Un audit du cabinet international PriceWaterhouseCoopers estime que Nigeria National Petroleum Corporation, la compagnie publique chargée de la vente du pétrole, doit reverser 1,48 milliard de dollars aux autorités fédérales, soit bien moins que le montant de 20 milliards de dollars avancé par Lamido Sanusi, l’ancien gouverneur de la Banque centrale.
Le président nigérian Goodluck Jonathan a assuré mercredi dans une émission télévisée qu’il n’avait « pas été consulté » sur le report de six semaines, de mi-février à fin mars, des élections présidentielle et législatives.
Les actions de Boko Haram dans le nord du Nigeria ont jeté plus d’une centaine de milliers de personnes sur les routes. « Jeune Afrique » fait le point sur les réfugiés au Cameroun, au Tchad et au Niger.
Les islamistes nigérians de Boko Haram ont attaqué mercredi matin, dans la ville nigériane de Gamboru (nord-est), une position de l’armée tchadienne qui a repoussé l’assaut. Un soldat tchadien a été tué et au moins huit blessés. Un peu plus tard dans la journée, un nouvel attentat suicide a été déjoué à Diffa, dans le sud-est du Niger.
Rien ne va plus entre le Nigeria et les pays frontaliers, qui reprochent à Abuja de laisser Boko Haram essaimer dans toute la région. Du coup, Tchad, Niger, et Cameroun se mobilisent en dépit de la passivité apparente d’Abuja.
Corruption, désertions, exactions… Les forces nigérianes se sont littéralement délitées face à la montée en puissance de Boko Haram. Loin de faire partie de la solution, elles sont aujourd’hui l’une des composantes de la crise qui ensanglante le pays.
À la veille de l’élection présidentielle, la première économie d’Afrique est très affectée par l’effondrement des prix du pétrole. Sa faute ? N’avoir pas su profiter de la croissance passée pour préparer l’avenir.
Les jihadistes nigérians de Boko Haram ont tenté lundi matin de prendre d’assaut la prison de Diffa, dans le sud-est du Niger. C’est leur troisième attaque en quatre jours dans cette région frontalière du Nigeria.
Organiser une élection dans un pays martyrisé par Boko Haram, une folie ? La majorité des partis en campagne ont approuvé un report de six semaines. Pas de quoi améliorer pour autant la situation sécuritaire dans le nord du pays, acquis au principal adversaire de Goodluck Jonathan, Muhammadu Buhari.
Report des élections présidentielle et législatives de six semaines au Nigeria, premières attaques meurtrières au Niger, qui doit voter lundi l’envoi de troupes pour combattre Boko Haram. La secte islamiste n’en finit pas de menacer les démocraties ouest-africaines.
Le report de la présidentielle au Nigeria provoquait dimanche une pluie de critiques, observateurs et opposants du président sortant jugeant que sa popularité chancelante est la vraie raison de cette mesure, officiellement justifiée par les violences de Boko Haram.
Les élections présidentielle et parlementaire au Nigeria ont été reportées de six semaines, au 28 mars, a annoncé la commission électorale samedi soir, cédant à des demandes liées aux difficultés logistiques et craintes pour la sécurité en raison des attaques de Boko Haram.
Tchad, Niger, Nigeria, Cameroun et Bénin se sont mis d’accord samedi pour mobiliser 8.700 hommes dans la force multinationale de lutte contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram, alors que le Tchad a déjà lancé ses troupes dans la bataille à l’extérieur de ses frontières.
La commission électorale du Nigeria, qui décide en dernier ressort de l’organisation des scrutins, a été saisie d’une demande de report de six semaines des élections présidentielle et parlementaires prévues le 14 février, ont affirmé des élus samedi à Abuja, à sept jours du vote.
Pour la première fois, Boko Haram a mené vendredi des attaques meurtrières au Niger, contre deux villes à la frontière avec le Nigeria, au moment même où les armées de la région se mobilisent contre les islamistes nigérians.
L’opposant nigérian Muhammadu Buhari, considéré comme le plus sérieux rival du chef de l’Etat sortant Goodluck Jonathan à la présidentielle du 14 février, s’est dit sûr vendredi de remporter « une victoire écrasante » à ce scrutin, dans un entretien avec l’AFP.
Pour les patrons, il est difficilement concevable de ne pas financer le parti au pouvoir. De futurs marchés en dépendent. Pourtant, certains commencent à prendre leurs distances…
La localité de Bosso, près de la frontière avec le Nigeria, a été attaquée par les islamistes de Boko Haram, a confirmé à « Jeune Afrique » un officier nigérien joint à Niamey.
Treize soldats tchadiens et au moins sept camerounais ont été tués mercredi à Fotokol selon les derniers bilans, alors qu’une force régionale se dessine autour du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Nigeria sous l’égide de l’Union africaine.
Un nouveau rapport sur les flux financiers illicites en provenance du continent – estimés à près de 60 milliards de dollars par an selon certaines sources – montre leurs conséquences désastreuses sur le développement des pays africains.
Une sanglante contre-attaque de Boko Haram a été perpétrée mercredi à Fotokol. Elle a été néanmoins repoussée par les troupes camerounaises et tchadiennes, amassées dans cette ville camerounaise frontalière avec le Nigeria. Que s’est-il vraiment passé ?
Youpee ! Olivia, 14 ans, est devenue la douzième épouse de son aîné de 54 ans, le gouverneur de l’État nigérian de Kogi. Pour une enfant d’Afrique, n’est-ce pas mieux que d’être enlevée en Côte d’Ivoire ou de finir kamikaze pour Boko Haram ?…
La situation à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun est extrêment tendue. De violents combats y opposaient mercredi matin soldats camerounais et islamistes nigérians de Boko Haram dans la ville de Fotokol, tandis que l’armée tchadienne a lancé la veille une opération de ratissage dans la ville nigériane voisine de Gamboru.
Une bombe a explosé lundi à la sortie d’un meeting électoral que venait de tenir le président Goodluck Jonathan dans un stade de Gombe, dans le nord-est du Nigeria, quelques minutes après son départ, selon des témoins.
L’impressionnante baisse des cours du brut fragilise de nombreux pays africains. premier producteur de pétrole du continent, le Nigeria est particulièrement touché par cette chute.
Retranchés dans la ville nigériane de Gamboru, à la frontière avec le Cameroun, les combattants islamistes de Boko Haram ont été pilonnés samedi et dimanche par des hélicoptères de combat de l’armée tchadienne. Une offensive qui vise à stopper la progression des islamistes vers Maiduguri, à une centaine de kilomètres au sud-ouest.