elle a été néanmoins repoussée par les troupes camerounaises et tchadiennes, amassées dans cette ville camerounaise frontalière avec le Nigeria. Que s’est-il vraiment passé ?
Youpee ! Olivia, 14 ans, est devenue la douzième épouse de son aîné de 54 ans, le gouverneur de l’État nigérian de Kogi. Pour une enfant d’Afrique, n’est-ce pas mieux que d’être enlevée en Côte d’Ivoire ou de finir kamikaze pour Boko Haram ?…
La situation à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun est extrêment tendue. De violents combats y opposaient mercredi matin soldats camerounais et islamistes nigérians de Boko Haram dans la ville de Fotokol, tandis que l’armée tchadienne a lancé la veille une opération de ratissage dans la ville nigériane voisine de Gamboru.
Une bombe a explosé lundi à la sortie d’un meeting électoral que venait de tenir le président Goodluck Jonathan dans un stade de Gombe, dans le nord-est du Nigeria, quelques minutes après son départ, selon des témoins.
L’impressionnante baisse des cours du brut fragilise de nombreux pays africains. premier producteur de pétrole du continent, le Nigeria est particulièrement touché par cette chute.
Retranchés dans la ville nigériane de Gamboru, à la frontière avec le Cameroun, les combattants islamistes de Boko Haram ont été pilonnés samedi et dimanche par des hélicoptères de combat de l’armée tchadienne. Une offensive qui vise à stopper la progression des islamistes vers Maiduguri, à une centaine de kilomètres au sud-ouest.
Une nouvelle offensive de Boko Haram dimanche contre Maiduguri, son ancien fief du nord-est peuplé d’un million d’habitants, a été repoussée par l’armée et les milices, à deux semaines d’une élection présidentielle qui s’annonce sous haute tension.
Deux hélicoptères de combat de l’armée tchadienne ont bombardé dimanche après-midi la ville nigériane de Gamboru (nord-est), située à la frontière camerounaise et tenue par le groupe islamiste Boko Haram, a constaté un journaliste de l’AFP depuis la ville voisine de Fotokol, au Cameroun.
L’ancien fief de Boko Haram, Maiduguri, était de nouveau dimanche la cible d’une offensive du groupe islamiste qui tente de reprendre cette ville stratégique d’un million d’habitants du nord-est nigérian, deux semaines avant l’élection présidentielle.
L’aviation tchadienne a bombardé samedi la ville nigériane de Gamboru, située à la frontière camerounaise et tenue depuis plusieurs mois par le groupe islamiste Boko Haram, a-t-on appris de sources sécuritaires tchadiennes et camerounaises.
Trois soldats tchadiens ont été tués lors d’attaques menées par le groupe islamiste nigérian Boko Haram dans le nord du Cameroun, selon un communiqué de l’armée tchadienne précisant que 123 islamistes avaient également été tués.
Le 24e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africain (UA) s’est ouvert ce vendredi matin à Addis-Abeba. Un de ses objectifs annoncé est la concrétisation d’une force multinationale contre Boko Haram.
Annoncé depuis plusieurs mois, le titre Times is now de Youssou Ndour et J. Martins a été mis en ligne lundi. Visionné sur Youtube par plus de 30 000 personnes en seulement quatre jours, il appelle à un changement pour une renaissance du continent africain.
La lutte contre Boko Haram est LE sujet du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine qui se tient du 30 au 31 janvier à Addis-Abeba. Dernières nouvelles du front.
Ils sont restés chez eux, trop occupés par leurs affaires internes. Plusieurs poids lourds du continent ne seront pas sur la photo de famille du 24e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, qui s’ouvre vendredi matin à Addis-Abeba.
À deux semaines de la présidentielle, Goodluck Jonathan, candidat à sa réélection, a poursuivi mercredi sa campagne dans le sud du Nigeria, région où se concentre la production pétrolière et qui est devenue un fief de l’opposition.
Le conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est fermement engagé jeudi soir en faveur de la création d’une force multinationale contre Boko Haram. Les dirigeants africains plaident aussi pour le vote d’une résolution à l’ONU et la mise en place d’un fonds dédié.
L’armée nigériane aurait été avertie à plusieurs reprises de l’imminence des attaques de Boko Haram contre Baga et Monguno, qui ont fait des centaines de morts début janvier. les autorités n’auraient pas pris les mesures qui s’imposaient pour protéger les civils, dénonce Amnesty International.
Boko Haram poursuit son avancée dans le nord-est du Nigeria. Une percée qui n’est pas sans conséquence sur les populations civiles, principales victimes des exactions du groupe islamiste. Témoignages des rescapés de Baga.
Pour Hiroute Guebre Sellassie, l’envoyée spéciale de Ban Ki-moon au Sahel, Boko Haram n’est pas que le problème du Nigeria et la communauté internationale doit se mobiliser avant qu’il ne soit trop tard pour les pays de la sous-région.
Boko Haram s’approche dangereusement de Maiduguri. Après la prise d’une nouvelle localité dimanche dans le nord-est du Nigeria par le groupe islamiste, l’étau se resserre autour de la capitale de l’État de Borno. Sa chute est-elle vraiment à craindre ? Quelles en seraient les conséquences ?
Le monstre grandit aux confins du Nigeria. Villes et villages tombent les uns après les autres, toujours dans le sang, et personne ne paraît en mesure d’arrêter les islamistes armés. Ni le Cameroun, ni le Tchad, ni le Niger ne sont plus à l’abri.